Ouep.
Fo Niemi, le directeur du CRARR, a déclaré qu'une telle remarque était "chargée de mépris et teintée de racisme" et réclame maintenant des excuses au nom de la communauté asiatique.
Ce n'est pas une farce. On en est vraisemblablement rendus là.
L'intégrisme multiculturaliste, duquel découle direcrement l'idéologie anti-raciste de nos bien-pensants locaux et de leurs homologues des communautés culturelles prend des proportions complètement démentielles. Si ça continue, dire d'un Haïtien qu'il a la peau noire ou d'un Mexicain qu'il parle espagnol vous vaudra des accusations de nazisme.
Il faut en finir une fois pour toutes avec le politically correct qui nous empêchera bientôt d'affirmer publiquement que la terre est ronde pour ne pas offusquer les quelques tarés qui croient toujours qu'elle est plate.
Heureusement, Boisclair a refusé de s'excuser jusqu'à maintenant:
En point de presse jeudi, le chef péquiste a rejeté du revers de la main les allégations du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), qui l'accuse d'avoir tenu mercredi des propos "offensants" à l'égard des citoyens d'origine asiatique.
Dans un discours devant des étudiants de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), mercredi, M. Boisclair avait raconté que lors de son court séjour d'étude à Boston, il avait été surpris de constater que le tiers des étudiants inscrits au programme de premier cycle universitaire "avaient les yeux bridés".
Le chef péquiste voulait de cette façon illustrer le fait que plus en plus de jeunes de pays émergents, surtout d'Asie, viennent se former dans les pays occidentaux.
"La réalité, c'est que ces pays-là, ce n'est pas juste des gens qui travaillent pour faire des jobs dans les sweatshops (ateliers misérables)", avait-il ajouté, pour décrire la concurrence asiatique.
Pour le directeur du CRARR, Fo Niemi, l'expression "yeux bridés" est chargée de mépris et teintée de racisme. Dans un communiqué, il exige, au nom de la communauté asiatique, des excuses formelles de la part de M. Boisclair.
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