Mais y a-t-il vraiment de quoi se réjouir? N'oublions pas que la péréquation est un système qui permet à Ottawa de prendre aux provinces riches pour donner aux provinces pauvres.
La péréquation, ce n'est rien de plus que le BS des provinces. Le principe est donc simple: si le Québec reçoit plus d'argent au titre de la péréquation, c'est qu'il s'appauvrit!
Dans ce contexte, la satisfaction que Messieurs Charest et Dumont ont manifestée à la suite du discours du budget est inappropriée. Un véritable leader ne devrait pas accueillir avec contentement le symbole de notre pauvreté relative, il devrait plutôt s'en inquiéter et la dénoncer.
Les candidats ne tarissent pas de promesses électorales. Malheureusement, aucun ne propose d'enrichir le Québec de telle sorte que nous n'ayons plus besoin de la charité fédérale. Ils se battent pour obtenir plus de péréquation alors qu'ils devraient faire tout en leur pouvoir pour que nous en soyons le moins dépendants possible. Mais quand nos chefs réussiront-ils enfin à vaincre leur réflexe de mendicité?
Quant à M. Boisclair, son attitude est déconcertante. Son désir de souveraineté devrait le motiver à vouloir faire la preuve que le Québec peut se passer d'Ottawa. S'il veut que les Québécois le suivent dans son projet référendaire, il devrait envisager des moyens pour assurer la prospérité du Québec et non entretenir une mentalité de «victime du fédéralisme». N'a-t-il pas compris que les Québécois seraient plus disposés à se séparer du reste de Canada s'ils faisaient partie des provinces qui financent la péréquation plutôt que de celles qui en bénéficient?
A História dos Perfumes Chanel
-
PERFUMES CHANEL Quando o couturier Gabrielle 'Coco' Chanel lançou seu
primeiro perfume No5, em 1921, mudou o mundo inteiro da fragrância. O
perfumista Erne...
Il y a 6 ans
Aucun commentaire:
Publier un commentaire