20070329

Quand les fous prennent possession de l'asile

Selon le SPQ-Libre:

On croirait revivre un mauvais scénario. Au lendemain de la défaite de 2003, un groupe de députés comprenant André Boisclair et Joseph Facal prenaient prétexte des gains de l’ADQ pour suggérer au Parti Québécois un « recentrage » vers la droite. Impressionnés par les succès de Mario Dumont, particulièrement dans la région de Québec-Chaudières-Appalaches, les tenants de ce virage proposaient de concurrencer l’ADQ sur son propre terrain, mais en revêtant les habits d’une soi-disant « nouvelle social-démocratie ».

Comme bon nombre de sociaux-démocrates à travers le monde, ils avaient été ébahis par les succès électoraux de Tony Blair et de son « New Labour » en Angleterre. Présenté comme une « modernisation » de la social-démocratie, le « New Labour » s’inspirait de l’expérience de Bill Clinton au sein du Parti Démocrate et s’est caractérisé, comme son modèle, par une distanciation à l’égard du mouvement syndical et l’adoption de politiques néolibérales.

Mais le congrès de 2005 du Parti Québécois rejette cette approche. Une solide majorité attribue plutôt l’échec électoral au fort taux d’abstentions et l’impute à la dérive néolibérale du parti depuis la politique du Déficit zéro et à sa tiédeur sur la question nationale. Les militantes et les militants corrigent alors le tir et ramènent le parti sur ses positions sociales-démocrates traditionnelles, tout en réaffirmant la nécessité de l’indépendance nationale pour la réalisation de ce programme. Ils proposent la tenue d’un référendum le plus tôt possible dans un premier mandat. C’est sur cette base que se scelle l’alliance entre les courants sociaux-démocrates et indépendantistes au sein du parti.


Sans blague... On croirait pratiquement que ce pseudo "club politique" est financé par les adversaires du Parti Québécois...

Ce qui est extraordinaire, c'est que plus le PQ s'alignera sur ce ramassis infect de socialo-syndicalistes préhistoriques, plus il agira à titre de repoussoir pour une majorité grandissante de l'électorat québécois.

Et ça, l'homme libre ne peut que s'en réjouir...

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