This is just so brazen it's almost charming. Years of crying poor over the alleged "fiscal imbalance," how they couldn't afford to provide essential public services and it was all la faute du fédérale, how "the feds have the money but the provinces have the needs," and what do they do? They use the money to cut taxes!...
Marvellous. Taxpayers in the rest of Canada pay higher taxes, so that Quebec's can pay lower. Companies in Ottawa get to subsidize their competitors in Hull.
Of course, if the PQ gets in, they'll use the same money to pay for a referendum, so...
Questionné à savoir s'il sentait actuellement le pouvoir majoritaire lui glisser entre les doigts, M. Charest a seulement répondu qu'il avait «un très bon sentiment pour sa campagne».
«Au Québec, c'est connu, les sondages ont des marges d'erreur qui sont très importantes», a dit le chef libéral.
À un journaliste qui lui a demandé s'il avait bien dit que les sondages n'étaient pas fiables au Québec, il a répondu «oui, je le crois».
Depuis trois jours, Jean Charest répète dans tous ses discours et ses points de presse que Mario Dumont a prouvé, au cours du débat des chefs, qu’il n’était pas assez responsable pour devenir premier ministre du Québec. Et je me demandais : «Pourquoi diable dit-il cela, alors que de toute façon, il n’y a aucune chance que Dumont devienne premier ministre le 26 mars? À moins que…»
À moins que… De toute évidence, ce que révèle le sondage Léger Marketing du Journal de Montréal et de TVA ce matin, les libéraux l’avaient déjà vu dans leurs propres enquêtes.
Une des meilleures anecdotes de ma campagne, jusqu'à maintenant? Sans doute la visite de Jean Charest au Salon de quilles St-Pascal, aux Galeries de la Canardière, le 28 février dernier.
Lieu défavorisé. À l'entrée, il y a foule. Des «aînés», comme on disait sur le programme. Une femme fait un très gros calin à Jean Charest et à certaines personnes dans son entourage. Plus tard, un homme se présente avec son téléphone et se place à côté de l'épouse du premier ministre, Michèle Dionne. Jean Charest s'insère dans le champ de la caméra. «Non, pas vous, c'est avec elle que je veux me photographier», lance-t-il.
[...] Dans les allées, le jeu s'arrête. Je croise M. René Beaulé, resté assis avec son épouse. Lui demande : «eh bien, vous avez de la grande visite!» —«Ah, lance-t-il, s’ils peuvent s’en aller, qu’on joue aux quilles! De toute façon, moi, je vote pour Mario.»
- Je m’excuse mais la comparaison n’est pas bonne. Si vous étiez comme moi un salarié qui se fait manger la moitié de sa paie, et qu’il arrive avec un compte d’Hydro qui à toutes les estick d’années augmente, je ne comparerais pas ça de la même manière. Je pense que je préférerais être en Alberta. Qui s’enrichit? Les compagnies ou nous autres les payeurs de taxes?
- Je vous donne un exemple, a répondu M. Charest. En 2005, avec 3% d’exportation de son énergie, Hydro-Québec a fait 30% de ses profits. C’est pour ça que ça devient intéressant.
- Ça n’a pas empêché l’augmentation de nos comptes d’Hydro.
- Mais personne ne propose de geler non plus les comptes. L’électricité se paie moins cher au Québec.
- Mais moi, je ne vois pas où je m’enrichis. Nos comptes d’Hydro augmentent à toutes les maudites années. À quoi ça sert d’agrandir et de vendre ailleurs si ça me coûte toujours plus cher.
- L’électricité au Québec coûte à peu près 60% moins cher qu’en Ontario.
- Mais on est loin de s’enrichir. Nous, les payeurs de taxe, on est loin de s’enrichir. On s’appauvrit. C’est vrai que les compagnies s’enrichissent. Regardez les maisons qui se bâtissent et les voitures qui se promènent. Il y a de l’argent sur la route. Des cabanes de 1 ou 2 millions, il y en a en masse (…) Nous autres, on déménage, on rapetisse nos maisons à cause du compte de taxe d’Hydro, du compte de taxe scolaire, du compte de taxes municipales qui augmentent. (…) On s’enrichit, nous?
- Il faut faire en sorte qu’on puisse baisser les impôts de manière…
- Comment vous avez dit à votre denier mandat… On va baisser les impôts…
- On a fait 65% du chemin.
- Moi, j’ai perdu du pouvoir d’achat en maudit. Vous êtes mieux de rien dire parce que ca me coute trop cher.
- On a fait 65% du chemin depuis qu’on a été élu. On va atteindre la moyenne canadienne. On va y arriver en tenant compte de nos moyens financiers.
- Allez-vous les baisser, les impôts? Vous seriez dû!
- Dans notre plan, on est les seuls à dire qu’on va le faire graduellement. Merci
Autre signe du relâchement et du manque de rigueur de la campagne libérale, M. Charest s’était engagé à rencontrer la Fédération québécoise des municipalités, qui avait réuni près de 200 municipalités «dévitalisées», celles qui n’ont perdu leur principale activité économique.
M. Charest a tout simplement annulé sa participation prévue pour hier matin et a voulu se faire remplacer par la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau. «Elle les a remplacés et elle a très bien fait ça», disait M. Charest en point de presse.
Seul ennui, la FQM a refusé de rencontrer Mme Normandeau : ils avaient invité le Premier ministre et ils voulaient voir M. Charest. Celui-ci nous a donc raconté une belle rencontre qui n’a jamais eu lieu. Résultat : un premier ministre qui dit n’importe quoi et des maires vraiment en colère.
Les urgences des deux principaux hôpitaux de la région de Lanaudière sont débordées. Le centre hospitalier régional de Lanaudière, à Joliette, et l'hôpital Pierre-Le Gardeur, à Lachenaie, sont aux prises avec des taux d'occupation qui approchent respectivement les 350 % et 200 % de leur capacité normale d'accueil.
Alors que le permis de l'hôpital à Joliette permet d'avoir 18 personnes sur des civières à l'urgence, ils étaient 62 patients à attendre des soins. Plusieurs cas de gastroentérite et de grippe sont en partie responsables de cet achalandage.
De son côté, l'urgence de l'hôpital de Lachenaie permet d'accueillir 36 patients sur des civières, mais 67 patients s'y entassaient mercredi et 33 autres se trouvaient dans les unités de débordement. La lourdeur des cas explique toutefois l'importance de cette affluence.
Mario Dumont a réussi à tourner à son avantage le débat télévisé d’hier soir, tandis qu’André Boisclair a été jugé le plus sévèrement, selon un sondage éclair effectué à l’issue des deux heures de confrontation.
Quarante-deux pour cent des répondants estiment que le chef de l’Action démocratique a eu une excellente ou une très bonne performance. Une proportion semblable, soit 41 % des participants, estiment qu’il a été le plus convaincant des trois chefs.
Jean Charest et André Boisclair se retrouvent clairement derrière leur adversaire adéquiste : 30 % des répondants jugent que le premier ministre a été le plus convaincant et 21 % portent le même jugement sur le chef du Parti québécois.
En revanche, près d’un répondant sur deux, soit 45 %, jugent André Boisclair passable ou médiocre, contre 34 % pour Jean Charest [...]
La désinvolture avec laquelle Mario Dumont a traité une délicate question de sécurité publique va le hanter pour le reste de sa carrière, a prédit le chef libéral Jean Charest.
Selon M. Charest, le chef adéquiste s'est comporté de façon malhonnête en brandissant, durant le débat des chefs, des notes internes du ministère des Transports révélant des problèmes structuraux que présentait le viaduc de la Concorde, à Laval.
