Déclaration de Point de bascule à propos de la plainte rejetée par la Commission canadienne des droits de la personne - un édito signé Jean-Jacques Tremblay
Le pourquoi de notre plainte
Si Marc Lebuis et Point de bascule ont porté plainte contre l’imam Al-Hayiti à la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP), c’était avant tout pour démontrer que les membres de cette même commission ont beaucoup plus à voir avec l’activisme politique qu’avec l’impartialité du juge. Comme le refus d’enquêter la plainte le prouve, la CCDP, comme la plupart des commissions provinciales des droits de la personne, est pilotée par des individus en état d’ébriété idéologique avancé. Les membres de la CCDP, des anti-Occidentaux doctrinaires, témoignent en effet d’une faillite morale absolue. Jour après jour, ils mettent en pratique une vision du monde absolument grotesque, une vision qui a été façonnée ces dernières décennies dans les cénacles « académiques » les plus radicaux, là où des privilégiés, dégagés de toute responsabilité face au réel et portés par une incompréhensible haine de soi, ont progressivement donné une forme systématique à des aspirations en dernière instance irrationnelles, autoritaires, arbitraires, anti-libérales et hystériques.
La triste réalité des choses, c’est que la Commission canadienne des droits de la personne ne s’active tout simplement pas à faire appliquer les droits de la personne. Au contraire, elle détourne activement et constamment ces mêmes droits, et ce, de manière à s’acharner sur ce qu’elle a déclaré être ses ennemis. La CCDP, détraquée, n’est aujourd’hui rien de moins qu’un projet politique surréaliste visant à imposer une notion du « Bien » qui s’oppose résolument au sens commun, aux traditions libérales ainsi qu’à la définition même de la sagesse. La CCDP, au final, gère les plaintes qu’elle reçoit selon qu’elles sont utiles ou non à la réalisation de ses ambitions politiques radicales. La Commission n’est pas un organisme impartial, c’est un bureau d’ingénierie ethnique, religieuse et sociale aux comportements absolutistes, sélectifs et illogiques.
La vérité, c’est que s’il y a un lieu où la CCDP devrait enquêter, eh bien ça serait avant tout dans ses propres bureaux. La CCDP pratique en effet la discrimination à une échelle rarement vue, persécutant le moindre plouc surpris à faire l’éloge de son chapelet en sirotant un thé à la menthe, et s’attaquant au moindre quidam ayant oublié de mentionner que le Coran n’est rien de moins qu’un véritable tapis de roses. Définitivement, la Commission est atteinte de relativisme culturel radical, d’ethno-différencialisme forcené et de racialisme éhonté. Ayant transcendé les fondements mêmes du libéralisme politique et juridique, elle agit tout simplement comme si les individus n’étaient pas, au Canada, égaux en droit. Les plaintes qui lui sont adressées sont ainsi jugées selon le style vestimentaire et l’orientation politique et religieuse des acteurs concernés, et non pas selon la teneur de leur contenu. Alors que tout ce qui est occidental peut être bafoué, persécuté et discriminé, tout ce qui est moindrement exotique, et surtout islamique, obtient les coudées franches pour proférer des insanités haineuses envers la majorité et les autres minorités, de même que pour poursuivre et harceler gratuitement quiconque a commis le crime de ne pas avoir un poster de Yasser Arafat dans son salon ou encore de ne pas avoir nommé un imam « modéré » sur le conseil d’administration de sa PME familiale.
L’imam Al-Hayiti
Pur produit d’idéologies politico-religieuses étrangères, l’imam salafiste montréalais Al-Hayiti est un islamiste radical homegrown, qui aspire à suivre à la lettre les commandements divins du Coran. Il fait ainsi la promotion d’un islam rigide, pur, orthodoxe, littéral et rigoriste. Tous les propos haineux énoncés par Al-Hayiti et dénoncés par Point de bascule se retrouvent aussi texto dans les livres saints de l’islam. Au final, Al-Hayiti ne s’est retrouvé dans l’eau chaude que parce qu’il a pris le risque d’enregistrer et d’écrire en français des assertions que plusieurs imams d’ici se contentent sagement de prononcer à la mosquée. L’imam Al-Hayiti se démarque ainsi parce que, contrairement à de nombreux collègues, il a pris la décision de se médiatiser dans une langue que l’on peut comprendre. Et contrairement à d’autres qui, à travers de sinueuses arabesques, soutiennent à peu près les mêmes positions, Al-Hayiti est particulièrement franc et direct, ce qui pour Point de bascule en faisait le moyen parfait pour révéler au grand public les méthodes on ne peut plus douteuses de la CCDP.
Il est à noter que Point de bascule ne souhaite pas, en dernière instance, que la CCDP fasse dorénavant mieux son travail de censeur. Nous ne souhaitons pas ré-éduquer la CCDP. Tout simplement, nous souhaitons qu’on enlève à cette institution les pouvoirs de censure qui lui sont accordés (article 13). Ces pouvoirs, en eux-mêmes beaucoup trop flous et étendus, deviennent en effet absolument aberrants et inacceptables quand ils se retrouvent dans la boîte à outils d’activistes en mission. Au final, le rejet de la plainte de Point de bascule témoigne d’une seule chose : de la nécessité de réduire radicalement le champ d’action de la CCDP, un organisme désaxé à tous les niveaux.
CCDP : le fond de la patente
Si les membres de la CCDP ont accepté de faire le boulot qu’ils font, c’est probablement un peu pour le caviar, mais c’est assurément beaucoup pour le plaisir d’œuvrer à l’avancement d’un agenda politique, le leur, qui est celui de ré-éduquer les majoritaires à coups de bâton, et ce, en faisant fi de leurs droits et libertés les plus fondamentaux. Si les membres de la CCDP ont refusé d’enquêter la plainte de Marc Lebuis, ce n’est pas, malgré leur rhétorique, parce qu’ils ne croyaient pas que les propos de l’imam Al-Hayiti étaient bel et bien haineux. Tout simplement, les membres de la CCDP ne percevaient pas la plainte de Marc Lebuis comme étant compatible avec leurs propres intérêts politiques. En réalité, la CCDP ne travaille pas vraiment à protéger les droits de la personne. Ses membres ne souhaitent qu’une chose : s’acharner sur les majorités. C’est leur projet, c’est leur idéal politique. Voilà tout. La CCDP, des tonnes d’exemples le prouvent, ne fait que travailler à exaucer les vœux politiques radicaux de ses membres et partisans, des vœux qui par ailleurs semblent entièrement compatibles avec ceux de la mouvance islamiste/islamique. Un vrai petit club privé.
Islamisme et liberté d’expression
Et soulignons qu’au bout du compte, les problèmes sociaux et politiques causés par l’islam, une tradition religieuse qui secrète naturellement et organiquement ce qu’on appelle l’islamisme, ne se régleront pas à travers la multiplication de comités de censure même impartiaux, ou encore grâce à un État qui assumerait enfin son rôle de directeur de conscience. Au contraire, l’idéologie islamiste se déplaçant bien évidemment à dos d’homme, la solution à cette problématique concerne étroitement l’orientation de nos politiques d’immigration, et repose en dernière instance sur la volonté et la capacité des principaux acteurs de notre société d’assumer ouvertement et fièrement les valeurs et les traditions occidentales qui ont permis de faire de ce bout de continent un des endroits les plus vivables et les plus authentiquement tolérants au monde.
La liberté d’expression est une valeur fondamentale de l’Occident libéral, et le fait même qu’elle puisse être niée à des islamistes radicaux serait, en quelque sorte, une victoire pour tous ceux qui souhaitent saper les fondements de la démocratie et du libéralisme politique. De même, la censure et la répression institutionnelle tendent à donner une légitimité plus ou moins grande à ceux qui en sont victimes, même s’ils le méritent. Tant qu’à être plongés dans la situation débile qui est malheureusement la nôtre, mieux vaut, en dernière instance, des imams qui disent des folies en public que des imams qui disent les mêmes choses à l’ombre de leurs mosquées, cette fois à l’abri du regard public. Les propos de l’imam Al-Hayiti ne sont que le symptôme d’un problème beaucoup plus profond, un problème qui commence avec le fait même qu’il ait ici des fidèles, et qui s’étend jusqu’à notre incapacité chronique à affirmer nos propres valeurs, et ce, même devant la bestialité la plus virulente.
En conclusion
Les dires de l’imam Al-Hayiti étaient, hors de tout doute, les propos les plus haineux et méprisants qu’un individu puisse tenir. Ils incitaient de plus, d’une manière pratiquement directe, à la violence. Mais au fond des choses, le problème, ce n’est pas qu’Al-Hayiti puisse ou non dire ce qu’il a dit. Le véritable problème, c’est qu’Al-Hayiti puisse le dire alors que d’autres se sont déjà fait condamner ou harceler par la CCDP pour des propos beaucoup plus anodins. En refusant de même enquêter la plainte de Point de bascule, la CCDP s’est définitivement enlevée d’elle-même le droit moral de censurer et d’enquêter, à l’avenir, à peu près tout ce qu’elle a déjà censuré et enquêté par le passé. Car côté « discours haineux », la CCDP agit définitivement avec la logique du deux poids deux mesures, taxant de haineux les discours les plus bénins tout en exonérant les discours les plus haineux, et ce, selon les intérêts de sa vision du monde absolument tordue. Et si une chose est certaine, c’est qu’à la Commission canadienne des droits de la personne, tous les moyens semblent être bons pour arriver à ses fins.
Soulignons en passant, pour conclure, la proposition d’Ezra Levant : « Fire. Them. All. ». Eh oui ! Pourquoi pas… Ils n’auront qu’à aller enseigner la sociologie. La CCDP est une nuisance. C’est un organe d’épuration, aux critères étranges, qui mène, au frais du contribuable, sa propre guerre idéologique.
20081219
Deux poids, deux mesures
20070710
The Enemy Within
LES ENNEMIS INTÉRIEURS
Richard Martineau
10/07/2007
J'ai une petite question pour vous: accepteriez-vous d'héberger quelqu'un qui rêve de foutre le feu à votre maison et de tuer votre famille ?
Probablement pas. J'imagine que vous passeriez votre tour...
Alors voulez-vous me dire pourquoi nous continuons de protéger les droits d'une bande de tarés qui rêvent de détruire notre société?
Pourquoi nous abritons ces gens, pourquoi nous les accueillons à bras ouverts?
Prenez ce qui se passe en Angleterre, par exemple. Selon un récent sondage, 37% des musulmans britanniques âgés de 17 à 24 ans aimeraient vivre sous le terrible régime de la charia plutôt que sous la loi britannique. Imaginez...
Ces gens-là rêvent de détruire la démocratie, ils le répètent régulièrement dans leurs mosquées, mais on ne peut rien faire contre eux, car cette bande d'illuminés sont protégés par le système de lois qu'ils rêvent justement de foutre par terre!!!
Ils profitent de la liberté d'expression pour dire qu'il faut détruire la liberté d'expression.
Ils profitent de la liberté de religion pour dire que ceux qui croient à un autre dieu que le leur méritent la mort.
Bref, ils profitent de la tolérance de leurs concitoyens pour vomir leur intolérance. Est-ce assez tordu, comme situation?
Et on est là, à protéger ces malades mentaux, à dire qu'ils ont le droit de s'exprimer et le droit d'être différents...
Savez-vous ce que ces fous feraient de notre sacro-sainte liberté d'expression et de notre sacro-saint droit à la différence si jamais ils prenaient le pouvoir?
Ils se torcheraient avec!
Un repartage terrifiant
Dimanche soir dernier, sur le réseau CNN, la journaliste Christiane Amanpour présentait un reportage terrifiant sur les extrémistes islamistes qui habitent en Angleterre.
Là-bas, les fous d'Allah ne se cachent même pas pour crier leur haine de l'Occident. Ils le disent face à la caméra... «Tous ceux qui insultent l'Islam méritent de mourir!»
«À bas le système de droits! Tous les gens devraient vivre sous la charia!»
«Nous sommes en guerre, je suis un soldat et mes frères d'Al-Qaïda qui ont commis des attentats-suicides sont des martyrs!» On fait quoi avec ces gens-là?
On continue d'utiliser les lois qu'ils exècrent et qu'ils méprisent pour les protéger, ou on les fout dehors à coups de pieds dans le cul?
Comme le disait Abraham Lincoln: «La Constitution n'est pas un pacte de suicide.»
En d'autres mots: c'est bien beau, protéger la liberté d'expression et la liberté de culte, mais il ne faut pas que les droits constitutionnels servent à protéger les gens qui veulent renverser le système et détruire la Charte des droits !
Il ne faut pas donner à nos ennemis la scie qui leur permettra de scier la branche sur laquelle nous sommes assis!
Méchant dilemme
«La portée de la Charte des droits devrait-elle être limitée? Les démocraties sont-elles obligées de protéger les droits des gens qui souhaitent sa mort?» Avouez-le, c'est une méchante question...
Une question extrêmement difficile, que nous devrons tous nous poser un jour. Bientôt. Demain.
20070709
20070708
Jihadists Against Climate Change
PRAYER PLEA OF 'BOMBER'
07/07/2007
TERROR suspect Kafeel Ahmed asked his family to pray for him hours before he crashed a burning Jeep into Glasgow Airport.
Police believe his phone calls to them in India were coded messages referring to the failed Central London car bombs and to the Scottish attack.
Police in India were yesterday questioning his father Maqboo, mother Zakia, both doctors, and student sister Sadia about the phone calls. In the first message on May 5, according to the Times of India newspaper, Ahmed said: "I am involved in a large-scale confidential project. It is about global warming. I cannot reveal the details.
"The project has to be started in the United Kingdom. Various people from various countries are involved in this. There is an Indian with me and he is helping me out. He has given his car to me for travelling."

20070706
Guess who's back ?!?
Thats right! He's been spotted again!

20070704
The Taliban Show
Exécution publique d'une femme afghane par les talibans. Son crime: avoir tué son mari alors que celui-ci tentait de la tuer.
« Les talibans sont l'ennemi des États-Unis, ils ne sont pas l'ennemi du peuple afghan. »
- Anabelle Berkani, Étudiante au baccalauréat en Science politique à l'UQAM
20070629
Iran: Regime Change
L’Iran, régime aux pieds d’argile
Chahdortt Djavann
28/06/2007
La crise nucléaire iranienne n’aura pas de fin heureuse. Les mollahs veulent la bombe et ne reculeront devant rien. Plusieurs années de « dialogue », de gesticulations diplomatiques, de politique de « la carotte et du bâton » et, surtout, l’inefficacité des sanctions ont prouvé la détermination du régime islamique et la faiblesse de la diplomatie face à un régime qui poursuit un but bien précis : exporter son idéologie islamique totalitaire (ce que l’Occident nomme l’« islamisme »).
La bombe atomique est le meilleur garant de ce projet. Nul n’ignore le rôle du pouvoir iranien dans l’expansion mondiale de l’islamisme, son aide économique, militaire et logistique au Hamas, au Djihad islamique, au Hezbollah, aux milices irakiennes, mais aussi à al-Qaida et à la mouvance islamiste mondiale, qu’elle soit sunnite ou chiite, qu’elle soit djihadiste ou terroriste. Ce régime a eu aussi, via ses agents d’influence, un rôle néfaste dans les banlieues européennes.
Ahmadinejad n’est qu’un agitateur, une marionnette au service des vrais dirigeants iraniens, comme le fut, en son temps, Khatami, qui jouait le rôle de la marionnette paisible et rassurante. Le guide suprême et absolu, Khamenei, le président du Conseil de discernement islamique, Rafsandjani, et le Conseil des gardiens contrôlent tout le pouvoir. Le président iranien n’a qu’un pouvoir limité et surveillé par ces instances non élues, et il est révocable.
Dans un essai que je viens de terminer, j’analyse, entre autres, la structure et la nature du régime iranien et montre pourquoi il ne se conformera pas à la culture de la dissuasion nucléaire, mais se lancera dans l’expansion du terrorisme nucléaire pour ac-croître l’influence mondiale de son idéologie. À l’heure actuelle, le pire scénario est à craindre. Du côté américain, des forces navales importantes se déploient dans le golfe Persique, avec des porte-avions à propulsion nucléaire, et du côté iranien, le Corps des gardiens de la révolution, qui dépend directement du guide suprême, renforce sa capacité à agresser des navires de guerre et à perturber la circulation du pétrole dans le détroit d’Hormuz, itinéraire maritime par lequel transitent les deux cinquièmes de l’approvisionnement quotidien en pétrole dans le monde.
Je suis de ceux qui pensent qu’il faut empêcher à tout prix ce régime de se doter de l’arme nucléaire, car déjà sans la bombe sa capacité de nuisance fait peur, non seulement au Moyen et au Proche-Orient, mais aussi en Europe avec le terrorisme. En outre, la course aux armements nucléaires des autres pays dans une région où la situation est explosive sera un sérieux danger non maîtrisable. L’Europe sera la première à en subir les conséquences directes et indirectes.
Il est temps d’en finir avec la realpolitik cynique et l’intérêt économique de quelques multinationales. Il est peut-être encore temps d’éviter le pire : la guerre. La clé de toutes les crises dans la région est l’Iran.
C’est le pays le plus important géographiquement, stratégiquement, le plus riche par ses ressources pétrolières et gazières, et le plus influent par son idéologie islamique. Le problème n’est pas seulement le fait que l’islam soit la religion d’État, le problème est que l’islam est l’État et que l’islam n’est plus une religion, mais une idéologie pensée, construite au service des dirigeants iraniens. Cette idéologie, pire que celle du communisme ou du nazisme, a des ambitions mondiales et veut implanter le drapeau de l’islam politique dans le monde, comme l’a proclamé souvent le guide et récemment repris Ahmadinejad.
On peut penser folle cette ambition ; celle du nazisme l’était tout autant. Il est pourtant possible de renverser le régime des mollahs plus rapidement qu’on ne l’imagine. Pour cela il faut le soutien absolu de l’Occident.
Le régime est plus fragile qu’on ne le croit. Le peuple iranien, à part ceux qui font partie du noyau dur du régime, lui est hostile ; cela fait des années que le peuple espère son renversement. Les Iraniens se sont mordu les doigts et, dans leur immense majorité, ils regrettent le régime du chah.
La seule personne capable de prendre le leadership, la seule personne légitime aux yeux du peuple iranien est l’héritier du chah, son fils. Et les mollahs savent que seul l’héritier des Pahlavi peut rassembler les Iraniens. C’est pourquoi le régime a inventé ses faux opposants qui, trente ans après la chute du chah, ne cessent de le condamner tout en ne faisant qu’une critique modérée des atrocités commises par le régime islamique.
Ces faux opposants dénoncent l’ingérence occidentale, alors que le droit d’ingérence, lorsqu’un peuple est pris en otage par un régime totalitaire qui menace par ailleurs la paix dans le monde, est un devoir. J’ai réfléchi longuement, car je ne suis pas royaliste par conviction. Je suis une républicaine laïque et démocrate, mais une monarchie constitutionnelle en Iran, à l’image de celle de l’Espagne, est la seule porte de sortie pour éviter une guerre aux conséquences néfastes.
Si l’Europe et les États-Unis soutiennent sans équivoque le renversement du régime islamique, il ne tiendra pas plus de quelques mois. La crise économique, l’inflation, la privation des droits les plus élémentaires ont poussé le peuple iranien à bout. Il existe quelques moyens pour ébranler le régime des mollahs et leur idéologie.
Mais l’Occident sera-il capable de s’unir, de renoncer à ses intérêts pendant quelques mois et de faire pression sur la Chine et la Russie ? Et pourtant, l’Occident, surtout l’Europe, aurait tout à gagner, y compris économiquement, à ce qu’un régime pro-occidental soit instauré en Iran. Sans les pétrodollars iraniens dépensés à foison, l’islamisme dépérirait en Irak, au Liban, en Afghanistan, en Turquie, en Afrique, ainsi que dans les pays du Maghreb, et la paix entre Israël et la Palestine deviendrait possible.
Puissent ces paroles être entendues par les dirigeants occidentaux.
20070625
20070618
Hamastan [2]
The Secret of Gaza
David Frum
August 16, 2005
Il Foglio
Why is Ariel Sharon evacuating Gaza?
It is not because he believes that a decent Palestinian state will emerge after the Israelis withdraw. Nobody believes that. The almost universal consensus among experts on the region is that post- occupation Gaza will become a Mediterranean Somalia: an unstable failed state in which gangs compete for power and extremist Islam finds a sanctuary.
Nor was Sharon responding to international pressure. His plan for unilateral evacuation surprised and displeased the United States and the European countries. They wanted Sharon to negotiate with Abbas. They wanted the deal to involve all the Palestinian territories, not just Gaza. And they wanted the whole thing to happen very, very slowly.
Israel’s strategic situation did not force Sharon’s hand: Israel was more than capable of holding Gaza for years to come. Domestic public opinion is not the explanation: Sharon won Israel’s 2003 elections by opposing a Gaza withdrawal.
So why, why, why?
Let me try a theory.
Israel is the victim of an organized international hypocrisy.
After the experience of the 1990s, few people retain any illusions about the likely character of any Palestinian state. The Palestinian leadership is corrupt through and through. The only effective opposition to that leadership is violent and extremist. Palestinian public opinion utterly rejects coexistence with Israel. A Palestinian state, whatever its borders, will wage terror war against Israel – and give sanctuary to Islamic extremists from around the world. It will murder Israelis and threaten the security of Europeans and Americans.
European and American political leaders recognize this depressing fact. But they also recognize that Palestine issue has excited passions throughout the Muslim world – and among Muslim minorities in the West. These leaders believe that if they want to quell Muslim extremism, they must be seen to work toward the creation of a Palestinian state.
In Charles Dickens’ novel David Copperfield there is a character who answers every request with a sigh: Ah, if it were up to him, he would of course say “yes” with pleasure – but his partner, Mr. Jorrocks, is so very difficult ….. In just such a way, European and American political leaders favor a “peace process” that moves the Palestinians ever closer to statehood, without ever quite reaching it; a process that positions the Israelis as the Mr. Jorrocks of the world.
Ariel Sharon has decided to put an end to this play.
The world wants a Palestinian state? Very well – let them have it. And the result, as we are seeing, is something close to panic in the foreign ministries of the West. Not just the West: the Middle East too. The Egyptians do not want a Hamas state on their borders. They had expected Ariel Sharon to place a cordon between Egypt and Gaza. He has said he will not do so – that he is leaving the job up to the Egyptians. And indeed last month Israeli Defense Minister Shaul Mofaz announced that 750 Egyptian soldiers would soon arrive to replace the Israeli Defense Forces.
Is this Egyptian role on the border a precursor to a larger Egyptian role within Gaza? Egypt after all remains far more vulnerable to Islamic extremist ideology than Israel. The Egyptian authorities have crushed the extremist movement within their borders. Do they wish to see a jihadist state emerge on their borders? It seems unlikely.
Could it be that Sharon is calling the bluff of Western governments and the Arab states? By creating the very Palestinian state that those governments and those states pretend to want but actually dread – Sharon is forcing them to end their pretense and acknowledge the truth:
The Palestinian leadership is incapable of creating a state that can live at peace with anyone, not Israel, not the other Arab states, not Europe, not the world. Somebody else must govern the restless and violent Arab-majority territories west of the Jordan River. Israel has suffered four decades of condemnation for doing the job. Sharon is now resigning the task to anybody else who would like to step in and take over the job. Nobody wants to. But Egypt and Jordan may soon realize that they have no choice. If there is a secret behind Sharon’s plan – that is it.
=> À lire également: "Gaza explained" par David Warren
20070614
Citation du jour [14.6.07]
«L’armée israélienne débarque en force, fait le ménage, place notre territoire sous la tutelle d’un organisme comme la Ligue arabe, puis se retire en cédant sa place à une force multinationale. À ce régime, peut-être que dans dix ans nous recommencerons à nous comporter comme des êtres humains.»
- Bashir Rayès, économiste palestinien
Il n'est pas le premier Palestinien à souhaiter ouvertement l'intervention de Tsahal cette semaine...
Hamastan
This is the logical consequence of the fraudulence of "Palestinian nationalism". There has never been any such thing. There is no evidence anywhere in the "Palestinian Authority" that anyone there is interested in building a state and running it. In conventional post-colonial scenarios of the Sixties and Seventies, liberation movements used terrorism as a means to advance nationalism. By contrast, Arafat's gang used nationalism as a means to advance terrorism. With him out of the way, it was deluded to assume that the "Palestinian people" would stick with a bunch of corrupt secular socialists with little appeal to anyone other than French intellectuals and Swiss bankers. The Mahmoud Abbas types play well on CNN and in EU subsidy negotiations, but because "Palestinian nationalism" was always bogus it's no surprise that the population of Gaza would seek a real identity elsewhere. In the Islamism of Hamas, they have found it. And, if it causes problems for all those Arab League deadbeats who promoted the pseudo-struggle of the "Palestinian people" for their own ends, well, they should have thought of that before they loosed this particular genie.
20070612
Gaza
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What's going on in Gaza is both good and bad. It's good for Israel insofar as it lays bare for the world to see that there is no actual nationalist culture among the Arabs of Palestine. There is a tribal and sectarian culture that, left to its own devices, gives rise to militias that battle for supremacy in Gaza's weak-state environment. There used to be two sources of (loose) control over Gaza: Yasser Arafat and the Israeli occupation. In less than a year they both disappeared. Now there is factional chaos, and this Hobbesian state of affairs benefits Israel in three major ways: in degrading international sympathy for the Palestinians; in galvanizing Israeli public opinion against making concessions to the non-entity that is the Palestinian Authority; and the manner in which the Palestinians are degrading their terrorist capabilities by fighting each other instead of against the IDF and Israeli civilians.
Those are the good things. The bad thing is that groups like Hamas and Islamic Jihad are now firmly in the Iranian orbit — IJ is probably mostly funded by Iran, and the mullahs are Hamas' largest donor. That money isn't provided out of ideological solidarity — it is payment for terrorism and jihad. Iran is feverishly trying to build up a network of alliances and proxies to wage its battles for it and to make the Israeli and American presence in the Middle East as costly as possible. So it funds (and in some cases arms) Hezbollah, Hamas, Islamic Jihad, the insurgency in Iraq, the Taliban remnants in Afghanistan, and helps prop up the Assad regime in Syria. The boldness of Hamas and IJ isn't just a story about Palestinian civil war — it's a story of continued Iranian cooption of terrorist groups and their battles in the Middle East in a larger war against Israel and America.
20070503
Planète islamiste [Fatima Houda-Pepin]

Publié dans La Presse d'aujourd'hui:
«Planète islamiste»
Fatima Houda-Pepin
Députée de La Pinière à l'Assemblée nationale du Québec, Mme Fatima Houda-Pepin était l'invitée le 18 avril dernier de l'Institut d'études des femmes, de l'Université d'Ottawa. Voici un extrait résumé de sa conférence sur la question de l'intégrisme politico-religieux.
Née au Maroc, pays où l'islam est religion d'État, j'ai baigné dans un milieu où la religion fait partie du quotidien. Elle est synonyme de foi, de chants, de musique et de joie. Les fêtes religieuses étaient l'occasion de retrouvailles familiales et mes amies juives et chrétiennes y participaient, comme moi aux leurs. Je pouvais circuler librement à la mosquée, tête nue, prier avec un foulard, par respect pour Dieu, sans que nul ne m'interpelle sur mes cheveux qui dépassaient.
Choc au Canada
Quel choc à mon arrivée au Canada, il y a 35 ans. J'y ai découvert des cercles d'endoctrinement où les femmes sont voilées entre elles, à l'intérieur de leurs propres maisons. Des organismes de prédication ont des ramifications au Moyen-Orient, au Pakistan, en Iran, en Europe et aux États-Unis.
Des imams formés à une école de pensée rigoriste, envoyés en mission et payés par l'étranger, propageaient un islamisme radical visant à isoler les musulmans de leur société d'accueil. Des messages appelaient au jihad et à la haine des infidèles, juifs, musulmans démocrates, ou chrétiens.
Deuxième choc: l'indifférence des pouvoirs publics. Dans la mesure où ces problèmes se vivaient à l'intérieur des communautés, pourquoi s'en mêler? Un déficit de connaissances de l'islam et des musulmans laissait les islamistes libres d'imposer leur vision.
L'islam du savoir et de la tolérance qui a marqué ma jeunesse au Maroc se transformait sous mes yeux, au Canada, en une camisole de force, réduit à une série d'interdits, imposés le plus souvent aux femmes. Puis, la perception qu'on a des musulmans se dégradera à la faveur d'images de violence venues du Moyen-Orient, d'Afrique, d'Asie, et plus près de nous, suite du 11 septembre 2001, des États-Unis.
Des groupes islamistes, profitant de l'indifférence et de la méconnaissance ambiantes, ont raffiné leurs stratégies. Ils sont parvenus à s'ériger en «porte-parole» des communautés, au grand désarroi des musulmans démocrates qui peinent à s'intégrer et ne demandent qu'à vivre en harmonie avec leurs concitoyens. D'où la vulnérabilité de ces communautés, dont la majorité silencieuse n'ose pas confronter les islamistes sur leur terrain. Un leadership fragmenté, de faibles structures communautaires et le sentiment d'exclusion des jeunes aussi contribuent à leur marginalisation. Pourtant leur contribution en capital humain, compétences, apport économique et culturel est considérable.
Lorsqu'on observe la montée des extrémismes religieux et les menaces qu'ils font peser sur des acquis gagnés de haute lutte, l'égalité entre les hommes et les femmes notamment, on ne peut rester silencieux. Adoptant, il y a près de 50 ans, une Déclaration des droits, le premier ministre d'alors, John Diefenbaker, avait déclaré: «Aucun Canadien ne tolérera le fanatisme.» La Charte des droits et libertés, dont on célèbre le 25e, est venue renforcer ces droits.
Déclaration ou Charte, le principe fondateur en société pluraliste qui se veut juste et équitable est de protéger les minorités contre les abus de la majorité. Or, l'extrémisme religieux s'impose d'abord à l'intérieur des minorités elles-mêmes.
C'est le cas de la charia que des intégristes ont tenté d'imposer à Toronto, en 1990, avant de reculer sous la pression des femmes musulmanes. Cette bataille a été gagnée à l'intérieur des communautés elles-mêmes, avant qu'elle fasse surface sur la place publique en 2003, avec un argumentaire et un plan de communication plus sophistiqués. Heureusement, l'Ontario a renoncé à ce projet.
Les intégristes, même combat
Parallèlement, les mouvances islamistes se sont propagées dans plusieurs pays musulmans où elles mènent une lutte contre les régimes en place, considérés comme corrompus, et contre l'Occident «infidèle» et moralement «décadent».
Cet Occident qui leur garantit des libertés religieuses est ciblé comme base arrière pour déstabiliser ces régimes politiques et du même coup, y faire reculer la démocratie. Dans cette logique, le Canada apparaît comme le ventre mou de l'Occident à cause des libertés fondamentales dont les extrémistes eux-mêmes jouissent.
La stratégie des islamistes, qu'ils avancent dans les cercles fermés, n'est pas l'intégration des musulmans au Québec et au Canada, mais leur intégration à une communauté sans frontières, une planète islamiste où un musulman doit être régi selon la charia, indépendamment du pays où il vit.
Un tel objectif passe par le contrôle des islamistes sur les communautés musulmanes et par leur reconnaissance par les autorités politiques, dont ils deviendraient les interlocuteurs officiels. Dans ce sens, toute avancée de ces groupes au plan juridique ou symbolique est un puissant levier pour imposer ultimement - au nom de la liberté religieuse - à une société sécularisée un modèle de gouvernance où la souveraineté de Dieu primera sur celle des hommes.
La Charte garantit «la liberté de religion». Mais de quelle liberté parle-t-on? Qui détermine, par exemple, les normes à imposer aux femmes en islam, religion où il n'y a pas de clergé, et où la relation avec Dieu est sans intermédiaire? Pourquoi endosser l'idéologie de ces groupes alors que la religion sur laquelle ils se basent ne leur donne aucune autorité pour le faire?
Une vraie menace
Les religions ont été instrumentalisées pour justifier inquisition, guerres, conflits interreligieux ou violations des droits de la personne. À notre époque, la vraie menace à la démocratie vient de la montée des extrémismes sous couvert de religion.
Qu'il s'agisse de la droite religieuse américaine, des radicaux se réclamant de l'islam ou de fondamentalistes hindous, partout la stratégie est la même: exploiter les libertés fondamentales dans le but de les subvertir.
Ces groupes, malgré leurs différences, ont deux objectifs en commun: saper les bases de la laïcité, au nom d'une certaine idée de Dieu et exercer une domination obsessionnelle sur les femmes, dont il faut contrôler le pouvoir de reproduction, ainsi que la liberté de pensée et de mouvement.
20070501
20070430
Le problème avec l'islam
Le Dr Tawfiq Hamid est un ex-membre de l'organisation terroriste Jamea'h al Islamyah. Il est aujourd'hui médecin et il vit en Occident ou il est l'initiateur d'un mouvement réformateur.
Le problème avec l'islam
Par le Dr Tawfiq Hamid paru dans Wall Street Journal, le 3 avril 2007
Traduit par Albert Soued pour http://www.nuitdorient.com
Titre Original : The Trouble With Islam
Il est triste de constater que l'ensemble de l'enseignement musulman tolère et encourage la violence.
Il y a peu de temps le brillant orientaliste Bernard Lewis a publié une brève histoire décrivant le déclin du monde islamique avec pour titre "Qu'est ce qui a mal tourné ?". Aussi étonnant que cela puisse paraitre, de nombreuses voix "progressistes" en Occident se sont élevées pour la dénoncer. Ces voix ne tenaient pas compte du fait que Mr Lewis disait implicitement que la situation avait été meilleure auparavant et pourrait s'améliorer dans l’avenir. Mais il est clair qu’aujourd'hui la situation n'est pas bonne dans le monde islamique.
Les femmes sont lapidées à mort et subissent l’excision. Les homosexuels sont pendus sous le regard approbateur des partisans de la Charia, le code légal de l'Islam. Les sunnites et les shiites s'entredéchirent tous les jours en Irak. Les mères palestiniennes enseignent à leurs enfants de 3 ans le monde idéal du martyr. On peut comprendre que les tenants de l'orthodoxie musulmane puissent rejeter ces accusations, mais on comprend moins que les "prêtres non-musulmans" du Siècle des Lumières se précipitent pour les absoudre.
Ces progressistes donnent comme argument la nécessité d'aller à la racine des problèmes. D'accord. Le terrorisme est la manifestation d'un malaise, et n'est pas le malaise lui-même. Mais les racines du terrorisme ne sont pas celles auxquelles pensent ces progressistes. Je suis un ancien membre de la Jamea'h al Islamyah, un groupe dirigé par Ayman al Zawahiri, n°2 d'al Qaeda. Je peux vous garantir que l'enseignement inhumain de l'idéologie islamiste peut transformer un esprit ouvert en un terroriste. Et on ne peut combattre le terrorisme musulman sans aller aux racines idéologiques de l'Islam radical. Et la principale racine de la terreur a comme nom le "salafisme", une version ultra-conservatrice et violente de la religion .
Il est vital de comprendre que le courant traditionnel et même principal de l'enseignement islamique accepte et encourage la violence. Ainsi la Charia permet de tuer les apostats, de frapper les femmes pour les discipliner, de pratiquer le prosélytisme en direction des non-musulmans. Elle permet de les convertir par la guerre ou de les placer dans un statut de protection, comme dhimmis, citoyens inférieurs. Notre loi islamique exhorte tout croyant à exterminer les Juifs, avant le Jugement Dernier. Le silence assourdissant de la majorité des Musulmans devant ces pratiques barbares est le témoignage évident qu'il y a une erreur à la base.
Le monde islamique est vraiment dans une situation difficile. On n'a pas d'interprétation du Coran rigoureuse sur le plan théologique qui puisse mettre clairement en cause les abus de la Charia. Ainsi une branche tolérante de l'Islam comme le soufisme ne fournit pas la base théologique essentielle qui pourrait annuler les proclamations cruelles des groupes salafistes. Ainsi depuis plus de 20 ans j'essaie de développer une théologie rigoureuse de l'Islam qui enseigne la paix.
Cependant, il est ironique et décourageant de constater que des intellectuels Occidentaux non-musulmans – qui soi-disant soutiennent les droits de l'homme – sont devenus des obstacles à la réforme de l'Islam. L'"islamiquement correct" en Occident est devenu un obstacle infranchissable pour la critique d'une Charia inhumaine. Ces Occidentaux trouvent des excuses au terrorisme islamique comme la pauvreté, le colonialisme, la discrimination, ou la création d'Israël. Alors quelle incitation les Musulmans ont-ils pour demander la réforme, alors que des Occidentaux dits "progressistes" ouvrent la voie d'un Islam barbare ? Si le problème n'est pas la croyance religieuse comme ceux-ci le disent, alors pourquoi les Chrétiens qui vivent en milieu arabo-musulman, dans les mêmes conditions que les Musulmans ne se livrent-ils pas à des campagnes de terrorisme à grande échelle?
De même, des politiciens et des universitaires occidentaux ont adopté le refrain que l'extrémisme islamique serait né du conflit israélo-arabe. Cette analyse ne convainc aucun esprit rationnel : le meurtre de 150 000 innocents en Algérie, l'assassinat de centaines de bouddhistes en Thaïlande, ou la violence inouïe entre shiites et sunnites en Irak ont-ils un rapport quelconque avec le conflit israélo-arabe ?
Les féministes occidentales se battent chez elles pour un salaire égal à celui des hommes et pour des chances égales. Sous prétexte de relativisme culturel, ces même féministes ne s'inquiètent pas du fait que les femmes dans le monde islamique soient battues, exécutées, subissent des mutilations génitales, ne puissent pas voter, conduire une voiture ou s'habiller comme il leur plaît.
La tendance à l'autocensure des Occidentaux dans leurs critiques empêche la réforme de l'Islam. Les Américains manifestent contre la guerre en Irak, mais s'abstiennent de toute réaction quand des terroristes enlèvent des innocents et les décapitent. Ainsi après les attentas de Madrid, des millions de citoyens espagnols ont manifesté contre l'ETA. Quand ils ont réalisé leur méprise et que c’était des Musulmans qui étaient derrière cette terreur, les manifestations ont cessé. Cette attitude envoie un message d'encouragement aux Islamistes radicaux afin qu'ils persévèrent dans la violence. L'apaisement des Occidentaux à l'égard des communautés musulmanes a exacerbé le problème.
Pendant la période de 4 mois qui a suivi la publication des caricatures de Mahomet dans un magazine danois, il n’y avait pas de manifestations de Musulmans. Après les excuses du magazine danois, des émeutes ont éclaté dans le monde entier. Les excuses ont été perçues comme une faiblesse et une concession par les Islamistes.
Pire que tout peut-être, est le sentiment anti-américain. Ce ressentiment est si profondément ancré dans l'identité individuelle qu'il a mené, consciemment ou non, de nombreux Occidentaux à soutenir moralement les ennemis de l'Amérique. Ces gens doivent comprendre que l'Islam radical est essentiellement anti-libéral, totalitaire et qu'il signifie la mort de toutes les valeurs occidentales. Les droits de l'Homme et la dignité dont nous bénéficions en Amérique ou ailleurs ne sont pas acquis.
Le dialogue inter-religieux avec les Musulmans n'a rien donné. On devrait exiger des organisations et des érudits musulmans qu'ils dénoncent sans ambiguïté le salafisme et la violence dans les mosquées, les écoles et les médias. On ne doit plus considérer comme "modéré" tout Musulman qui ne dénonce pas haut et fort les décrets inhumains de la Charia.
Tout cela rend notre travail plus difficile, nous autres Musulmans de la réforme. Quand les Occidentaux font des excuses "politiquement correctes" aux Islamistes, cela met en danger nos vies, en tout cas cela nous bâillonne. La Tolérance ne signifie pas accepter des atrocités sous le prétexte de "relativisme" culturel. Il est grand temps de voir, dans le monde libre, la réalité du salafisme en face, sinon c'est la réalité de l'Islam radical qui nous fera face.
20070407
America Alone - Mark Steyn [Interview]
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EXTRAIT NO. 1 America Alone: The End of the World
EXTRAIT NO. 2 Fallujah, then and now
EXTRAIT NO. 3 Loving thine enemy
EXTRAIT NO. 4 Franchising terror, mosque by mosque
EXTRAIT NO. 5 Sleeping Giant
20070329
Islamistes radicaux à Montréal
Faut vraiment nous prendre pour des cons...
Preuve de son "grand courage", allez voir sa réaction quand Immigration Canada a menacé de le déporter...
Pour en savoir davantage sur le sinistre Saïd Jaziri => ici et ici.