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20070709

Totalitarisme nouveau genre


"Kyoto, like global warming, is more political than scientific. Neither stands up to scientific scrutiny; both appeal to those who favour more state control and economic restrictions, and who favour redistribution of wealth and resources at the expense of the U.S. "

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THE MYTH OF KYOTO
Peter Worthington
09/01/2005


THROUGHOUT THE Cold War, until the final collapse of the Soviet Empire, there were always people in the West -- usually well-educated -- who believed in the good intentions of communism.

Universities were an incubator for Marxism and a benign view of Soviet altruism. When Sovietism became tainted after "aberrations" like crushing the Hungarian rebellion (1956) and the invasion of Czechoslovakia (1968), admiration was shifted to China and the humanitarianism of Mao Tse-tung. Until he was also discredited.

Such people tended to blame the West (i.e. the U.S.) for the Cold War, and figured if we disarmed, the Kremlin would also disarm, making the world safer.

When the Soviet Union imploded, I and others wrote that the types who once saw humanity in Marxism would now switch to the environment and see salvation for mankind in opposing those they felt were desecrating nature.

Out of this "instinct" emerged the Kyoto Accord -- the campaign to fight global warming which supposedly threatens the world, but is a myth.

One who combats the Kyoto/global warming myth is novelist Michael Crichton, whose new book, State of Fear, is a thriller laced with indisputable facts. Another is America and Europe by Canadian Craig Read. Both books should make those who espouse Kyoto feel foolish.

Kyoto, like global warming, is more political than scientific. Neither stands up to scientific scrutiny; both appeal to those who favour more state control and economic restrictions, and who favour redistribution of wealth and resources at the expense of the U.S.

New ice age

Warnings of global warming by the UN and select scientists are reminiscent of UN warnings around 1970 that a new ice age was approaching -- which it may well be, in a thousand years or so.

Like Crichton, Read notes that climate change is one of the least-understood sciences, involving the sun, atmosphere, oceans, land surface, ice sheets, the biosphere, cloud coverage, etc. -- all relationships impossible to gauge or predict in modelling programs by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) which advises the UN.

The more one examines global warming, the less likely it seems that carbon dioxide (CO2) emissions have anything but a negligible effect. The Kyoto agreement calls for developed nations to reduce CO2 emissions to 1990 levels, but okays poor countries continuing with fossil fuel emissions until they catch up to developed country emissions. Poor nations can even sell their "credits" to rich countries that can continue violating standards.

Does that make sense? Of course not. More, Kyoto seems an intricate scheme to redistribute wealth -- to hold back rich countries so poorer ones can catch up.

The U.S. has rejected Kyoto. That means it's dead.

No evidence

In fact, there's no evidence that CO2 is damaging to nature. Also, there is solid scientific evidence that CO2 lags average temperature rises by several centuries. CO2 levels were higher at the end of the last ice age (114,000 years ago) than during the much warmer period 43 million years earlier. CO2 levels are higher today than the relatively hot period 17 million years ago.

Scientifically, there seems little relation between CO2 levels and warmth. Cold summers and hot winters (and vice-versa) are far more likely to be cyclical -- nothing to do with SUVs or air conditioners.

From 1910-1945, temperatures rose slightly, then cooled between 1945 and 1975 -- when, inexplicably, CO2 emissions rose. Temperatures rose again 1975-2000, with the CO2 rise negligible.

I'm no scientist, but I recognize political agendas and wealth-redistribution schemes. And Kyoto and IPCC are recognizably political rather than scientific. SUVs and world trade are irrelevant to changes in the weather or climate.

What exactly is Kyoto? It seems aimed at reducing the energy advantage enjoyed by the U.S. It also advances the lib-left's influence on environmental control and media support. It enhances more government control over the economy, and limits independence and entrepreneurial projects.

These goals are reminiscent of discredited Marxism.

As in the bad old days of the Cold War, when the average working guy, more than the enlightened academic, knew instinctively that Marxism was up to no good, so working people today ignore the warnings of impending doom if Kyoto doesn't succeed.

First, cyclical weather changes are normal and inevitable. Second, a little more global warming this winter would be welcome.

20070618

Quand la gogauche cite Goebbels

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Communisme-Nazisme : la comparaison interdite
Jean-François Revel
Le Figaro Magazine
12 février 2000


Le refus vigilant de toute équivalence, de toute comparaison, même, entre nazisme et communisme, malgré la parenté de leurs structures étatiques et de leurs com- portements répressifs, provient de ce que l'exécration quotidienne du nazisme sert de rempart protecteur contre l'examen attentif du communisme.

Rappeler chaque jour les atrocités nazies exercice devenu sacré, désormais, sous le nom de " devoir de mémoire " - entretient un bruit de fond permanent qui ne laisse plus de vigilance disponible pour le rappel des atrocités communistes. Selon la formule d'Alain Besançon, l' " hypermnésie du nazisme ", détourne l'attention de 1'" amnésie du communisme ". Chacun comprend donc que toute analyse, tout travail des historiens minoritaires ramenant l'accent sur leur essentielle similarité soulèvent des ouragans annonciateurs de rages vengeresses. On objectera, certes, avec raison, qu'aucun rappel de la criminalité nazie ne saurait être excessif. Mais l'insistance de ce rappel devient suspecte dès lors qu'elle sert à en ajourner indéfiniment un autre : celui des crimes communistes.

Révélateur du succès obtenu par ce leurre est le sens qu'a pris l'expression " devoir de mémoire " désignant de façon quasi exclusive le devoir de rappeler sans cesse les crimes nazis et eux seuls. On ajoute éventuellement à la liste quelques autres forfaits qui peuvent leur être comparés, à condition qu'ils n'appartiennent pas au champ d'action des grandes maisons mères communistes et ne relèvent pas non plus de la conception socialiste du monde.

Ainsi, le 16juillet 1999, le président de la République française, Jacques Chirac, se rend à Oradour-sur-Glane pour inaugurer un Centre de la mémoire, dans ce village où, le 10 juin 1944, les SS de la division Das Reich ont massacré 642 habitants, dont 246 femmes et 207 enfants, brûlés vifs dans l'église. Noble et pieuse évocation du chef de l'Etat. Dans le discours qu'il prononce sur place, le Président flétrit, par-delà l'holocauste (au sens littéral) d'Oradour, " tous " les massacres et génocides de l'histoire, " et d'abord bien sûr, dit-il, celui de la Shoah ". Puis il évoque également la Saint-Barthélemy, " les villages de Vendée sous la Terreur " (ce qui est courageux, vu le tabou d'origine jacobine qui a longtemps refusé la " mémoire " à ce génocide cependant fort mémorable). Puis furent énumérés Guernica, Sabra et Chatila (une pierre dans le jardin d'Israël), les meurtres de masse intertribaux du Rwanda en 1994 ; les milliers de Bosniaques assassinés dans et par tous les camps au nom de la " purification ethnique " entre 1992 et 1995, enfin les carnages plus récents du Kosovo. Dans toutes ces exterminations, comme à Oradour, " les bourreaux n'ont pas fait de distinction entre les hommes, les femmes et les enfants ", a souligné Jacques Chirac avec force et indignation.

On le remarquera ou, plus exactement, personne ne l'a remarqué, dans cette fresque de " tous " les crimes, de " tous " les temps et de " tous " les lieux ne figure aucun massacre communiste. Katyn n'a jamais eu lieu. Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, Mengistu, Kim Il-sung ont quitté sur la pointe des pieds, sous la houlette d'un chef d'Etat gaulliste, le théâtre de la mémoire des génocides et l'histoire des répressions exterminatrices au XX ème siècle.

Du passé de gauche, faisons table rase ! Bien plus: les despotismes communistes toujours actifs et inventifs, aujourd'hui même, dans l'art de peupler les cimetières progressistes et les camps de rééducation par le travail sont passés sous silence. La Chine, où se pratiquent par milliers chaque jour impunément des tortures qui ne sont pas au passé, de ces tortures qui valent par ailleurs une juste inculpation à Pinochet, lequel n'est plus au pouvoir ; le Vietnam, la Corée du Nord et, cela va de soi, Fidel Castro, dont on connaît l'angélique douceur, si grande qu'il est devenu le Notre-Dame de Lourdes de tous les pèlerins démocratiques ou ecclésiastiques.

" Mémoire ", qui veut dire en français " faculté de se souvenir ", est employé, depuis quelques années, comme un synonyme du mot " souvenir ". Quant au " souvenir de " quelque chose, depuis qu'il s'est glissé dans les habits de la " mémoire de ", on n'a plus le droit de l'employer qu'au sens de souvenir, pardon ! " mémoire " des crimes nazis et, en particulier, de l'holocauste des Juifs. " Mémoire " et " crimes nazis " sont donc désormais deux termes interchangeables. Il en ressort que le " devoir de mémoire ", lié au nazisme par une relation exclusive, est un devoir d'oubli pour tout le reste.

Au lendemain des propos présidentiels à Oradour, le quotidien régional Ouest France titre : " Une mémoire contre la barbarie. " Est-ce à dire qu'une seule mémoire, la mémoire d'un seul individu, se souvient encore de cette barbarie ? Ce serait fort triste.

N'hésitons pas à traduire: le souvenir sans cesse ravivé de la barbarie nazie doit enseigner aux jeunes générations le devoir d'éliminer toute barbarie dans l'avenir. En revanche, les régimes communistes, n'ayant jamais manifesté la moindre barbarie, ce qui est notoire, ne relèvent point du " devoir de mémoire ". Ceux qui actuellement subsistent, torturent et persécutent ne sont l'objet d'aucun " devoir de vigilance ". Notre résistance au nazisme se fait d'autant plus farouche que celui-ci s'éloigne dans le passé. C'est ainsi que le ministère des Anciens Combattants, de moins en moins surmené au fur et à mesure qu'il y a de moins en moins d'anciens combattants, songe à se reconvertir en un ministère de la Mémoire, et même à mettre sur pied un " tourisme de la mémoire ". Gageons que ces organisateurs de voyages éthiques ne délivreront guère de billets à destination des lieux de mémoire de la Loubianka soviétique, du goulag aujourd'hui désaffecté, ou des laboratoires de travaux pratiques toujours en pleine activité du laogaï chinois. Que notre vigilance à l'égard des crimes du III éme Reich ne cesse de croire, c'est en soi un fruit salutaire conscience historique. Mais qu'elle ait décuplé depuis que la vérité sur la criminalité du communisme, après sa chute, a été mieux connue ou du moins, plus difficile à escamoter, voilà une concomitance qui laisse perplexe.

Le jour même où le président Chirac s'exprime à Oradour, notre Premier ministre, Lionel Jospin ne voulant pas être en reste dans la course à l'éthique hémiplégique, faisait, accompagné de son épouse, elle-même d'origine polonaise, du tourisme de mémoire à Auschwitz. Qui ne lui en reconnaissant ? On ne rappellera jamais assez l'unicité de la Shoah ", pour reprendre les termes d'Alain Besançon. On regrettera toutefois que nos deux " touristes de mémoire " ne se soient pas mis en " devoir ", puisqu'ils étaient en Pologne, d'en profiter pour pousser jusqu'à Katyn. Le devoir de mémoire est universel ou il n'est que pharisianisme partisan. C'est insulter la mémoire des victimes du nazisme que de se servir d'elles pour enterrer le souvenir de celles du communisme.

Qu'on veuille bien m'excuser de résumé des faits, à l'usage des jeunes générations auxquelles l'appellation géographique Katyn ne dit rien - je l'ai souvent constaté - pour la raison que leur professeurs, leurs journaux et leurs médias ont pris toutes les précautions nécessaires pour éviter qu'elle ne leur dise quoi que ce fût. En septembre 1939, après la défaite de la Pologne, envahie simultanément par les nazis à l'Ouest et par leurs communistes à l'Est, une zone d'occupation de 200 000 kilomètres carrés est (entre autres territoires) octroyée par Hitler à ses amis soviétiques pour les récompenser de leur aide précieuse.

Dès la défaite polonaise, dans cette zone, les Soviétiques sur ordre écrit de Staline, massacrent plusieurs milliers d'officiers polonais prisonniers de guerre : plus de 4 000 à Katyn (près de Smolensk), 1ieu où fut découvert ultérieurement le charnier le plus connu, mais aussi environ 21000 en divers lieux. A ces victimes, il faut ajouter qu 15000 prisonniers simples soldats, probablement noyés dans la mer Blanche. Perpétrées en quelques jours selon un plan préétabli, ces tueries en masse de Polonais vaincus, exterminés pour la seule raison qu'ils étaient polonais, constituent d'indiscutables crimes contre l'humanité, et non pas seulement des crimes de guerre, puisque la guerre était terminée en ce qui concerne la Pologne. D'après les conventions de Genève, l'exécution de prisonniers d'une armée régulière, qui ont combattu en uniforme, est un crime contre l'humanité, surtout une fois le conflit terminé. L'ordre de Moscou était de supprimer toutes les élites polonaises : étudiants, juges, propriétaires terriens, fonctionnaires, ingénieurs, professeurs, avocats et, bien sûr, officiers.

Lorsque ces charniers polonais furent découverts, le Kremlin imputa ces crimes aux nazis. La gauche occidentale s'empressa naturellement d'obéir à la voix de son maître. Je ne dis pas que toute la gauche non communiste fut servile. La partie d'entre elle qui avait des doutes resta en tout cas fort discrète et plus plaintivement perplexe que catégoriquement accusatrice.

Pendant quarante-cinq ans, affirmer hautement que l'on croyait vraisemblable la culpabilité soviétique- pour la bonne raison que les crimes avaient été commis dans la zone d'occupation soviétique et non allemande - vous classait sur l'heure parmi les obsessionnels " viscéraux " de l'anticommunisme " primaire ". Et puis voilà qu'en 1990, grâce à Gorbatchev et à sa glasnost, le Kremlin, dans un communiqué de l'agence Tass, reconnaît sans détours atténuants que " Katyn a été un grave crime de l'époque stalinienne ". En 1992, à la suite d'un début d'inventaire des archives de Moscou, est divulgué un rapport secret de 1959 dû à Chélépine, alors chef du KGB. Il fait état de " 21 857 Polonais de l'élite, fusillés en 1939 sur ordre de Staline ".

La question étant donc tranchée du fait des aveux soviétiques mêmes, on aurait pu espérer que les négationnistes occidentaux de gauche qui, pendant quatre décennies, avaient traité de fascistes, ou peu s'en faut, les partisans de la culpabilité soviétique, fissent alors amende honorable. C'était mal les connaître. Aussi peut-on regretter qu'en 1999 le premier ministre de la France n'ait pas eu, en Pologne, un petit geste " touristique " pour montrer qu'enfin la gauche avait cessé d'être une unijambiste de la " mémoire ", de la morale et de l'histoire.

Cette discrimination persistante provient de la non moins tenace aberration selon laquelle le fascisme serait l'antithèse du communisme et donc que les victimes du second, quoique se chiffrant par dizaines de millions, seraient qualitativement moins " victimes " que celles du premier. On a envie d'interpeller les négateurs de ces victimes en leur criant : " De quel lieu vous taisez-vous ? " Ce n'est pas le fascisme qui est l'ennemi du communisme. C'est la démocratie. Il n'y aura pas de " mémoire " équitable, donc pas de mémoire du tout, car la mémoire volontairement tronquée est par là même inexistante, aussi longtemps que gauche et droite réunies traiteront différemment les criminels vainqueurs et les criminels vaincus.

[...] L'une des causes, en effet, du voile jeté sur les crimes communistes est une lâcheté certaine, puisqu'il est plus facile de s'en prendre à des totalitaires morts qu'à des totalitaires vivants. Il suffit de voir avec quels égards sont traités les régimes communistes subsistants, même faibles, pour mieux comprendre la colossale servilité qui se manifesta envers la puissante Union soviétique, entre sa victoire militaire de 1945 et sa disparition en 1991. Obligatoire en Occident chez ses parti- sans ou sympathisants, cette servilité surprend par son ampleur inattendue chez les adversaires mêmes de son idéologie. On a pu l'excuser jadis en alléguant des motifs de realpolitik. Mais elle survit chez eux à la fin du communisme soviétique et européen, parce qu'ils n'ont toujours pas le courage de déplaire à leur propre gauche, laquelle renâcle encore à reconnaître l'échec universel et les crimes avérés du socialisme réel. D'une part le 111, Reich a été anéanti politique- ment voilà plus d'un demi-siècle, tandis que le communisme existe encore, quoique sur une étendue plus restreinte ; d'autre part, l'idéologie nazie a cessé depuis cinquante ans de représenter une force culturelle, sauf chez quelques marginaux sans influence, dont l'importance est d'ailleurs soigneusement grossie dans le dessein d'entretenir le mythe d'un danger fasciste éternellement renaissant. Au contraire, l'idéologie marxiste- léniniste, tout autant discréditée par la praxis ou qui devrait l'être, continue d'imprégner nos sché- mas interprétatifs et nos comportements culturels. Les procédés stalino-léninistes restent d'usage courant. La calomnie, le mensonge, la désinformation, la déformation, l'amalgame, l'injure excommunicatrice, le rejet dans le camp fasciste, vichyste, voire antisémite de tout contradicteur, l'affront immérité autant qu'insidieux restent admis dans nos mœurs politiques, et même artistiques ou littéraires. Le plus véniel anathème consiste à traiter de nazi quiconque désapprouve votre secte, sur quelque terrain queue se situe, le ,débat fût-il même étranger à la politique. Il est au demeurant révélateur que la loi française punissant depuis 1990 la contestation des seuls crimes nazis, et donc autorisant, par son silence même à leur sujet, la contestation des crimes communistes... soit due à un communiste. Je veux bien qu'on m'exhorte à exécrer chaque jour davantage les anciens admirateurs d'Himmler, à condition que cette homélie comminatoire ne me soit point administrés par d'anciens admirateurs de Beria.

20070612

12 juin 1987


"[...] But in the West today, we see a free world that has achieved a level of prosperity and well-being unprecedented in all human history. In the Communist world, we see failure, technological backwardness, declining standards of health, even want of the most basic kind -- too little food. Even today, the Soviet Union still cannot feed itself. After these four decades, then, there stands before the entire world one great and inescapable conclusion: Freedom leads to prosperity. Freedom replaces the ancient hatreds among the nations with comity and peace. Freedom is the victor.

And now -- now the Soviets themselves may, in a limited way, be coming to understand the importance of freedom. We hear much from Moscow about a new policy of reform and openness. Some political prisoners have been released. Certain foreign news broadcasts are no longer being jammed. Some economic enterprises have been permitted to operate with greater freedom from state control.

Are these the beginnings of profound changes in the Soviet state? Or are they token gestures intended to raise false hopes in the West, or to strengthen the Soviet system without changing it? We welcome change and openness; for we believe that freedom and security go together, that the advance of human liberty -- the advance of human liberty can only strengthen the cause of world peace.

There is one sign the Soviets can make that would be unmistakable, that would advance dramatically the cause of freedom and peace.

General Secretary Gorbachev, if you seek peace, if you seek prosperity for the Soviet Union and Eastern Europe, if you seek liberalization: Come here to this gate.

Mr. Gorbachev, open this gate.

Mr. Gorbachev -- Mr. Gorbachev, tear down this wall!




I understand the fear of war and the pain of division that afflict this continent, and I pledge to you my country's efforts to help overcome these burdens. To be sure, we in the West must resist Soviet expansion. So, we must maintain defenses of unassailable strength. Yet we seek peace; so we must strive to reduce arms on both sides.

Beginning 10 years ago, the Soviets challenged the Western alliance with a grave new threat, hundreds of new and more deadly SS-20 nuclear missiles capable of striking every capital in Europe. The Western alliance responded by committing itself to a counter-deployment (unless the Soviets agreed to negotiate a better solution) -- namely, the elimination of such weapons on both sides. For many months, the Soviets refused to bargain in earnestness. As the alliance, in turn, prepared to go forward with its counter-deployment, there were difficult days, days of protests like those during my 1982 visit to this city; and the Soviets later walked away from the table.

But through it all, the alliance held firm. And I invite those who protested then -- I invite those who protest today -- to mark this fact: Because we remained strong, the Soviets came back to the table. [...]


While we pursue these arms reductions, I pledge to you that we will maintain the capacity to deter Soviet aggression at any level at which it might occur. And in cooperation with many of our allies, the United States is pursuing the Strategic Defense Initiative -- research to base deterrence not on the threat of offensive retaliation, but on defenses that truly defend; on systems, in short, that will not target populations, but shield them. By these means we seek to increase the safety of Europe and all the world. But we must remember a crucial fact: East and West do not mistrust each other because we are armed; we are armed because we mistrust each other. And our differences are not about weapons but about liberty. When President Kennedy spoke at the City Hall those 24 years ago, freedom was encircled; Berlin was under siege. And today, despite all the pressures upon this city, Berlin stands secure in its liberty. And freedom itself is transforming the globe.

In the Philippines, in South and Central America, democracy has been given a rebirth. Throughout the Pacific, free markets are working miracle after miracle of economic growth. In the industrialized nations, a technological revolution is taking place, a revolution marked by rapid, dramatic advances in computers and telecommunications.

In Europe, only one nation and those it controls refuse to join the community of freedom. Yet in this age of redoubled economic growth, of information and innovation, the Soviet Union faces a choice: It must make fundamental changes, or it will become obsolete.

Today, thus, represents a moment of hope. We in the West stand ready to cooperate with the East to promote true openness, to break down barriers that separate people, to create a safer, freer world. And surely there is no better place than Berlin, the meeting place of East and West, to make a start. [...]"

20070502

May Day


En ce 1er mai, grand jour de communion anticapitaliste et antiaméricaine, Ségolène Royal en a profité pour se réclamer de "l'héritage de Mai 68"...

Dans un texte publié plus tôt cette semaine et justement intitulé "Une génération à solder", le politologue franco-américain Laurent Murawiec nous dresse un judicieux portrait de ce très fabuleux "héritage":

Le bilan de l’ère soixante-huitarde est accablant. Il est fait de malaise économique et de grands tournants manqués ; d’endettement accéléré et de compétitivité érodée ; d’une société fragmentée et désemparée, livrée aux caprices des corporatismes en folie ou des minorités violentes ; d’une culture engluée dans la victimitude compassionnelle ; d’une politique confisquée par les torcheurs énarchiques de dossiers ; d’une mégalomanie aux fantasmagoriques ambitions en politique étrangère. Bilan dressé – le deuxième tour de l’élection présidentielle ne changera pas « la vie », mais il pourrait permettre de solder l’inventaire, de tirer un trait, et de changer tant soit peu de direction. On versera quelques larmes sèches sur les perverses et coûteuses chimères d’une génération en faillite, mais on lui intimera surtout de faire place nette et, enfin, pour une fois, de se taire. Qu’elle boive le calice jusqu’à la lie, la bouche pleine lui permettra au moins de garder le silence. Place aux autres !

20070501

Un siècle de pacifistes...

[À DIFFUSER]

*Trouvé sur le web


Un siècle de pacifistes...

En 1917, ils crièrent « Non à la guerre » ils firent... la guerre civile, et créèrent l'URSS.
Massacres et camps surgirent aussitôt... Naquit un système qui fit cent millions de morts.

En 1934, ils recommandaient de déposer les armes quand l'armée allemande préparait les siennes.
En 1939 ils applaudirent le pacte qui éviterait la guerre !
En 1940 ils recommandèrent de fraterniser avec les troupes de l'occupant.
Quelques jours avant l'invasion ils manifestaient à Paris « pour la paix et contre le militarisme français ! »

Suivit une guerre de cinq ans d'exterminations.

En 1950 ils manifestaient pour « la paix en Indochine » pendant que nos soldats tombaient lâchés par notre gouvernement.
Suivit une dictature, des camps et des massacres.
Ceux qui purent tentèrent de fuir cette « paix-là » !

En 1960, ils manifestèrent « pour la paix en Algérie », tout en acclamant ceux qui égorgeaient femmes et enfants et qui posaient des bombes au milieu des civils.
Ils applaudirent les accords d'Evian.
L'encre à peine sèche, la population civile fut massacrée, torturée, civils et soldats disparurent ; vint ensuite le génocide des Harkis. 150.000 Harkis engagés par la France et leurs familles sont égorgés, mutilés, décapités, coupés en morceaux, cuits en méchoui jeté aux chacals et aux chiens...

Tortures, exécutions, génocide et épuration ethniques.
On n'entendit guère protester les pacifistes... après 1962.

Vint 1968 et les grandes manifestations « pour la paix au Viêt-Nam, pour la paix au Cambodge ». On soutint « le camp de la paix » contre les USA.
Le camp de la paix... celui de Ho Chi Minh et Pol Pot...
Suivit le génocide cambodgien, les camps vietnamiens, bref un « détail » de millions de morts, des déportations et des radeaux pour fuir par la mer. Les pacifistes ne manifestaient plus...

La Turquie envahit Chypre...les pacifistes oublièrent de manifester la Turquie massacra les Kurdes...les pacifistes oublièrent de manifester.
La Chine occupait toujours le Tibet...et qui s'en souciait ?
Soudan, Indonésie, Côte d'Ivoire pays envahis et massacrés...
Mugabe organisa la chasse ethnique...et vint rendre visite à Chirac... Pas de manifestation des pacifistes à Paris !
Bouteflika réprimait les Kabyles et laissait égorger sa population.
Il vint s'afficher avec arrogance à Paris... Pas de manifestation des pacifistes !

Les pacifistes en revanche, trépignaient, impatients qu'on bombarde Belgrade.
Les pacifistes manifestaient avec des drapeaux palestiniens. Au milieu des drapeaux du Hamas et du Hezbollah, on y criait « le djihad, le djihad » et parfois « mort aux Juifs » !

La morale de ce siècle de pacifistes est la suivante : Quand on veut connaître le camp le plus meurtrier, et celui qui apportera les longues ténèbres des dictatures... Il suffit de regarder les pacifistes : ils vous l'indiqueront sans jamais se tromper. Ils soutiennent toujours ce camp-là !

Alliés « involontaires », du nazisme ils soutinrent : hier les dictatures communistes, et aujourd'hui le terrorisme islamique !

Isaac De Barbanègre

20070405

Citation du jour [05.04.07]

“L’utopie n’est astreinte à aucune obligation de résultats. Sa seule fonction est de permettre à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de ce qui n’existe pas.”

- Jean-François Revel (1924-2006)