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20070804

Prise 2?

Une nouvelle guerre semble se préparer au Moyen-Orient...

Alors que la Syrie renforce les dispositifs militaires sur son versant du Golan, les réservistes de l'armée auraient reçu l'interdiction de quitter le pays.

De son côté, Israël se dit prêt en vue de la possibilité du déclenchement d'une guerre totale avec la Syrie pouvant survenir à tout moment.

Tsahal pourrait finalement avoir la chance de terminer le travail inachevé entamé l'été dernier.

20070803

Israël et les médias québécois

Merci grandement à David Ouellette pour m'avoir fait parvenir cet article:

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LES MÉDIAS ET L'ANTISIONISME
Jacques Brassard
31/07/2007

L'anniversaire de ce qu'on a appelé la Guerre du Liban a donné lieu dans les médias québécois à des émissions et des entrevues ayant apparemment comme objectif de nous rappeler les événements qui se sont déroulés, l'an dernier, au Proche-Orient. Mais comme ce fut le cas pour la couverture médiatique de cette guerre, les entrevues et les reportages soulignant l'anniversaire étaient biaisés, complaisants à l'égard du Hezbollah et diabolisaient Israël avec plus ou moins de subtilité. Il y a manifestement à Radio-Canada et dans la plupart des médias québécois un antisionisme larvé qui imprègne les reportages et influe sur le choix des invités prétendument experts. Comme presque tous les partis politiques au Québec et au Canada, nos médias sont généralement propalestiniens et prolibanais. Et ils ont très peu de sympathie et pas d'empathie du tout envers Israël qui, pourtant, lutte depuis 60 ans pour sa survie, entouré d'ennemis haineux qui ne cherchent qu'à l'anéantir.

Ainsi donc, encore une fois, nous avons eu droit aux images de civils libanais, victimes des bombardements israéliens, errant au milieu des décombres de leurs quartiers. Et, bien évidemment, accompagnés d'enfants apeurés et dépenaillés. On sait, aujourd'hui, que la plupart de ces images étaient gérées et contrôlées par le Hezbollah. Et très souvent même mise en scène comme au cinéma. Les médias occidentaux se soumettaient volontiers à l'encadrement strict de l'organisation terroriste. Si bien que, l'impression qui se dégageait des topos et reportages, au moment de la guerre, faisait en sorte qu'Israël était ciblé comme l'agresseur inhumain et que les victimes civils n'étaient que libanaises. Ah! Le pouvoir de la télé!

Agression

Pourtant, c'est le Hezbollah qui a commis l'agression contre Israël par une incursion sur son territoire, tuant six soldats et en prenant deux en otage, cette attaque étant précédée d'une série de lancements de missiles sur le nord de l'État hébreu. Ces actes de guerre ont presque toujours été délibérément occultés. Oubliées aussi les victimes israéliennes: 159 tuées et 4260 blessées; oubliées les 500,000 personnes déplacées, oubliées le million de personnes obligées de vivre dans des abris.

Ces mouvements de population n'étaient pas touristiques. Ils résultaient d'une pluie de katiouchas ( 3000 missiles) lancés par le Hezbollah sur les villes israéliennes. Avez-vous vu beaucoup de reportages sur ce qu'ont dû subir les communautés du nord d'Israël? Moi pas! Ce n'était pourtant pas anodin. Imaginez-vous une ville de la taille d'Alma où même de celle de Québec sur qui, quotidiennement, pendant des semaines, tombent des roquettes meurtrières. À l'aveuglette! Pourquoi ce traitement asymétrique par les médias? Pourquoi une victime libanaise ou palestinienne mérite-t-elle plus de compassion et de sympathie que la victime israélienne? Pourquoi la souffrance de l'un est-elle de qualité supérieure à celle de l'autre? Je n'y vois qu'une explication: l'antisionisme, c'est-à-dire une hostilité constante envers l'État d'Israël qui prévaut au sein des médias. La légitimité d'Israël étant systématiquement mise en doute, il en découle que les victimes juives ont droit à moins d'attention et moins d'affliction.

Désinformation

Mais le pire que j'ai pu entendre, c'est une entrevue d'une cinéaste-journaliste libanaise menée (façon de parler!) par Simon Durivage. Tous les lieux communs et les mensonges de la propagande Hezbollah y ont passé: Israël agresseur, civils massacrés par l'armée israélienne, réactions disproportionnées de l'État hébreu. Aucune allusion cependant au fait que les lanceurs de missiles du Hezbollah se servaient de civils -dont plusieurs étaient consentants - comme bouclier humain et aucune mention de l'arsenal impressionnant fourni aux terroristes chiites libanais par l'Iran et la Syrie.

Mais le comble dans la désinformation fut atteint quand la journaliste libanaise s'est indignée qu'on puisse accuser le Hezbollah d'être une organisation terroriste. Elle nous l'a plutôt présentée comme une oeuvre caritative, dont la mission est de faire la charité. Une sorte de Société- Saint-Vincent-de-Paul musulmane, quoi! C'était vraiment affligeant de voir un pro comme Simon Durivage avaler complaisamment d'aussi grossières menteries.

Il n'y a pas à dire, quand il s'agit d'Israël, c'est stupéfiant comme la vérité est tordue et maltraitée.

20070713

34 jours

Il y a un an jour pour jour débutait le nettoyage inachevé du Sud-Liban par Tsahal... Morale de l'hisoire:

20070704

The Taliban Show

Femme afghane battue en public par un taliban. Son crime: être allée au marché sans accompagnateur masculin.



Exécution publique d'une femme afghane par les talibans. Son crime: avoir tué son mari alors que celui-ci tentait de la tuer.


« Les talibans sont l'ennemi des États-Unis, ils ne sont pas l'ennemi du peuple afghan. »

- Anabelle Berkani, Étudiante au baccalauréat en Science politique à l'UQAM

20070701

Un seul but: Détruire Israël

VOICI CE QUE LES PALESTINIENS FONT DE LEURS ENFANTS:


"Peace will come when the Arabs will love their children more than they hate us."

- Golda Meir

20070629

Iran: Regime Change

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L’Iran, régime aux pieds d’argile
Chahdortt Djavann
28/06/2007


La crise nucléaire iranienne n’aura pas de fin heureuse. Les mollahs veulent la bombe et ne reculeront devant rien. Plusieurs années de « dialogue », de gesticulations diplomatiques, de politique de « la carotte et du bâton » et, surtout, l’inefficacité des sanctions ont prouvé la détermination du régime islamique et la faiblesse de la diplomatie face à un régime qui poursuit un but bien précis : exporter son idéologie islamique totalitaire (ce que l’Occident nomme l’« islamisme »).

La bombe atomique est le meilleur garant de ce projet. Nul n’ignore le rôle du pouvoir iranien dans l’expansion mondiale de l’islamisme, son aide économique, militaire et logistique au Hamas, au Djihad islamique, au Hezbollah, aux milices irakiennes, mais aussi à al-Qaida et à la mouvance islamiste mondiale, qu’elle soit sunnite ou chiite, qu’elle soit djihadiste ou terroriste. Ce régime a eu aussi, via ses agents d’influence, un rôle néfaste dans les banlieues européennes.

Ahmadinejad n’est qu’un agitateur, une marionnette au service des vrais dirigeants iraniens, comme le fut, en son temps, Khatami, qui jouait le rôle de la marionnette paisible et rassurante. Le guide suprême et absolu, Khamenei, le président du Conseil de discernement islamique, Rafsandjani, et le Conseil des gardiens contrôlent tout le pouvoir. Le président iranien n’a qu’un pouvoir limité et surveillé par ces instances non élues, et il est révocable.

Dans un essai que je viens de terminer, j’analyse, entre autres, la structure et la nature du régime iranien et montre pourquoi il ne se conformera pas à la culture de la dissuasion nucléaire, mais se lancera dans l’expansion du terrorisme nucléaire pour ac-croître l’influence mondiale de son idéologie. À l’heure actuelle, le pire scénario est à craindre. Du côté américain, des forces navales importantes se déploient dans le golfe Persique, avec des porte-avions à propulsion nucléaire, et du côté iranien, le Corps des gardiens de la révolution, qui dépend directement du guide suprême, renforce sa capacité à agresser des navires de guerre et à perturber la circulation du pétrole dans le détroit d’Hormuz, itinéraire maritime par lequel transitent les deux cinquièmes de l’approvisionnement quotidien en pétrole dans le monde.

Je suis de ceux qui pensent qu’il faut empêcher à tout prix ce régime de se doter de l’arme nucléaire, car déjà sans la bombe sa capacité de nuisance fait peur, non seulement au Moyen et au Proche-Orient, mais aussi en Europe avec le terrorisme. En outre, la course aux armements nucléaires des autres pays dans une région où la situation est explosive sera un sérieux danger non maîtrisable. L’Europe sera la première à en subir les conséquences directes et indirectes.

Il est temps d’en finir avec la realpolitik cynique et l’intérêt économique de quelques multinationales. Il est peut-être encore temps d’éviter le pire : la guerre. La clé de toutes les crises dans la région est l’Iran.

C’est le pays le plus important géographiquement, stratégiquement, le plus riche par ses ressources pétrolières et gazières, et le plus influent par son idéologie islamique. Le problème n’est pas seulement le fait que l’islam soit la religion d’État, le problème est que l’islam est l’État et que l’islam n’est plus une religion, mais une idéologie pensée, construite au service des dirigeants iraniens. Cette idéologie, pire que celle du communisme ou du nazisme, a des ambitions mondiales et veut implanter le drapeau de l’islam politique dans le monde, comme l’a proclamé souvent le guide et récemment repris Ahmadinejad.

On peut penser folle cette ambition ; celle du nazisme l’était tout autant. Il est pourtant possible de renverser le régime des mollahs plus rapidement qu’on ne l’imagine. Pour cela il faut le soutien absolu de l’Occident.

Le régime est plus fragile qu’on ne le croit. Le peuple iranien, à part ceux qui font partie du noyau dur du régime, lui est hostile ; cela fait des années que le peuple espère son renversement. Les Iraniens se sont mordu les doigts et, dans leur immense majorité, ils regrettent le régime du chah.

La seule personne capable de prendre le leadership, la seule personne légitime aux yeux du peuple iranien est l’héritier du chah, son fils. Et les mollahs savent que seul l’héritier des Pahlavi peut rassembler les Iraniens. C’est pourquoi le régime a inventé ses faux opposants qui, trente ans après la chute du chah, ne cessent de le condamner tout en ne faisant qu’une critique modérée des atrocités commises par le régime islamique.

Ces faux opposants dénoncent l’ingérence occidentale, alors que le droit d’ingérence, lorsqu’un peuple est pris en otage par un régime totalitaire qui menace par ailleurs la paix dans le monde, est un devoir. J’ai réfléchi longuement, car je ne suis pas royaliste par conviction. Je suis une républicaine laïque et démocrate, mais une monarchie constitutionnelle en Iran, à l’image de celle de l’Espagne, est la seule porte de sortie pour éviter une guerre aux conséquences néfastes.

Si l’Europe et les États-Unis soutiennent sans équivoque le renversement du régime islamique, il ne tiendra pas plus de quelques mois. La crise économique, l’inflation, la privation des droits les plus élémentaires ont poussé le peuple iranien à bout. Il existe quelques moyens pour ébranler le régime des mollahs et leur idéologie.

Mais l’Occident sera-il capable de s’unir, de renoncer à ses intérêts pendant quelques mois et de faire pression sur la Chine et la Russie ? Et pourtant, l’Occident, surtout l’Europe, aurait tout à gagner, y compris économiquement, à ce qu’un régime pro-occidental soit instauré en Iran. Sans les pétrodollars iraniens dépensés à foison, l’islamisme dépérirait en Irak, au Liban, en Afghanistan, en Turquie, en Afrique, ainsi que dans les pays du Maghreb, et la paix entre Israël et la Palestine deviendrait possible.

Puissent ces paroles être entendues par les dirigeants occidentaux.

20070627

Le Culte de la Mort

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L’héritage de la haine et de la violence
Jacques Brassard
26/07/2007

Qui peut bien être responsable de la guerre civile qui ensanglante la bande de Gaza? Quelle curieuse question! Ben voyons! Vous savez fort bien que ce sont les belliqueux États-Unis et l’Immonde Israël, qui portent la responsabilité du triomphe, chez les Palestiniens, de la haine, du fanatisme, de la violence et de l’obscurantisme.

Si je me permets de faire ainsi de l’ironie, c’est parce que bien de prétendus spécialistes de la question et beaucoup d’"idiots utiles" sont fermement convaincus que le peuple palestinien représente l’archétype de l’Opprimé et la figure emblématique de la Victime; par voie de conséquence, les coupables tout désignés de la violence pathologique qui sévit dans les Territoires sont forcément les "Américains sans-coeur et les Juifs enragés".

Pourtant, depuis la naissance d’Israël, en 1948, l’impossibilité d’instaurer la paix au Proche-Orient a pour cause unique et persistante la volonté de tous les peuples arabes de la région, de tous les États voisins et de toutes les organisations islamistes du coin, de détruire Israël, de l’anéantir à tout jamais, de le "rayer de la carte", pour utiliser l’expression du despote illuminé de Téhéran.

Dans toutes les guerres qui ont suivi la création d’Israël - que ce soit celle des Six Jours, en 1967, ou du Yom Kippour, en 1973 - l’objectif poursuivi par les armées arabes coalisées (Égypte, Syrie, Jordanie) a toujours été l’anéantissement d’Israël. Lorsque, dans les années 80, le terrorisme aveugle contre les civils innocents a remplacé les opérations militaires "classiques", le but recherché, lui, n’a pas changé. Il s’agit toujours de détruire Israël.


Hamas

Illustrons ce propos par des citations de la Charte du Hamas: "Le Mouvement de la résistance islamique est un mouvement honorable [!] qui fait allégeance à Allah et à sa voie, l’islam. Il lutte pour hisser la bannière de l’islam sur chaque pouce de la Palestine. Il n’existe pas de solution à la question palestinienne, excepté le jihad. Les initiatives, les propositions et les conférences internationales sont une perte de temps et des tentatives vaines."

C’est très clair: il s’agit d’éliminer Israël. Que nous dit l’ex-Premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismael Haniyeh, celui que les "idiots utiles" utiles à l’islamisme) jugeaient apte à mener des négociations? "Les arrogances américaine et sioniste, glapissait-il, exigent de nous que nous approuvions l’usurpation des terres palestiniennes et que nous arrêtions la guerre sainte...Tour cela n’arrivera pas. Nous ne reconnaîtrons jamais le gouvernement sioniste usurpateur et nous continuerons notre guerre sainte jusqu’à la libération de Jérusalem".

Reconnaissons-le: le Hamas a au moins le mérite de la clarté. Il faut vraiment être aveuglé par l’antiaméricanisme et l’antisémitisme pour ne pas voir que l’objectif premier de toutes les légions terroristes du Moyen Orient - Hamas, Jihad islamique, Hezbollah - ce n’est pas de créer un État palestinien coexistant avec l’État Hébreu, mais de pulvériser Israël.

Culture de la haine

Voilà pourquoi l’enfer de Gaza, dans lequel croupissent et se morfondent les Palestiniens, n’est que le fruit pourri de la culture de la haine et de la violence qui imprègne, depuis des décennies, tous les peuples de cette partie du monde. La faut n’en incombe certes pas au Président Bush qui, dès 2002, indiquait que les "États-Unis ne soutiendront pas l’établissement d’un État palestinien, jusqu’à ce que ses dirigeants s’engagent dans un combat tenace contre les terroristes et démantèlent leur infrastructure". Or, cette condition n’a jamais été remplie.

Ce n’est pas non plus Israël qui est responsable du chaos en territoire palestinien. Ce chaos est la conséquence de l’exaltation, par la société palestinienne, de la violence et de l’antisémitisme.

La haine des Juifs est enseignée dans les écoles palestiniennes comme une matière scolaire. Les mères des terroristes tueurs de civils se glorifient d’avoir enfanté des martyrs d’Allah. Devant cette frénésie de violence, il convient de rappeler qu’Israël a le droit d’exister et le devoir de se défendre.

L’État hébreu a pourtant fait de substantielles concessions dans l’espoir de faire naître la paix. Il a procédé à deux retraits majeurs de l’armée: au Liban sud, d’abord, et dans la bande de Gaza, ensuite.

Ces retraits furent considérés comme un aveu de faiblesse et, donc, comme une victoire de la Terreur. Résultat: la violence ne fit que s’amplifier sous la forme d’une pluie de missiles tombant sur les villes israéliennes.

Les choses doivent être claires: Israël a le droit et le devoir de lutter sans faillir pour exister. L’Occident tout entier (ce qui nous inclut) a le devoir d’être solidaire de ce combat. Sans dérobades ni atermoiements...

Jacques Brassard (Parti Québécois) a été ministre des Loisirs, ministre des Transports et ministre de l’Environnement, ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et ministre des Ressources naturelles. Il a occupé à plusieurs reprises les positionz de leader parlementaire et de whip.

© 2007 Le Quotidien. Tous droits réservés.

"Le défi de reconstruire"

Extraits d'un texte de Steven Blaney, député conservateur de Lévis-Bellechasse et membre de la commission permanente de la Chambre des communes sur la défense nationale, de retour d'un séjour en Afghanistan [Le Devoir]:

"La mission canadienne en Afghanistan consiste en quelque sorte en un véritable travail de reconstruction des infrastructures, que celles-ci soient civiles, policières et militaires. D’abord, on cherche à y instaurer un climat stable et sécuritaire, ce qui constitue déjà un grand défi, compte tenu de la menace constante que représentent les attaques suicide et les engins explosifs improvisés. Ensuite, la coalition est à former activement des kandaks, c’est-à-dire des bataillons afghans, au rythme d’un par mois, afin de former d’ici 2009 une véritable armée afghane de 70 000 hommes qui pourra assurer la sécurité de ce pays après le départ des forces internationales."

"En parallèle, le Canada a aussi entrepris la formation de la police nationale auxiliaire afghane, qui est formée par des membres désignés par les communautés afghanes et qui en assurent la sécurité. Ces derniers représentent des cibles de choix pour les terroristes, qui voient ainsi leur emprise de terreur compromise sur le plan local. Des formateurs canadiens de la GRC assistent aussi la police nationale afghane."

"À ces efforts s’ajoute tout le volet humanitaire, appelé à jouer un rôle de plus en plus important. Avec les représentants de l’ACDI, plusieurs projets sont lancés afin d’améliorer les infrastructures de base des communautés. L’équipe provinciale de reconstruction joue un rôle clé à Kandahar et participe à de nombreux projets."

"[...] Les troupes canadiennes soutiennent le peuple afghan. La population civile afghane a besoin de la protection offerte par les forces de l’OTAN, y compris les soldats canadiens. Mais surtout, l’Afghanistan a besoin d’être reconstruit ; il a besoin de nouvelles écoles pour remplacer celles qui ont été détruites par les talibans. Il faut alphabétiser l’Afghanistan, et particulièrement les jeunes filles, à qui les talibans avaient interdit l’accès aux écoles ; on ne peut pas maintenir une partie de la population dans l’ignorance. Malheureusement, les talibans s’attaquent aussi aux professeurs et aux éléments les plus progressistes de la société afghane."

"Dans ce nouveau contexte de lutte contre le terrorisme, le Canada ne peut pas toujours convenir avec ses partenaires de conserver la portion humanitaire des missions militaires et laisser la responsabilité des interventions armées, beaucoup plus risquées, à ses alliés. C’est pourtant ce que demande un parti d’opposition comme le Bloc québécois, qui voudrait confiner le Canada dans son rôle au sein des Casques bleus de l’ONU. Dans ce dossier, le Bloc québécois démontre de la naïveté et de l’inexpérience dans le domaine des relations internationales."

"Lors de mon séjour en Afghanistan, nous avons rencontré Sarah Chase, l’Américaine qui avait fait un passage remarqué à l’émission Tout le monde en parle, passionnée de ce pays et convaincue de l’importance géopolitique de rétablir la paix dans cette partie du monde. Elle vit et demeure à Kandahar, où elle exploite une fabrique de savon. Bien qu’elle conserve un esprit critique au sujet de la mission, mette les dirigeants en garde contre les dangers de la corruption et souligne l’importance d’une saine gouverne, elle estime que la présence de la coalition est essentielle pour soutenir l’émergence de ce pays. Elle déplore aussi la vision simpliste des partis de l’opposition qui réclament un retrait immédiat."

"Lorsqu’on fait partie d’une alliance comme l’OTAN, on ne peut pas toujours demander aux autres pays d’exécuter les opérations militaires en sol ennemi et garder pour soi le prestige des interventions humanitaires, le secours aux blessés, le soutien alimentaire et l’alphabétisation, même si tous ces aspects ont aussi une grande importance. Autrement dit, on ne peut pas, à chaque crise internationale, laisser le travail ingrat et difficile aux autres pays et toujours tirer le bénéfice des missions de paix. Chacun doit jouer son rôle selon ses moyens et sa bonne foi. C’est l’engagement du gouvernement canadien envers le peuple afghan et la communauté internationale depuis 2003."

"À Ottawa, les partis d’opposition proposent souvent une image faussée à propos de la présence du Canada en Afghanistan. Ces critiques profitent de la douleur des familles qui ont perdu un membre au combat pour dénigrer le bien-fondé de la mission canadienne. Ainsi, lorsque des militaires canadiens périssent sur le front, certains détracteurs vont même jusqu’à comparer notre mission actuelle à la terrible guerre du Vietnam, il y a 40 ans. C’est mal connaître l’histoire militaire et les relations internationales."

"Le Canada n’a pas participé à la guerre du Vietnam, tout comme il ne participe pas aux opérations militaires en Irak. Mais surtout, la présence militaire canadienne en Afghanistan fait suite à la demande expresse du gouvernement afghan, démocratiquement élu et légitimement reconnu par l’ONU. Le Canada combat le régime des talibans et les terroristes. Le Canada poursuit son plan d’aide internationale en sol afghan, mais cette présence essentielle ne peut se faire que sous la protection de notre armée, assistée par les militaires d’une trentaine de pays, qui garantissent la sécurité des populations civiles et de nos coopérants."

"Cet effort s’inscrit également dans un processus diplomatique qui mobilise les voisins de l’Afghanistan et dans lequel le Canada joue un rôle clé. [...] La reconstruction en Afghanistan demande de nombreux efforts ; c’est une route qui sera longue et parsemée d’embûches. Mais plusieurs Afghans et de nombreux observateurs aguerris nous le confirment : sans notre présence, ce pays retombera dans un cycle de violence et l’avenir serait compromis. [...]"

20070618

Hamastan [2]

Éditorial pour le moins prémonitoire de David Frum, publié dans le Il Foglio du 16 août 2005, aux lendemains de la décision israélienne d'évacuer unilatéralement la bande de Gaza:

The Secret of Gaza
David Frum
August 16, 2005
Il Foglio


Why is Ariel Sharon evacuating Gaza?

It is not because he believes that a decent Palestinian state will emerge after the Israelis withdraw. Nobody believes that. The almost universal consensus among experts on the region is that post- occupation Gaza will become a Mediterranean Somalia: an unstable failed state in which gangs compete for power and extremist Islam finds a sanctuary.

Nor was Sharon responding to international pressure. His plan for unilateral evacuation surprised and displeased the United States and the European countries. They wanted Sharon to negotiate with Abbas. They wanted the deal to involve all the Palestinian territories, not just Gaza. And they wanted the whole thing to happen very, very slowly.

Israel’s strategic situation did not force Sharon’s hand: Israel was more than capable of holding Gaza for years to come. Domestic public opinion is not the explanation: Sharon won Israel’s 2003 elections by opposing a Gaza withdrawal.

So why, why, why?

Let me try a theory.

Israel is the victim of an organized international hypocrisy.

After the experience of the 1990s, few people retain any illusions about the likely character of any Palestinian state. The Palestinian leadership is corrupt through and through. The only effective opposition to that leadership is violent and extremist. Palestinian public opinion utterly rejects coexistence with Israel. A Palestinian state, whatever its borders, will wage terror war against Israel – and give sanctuary to Islamic extremists from around the world. It will murder Israelis and threaten the security of Europeans and Americans.

European and American political leaders recognize this depressing fact. But they also recognize that Palestine issue has excited passions throughout the Muslim world – and among Muslim minorities in the West. These leaders believe that if they want to quell Muslim extremism, they must be seen to work toward the creation of a Palestinian state.

In Charles Dickens’ novel David Copperfield there is a character who answers every request with a sigh: Ah, if it were up to him, he would of course say “yes” with pleasure – but his partner, Mr. Jorrocks, is so very difficult ….. In just such a way, European and American political leaders favor a “peace process” that moves the Palestinians ever closer to statehood, without ever quite reaching it; a process that positions the Israelis as the Mr. Jorrocks of the world.

Ariel Sharon has decided to put an end to this play.

The world wants a Palestinian state? Very well – let them have it. And the result, as we are seeing, is something close to panic in the foreign ministries of the West. Not just the West: the Middle East too. The Egyptians do not want a Hamas state on their borders. They had expected Ariel Sharon to place a cordon between Egypt and Gaza. He has said he will not do so – that he is leaving the job up to the Egyptians. And indeed last month Israeli Defense Minister Shaul Mofaz announced that 750 Egyptian soldiers would soon arrive to replace the Israeli Defense Forces.

Is this Egyptian role on the border a precursor to a larger Egyptian role within Gaza? Egypt after all remains far more vulnerable to Islamic extremist ideology than Israel. The Egyptian authorities have crushed the extremist movement within their borders. Do they wish to see a jihadist state emerge on their borders? It seems unlikely.

Could it be that Sharon is calling the bluff of Western governments and the Arab states? By creating the very Palestinian state that those governments and those states pretend to want but actually dread – Sharon is forcing them to end their pretense and acknowledge the truth:

The Palestinian leadership is incapable of creating a state that can live at peace with anyone, not Israel, not the other Arab states, not Europe, not the world.
Somebody else must govern the restless and violent Arab-majority territories west of the Jordan River. Israel has suffered four decades of condemnation for doing the job. Sharon is now resigning the task to anybody else who would like to step in and take over the job. Nobody wants to. But Egypt and Jordan may soon realize that they have no choice. If there is a secret behind Sharon’s plan – that is it.


=> À lire également: "Gaza explained" par David Warren

Le nouveau "bourreau"

1975, PRISE 2

Les Palestiniens au Liban : la vérité oubliée
Alain-Michel Ayache
Analyste du Proche-Orient, Département de Science politique, UQAM
Le Soleil
lundi 18 juin 2007


Depuis que les événements du Liban Nord ont commencé, l'ensemble de la presse québécoise et canadienne met de l'avant le «malheur» des réfugiés palestiniens et tout ce qui se passe aux alentours demeure la faute aux autres. Si ce n'est pas Israël, c'est certainement le clan chrétien libanais. Aujourd'hui, un nouveau «bourreau» semble être ajouté à cette liste limitée : l'État libanais !

Or, pour mieux comprendre la réalité, un petit retour en histoire s'impose : au Liban, la présence palestinienne remonte aux premiers affrontements entre Israéliens et Arabes en 1948 où un nombre élevé de ressortissants arabes habitant la Palestine mandataire de l'époque s'était réfugié. D'autres avaient choisi la Jordanie et la Syrie et quelques autres pays du Golfe arabo-persique. Or, la création de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP) et les mouvements de guérilla palestinienne a débuté après la défaite de 1967 où feu Yasser Arafat avait décidé de mener sa bataille « de libération de la Palestine » à partir des pays où les Palestiniens s'étaient réfugiés.

Pour cela, il fallait que ses hommes soient armés et outrepassent les lois des pays hôtes! Deux pays voisins d'Israël pouvaient remplir le critère recherché par Arafat : le Liban et la Jordanie, puisque les deux pays avaient des frontières communes avec l'État hébreu. Un troisième pays, la Syrie représentait également une possibilité, mais la présence armée palestinienne et celle des réfugiés n'étaient pas suffisamment libres pour pouvoir entreprendre une quelconque attaque à partir de la Syrie. D'ailleurs, le président syrien de l'époque feu Hafez al-Assad, père de l'actuel président syrien, avait un tout autre plan pour les Palestiniens.

C'est ainsi qu'il orchestra depuis le début, avec la connivence obligée d'Arafat, toute une série d'attentats pour déstabiliser aussi bien la Jordanie et le Liban, deux pays dont Assad ne reconnaissait pas l'indépendance. À la différence qu'avec le roi Hussein de Jordanie, la Syrie a fini par établir une représentation diplomatique alors qu'avec le Liban, il y en a eu aucune jusqu'à aujourd'hui.

Le plan machiavélique d'Assad

Le Liban, avec à peine 10452km2 de superficie, est le seul pays arabophone dont l'Islam n'est pas la religion d'État et dont le président est chrétien : cela mettait en émoi les dirigeants arabes de la région. Il fut le seul à avoir refusé de se joindre aux autres pays arabes, contre Israël, après qu'il ait signé un armistice en 1948, ce qu'il respectait depuis.

Assad voyait que le Liban pouvait constituer une excellente base d'attaque contre les intérêts israéliens et américains. Il poussa donc le Liban vers l'abysse en y exerçant une pression afin qu'il accepte les accords du Caire en 1969. Ces accords interdisaient à l'État libanais d'entrer dans les camps de réfugiés palestiniens, lesquels devenaient, de facto, sous la juridiction de l'OLP --- et bien entendu, indirectement, de la Syrie! --- De plus, les combattants palestiniens pouvaient désormais lancer des attaques contre l'État d'Israël à tout moment sans rendre compte à l'État libanais, créant ainsi plusieurs mini-États à l'intérieur de l'État libanais.

Une guerre de libération de la Palestine

Les attaques perpétrées par les combattants de l'OLP contre le Nord d'Israël menaient droit à une réplique israélienne, ramenant ainsi le Liban dans la zone de l'insécurité continue. Depuis le Sud était devenu une zone dangereuse pour les soldats de l'armée libanaise, souvent kidnappés, humiliés et tués pas les Palestiniens d'Arafat.

En septembre 1970, las des activités terroristes et sur ordre d'Hussein de Jordanie, les bédouins du roi massacrent les miliciens palestiniens et les obligent à quitter le pays vers le Liban. C'est «Septembre noir».

C'est alors que les Palestiniens se vengèrent du Liban. En 1973, l'armée de l'air libanaise bombardait les positions des combattants palestiniens, mais elle finit par succomber à la pression de la Ligue Arabe, laquelle obligea le Liban à arrêter son armée. Ce fut la fin de l'État libanais. En 1975, les Palestiniens se sont attaqués aux Chrétiens libanais et la guerre dite «civile» libanaise commença. Elle était en réalité entre Chrétiens et Palestiniens car ces derniers ayant déclaré, par la bouche de leur chef Arafat, que la libération de la Palestine débutait par celle des régions chrétiennes du Liban, bref, en évinçant les Chrétiens du Liban.

Par ailleurs, aussi regrettables que ne le soient les massacres des deux camps Sabra et Chatila, il n'en demeure pas moins qu'aucune mention (dans les médias occidentaux) n'a jamais été faite de nombreux massacres de villageois, de vieillards, de femmes et d'enfants libanais par les combattants « réfugiés » palestiniens durant des années et même jusqu'à aujourd'hui.

À titre d'exemple, mentionnons les massacres des deux villages chrétiens de Damour et de Jieh en 1978. D'ailleurs, de nombreux Canadiens et Québécois d'origine libanaise peuvent témoigner de ce qu'ils ont vécu. Des rescapés de ces massacres habitent également Montréal et ils peuvent en témoigner!

Quant à Sabra et Chatila, n'est-il pas étrange qu'Élie Hobeika, la personne qui a ordonné le massacre et qui l'a perpétré à l'encontre de Palestiniens innoncents se soit avéré être un double agent syrien? À qui donc la faute? L'histoire le dira dans quelques années sans doute.

L'histoire palestinienne au Liban, un recommencement ?

Aujourd'hui, les combats du camp de Nahr el-Bared au Nord du Liban et les multiples assassinats de Libanais -— toutes confessions confondues — n'est qu'un triste rappel de ce qui s'était passé en 1973 et qui a amené, en 1975, la dislocation du Liban. Quoi que l'on dise, la question mérite d'être posée : pourquoi les Palestiniens des camps ont permis à un groupuscule terroriste d'y établir sa base fortifiée? Pourquoi n'entrent-ils pas en conflit armé contre ces derniers, dans leur propre camp, donnant ainsi un signe de coopération à l'État libanais?

Pourquoi les Palestiniens doivent-ils être toujours fortement armés au Liban alors que le président palestinien cherche à négocier une entente de paix avec Israël? N'est-ce pas une répétition de 1973? Et si l'armée libanaise arrêtait son offensive contre ce camp, que se passerait-il? La réponse est simple: une répétition de 1975, sauf que cette fois, l'avenir du Liban sera incertain dans sa formule actuelle.

20070616

Citation du jour [16.06.07]

Remplacez "Irakiens" par "Palestiniens":

« Il y a une xénophobie généralisée chez les Irakiens, comme dans beaucoup de pays arabes. […] Nous nous trouvons devant un peuple incapable de se gouverner lui-même et qui, en même temps, ne veut pas que les autres s’occupent de lui : la situation est quasi insoluble. Cette contradiction est typiquement arabo-musulmane, c’est un trait de civilisation. »

- Jean-François Revel

Israël/Palestine: les chiffres

Tout est là. Voici les résultats d'une série de sondages effectués en 2002 par divers organismes auprès d'échantillons représentatifs des populations israélienne et palestinienne. D'un côté: optimisme, ouverture et soif de paix. De l'autre: pessimisme, fermeture et soif de sang. À vous d'en juger:

* coté palestinien
* côté israélien

57% des Palestiniens pensent que la violence rend les Israéliens plus disposés à faire des concessions ; mais 66% pensent que la même logique ne s’applique pas à eux-mêmes

Extraits d’un sondage réalisé du 12 au 19 août 2002 au sein de la population palestinienne par le Jerusalem Media and Communication Center (JMCC), un institut de sondages palestinien dirigé par Ghassan Khatib. L’intégralité du sondage est disponible sur le site Internet du JMCC (www.jmcc.org).


Pensez-vous que, lorsque les Palestiniens utilisent la force armée contre les Israéliens, cela rend les Israéliens plus disposés ou moins disposés à faire des concessions aux Palestiniens ?

Plus disposés 57%

Moins disposés 20%

Pas de différence 16%

Pensez-vous que, lorsque les Israéliens utilisent la force armée contre les Palestiniens, cela rend les Palestiniens plus disposés ou moins disposés à faire des concessions aux Israéliens ?

Plus disposés 12%

Moins disposés 66%

Pas de différence 16%

Si Israël prenait des mesures conciliatoires, comme l’arrêt des incursions militaires et la suppression des contrôles routiers, est-ce que les Palestiniens devraient en retour cesser les violences pour une période limitée ?

Oui 42%

Non 47%

Supposons qu’à l’avenir les dirigeants israéliens et palestiniens se mettent d’accord sur le programme suivant : Israël se retire jusqu’aux frontières de 1967 et reconnaît un État palestinien ; l’État palestinien renonce à l’usage de la violence contre Israël et arrête les Palestiniens qui tenteraient de recourir à la violence. Dans ce cas, est-ce que vous approuveriez les dirigeants palestiniens ?

Non 50%

Oui 44%

Vous savez qu’au fil des années un certain nombre de Palestiniens ont fait des déclarations selon lesquelles les Palestiniens doivent recourir à la violence pour parvenir à la destruction totale de l’État d’Israël. Pensez-vous que ces déclarations ont fait du bien ou du mal à la cause palestinienne en général ?

Du bien 35%

Du mal 36%

Pas de différence 20%

Pensez-vous que ces déclarations ont rendu Israël plus disposé, ou moins disposé, à négocier ?

Plus disposé 34%

Moins disposé 35%

Pas de différence 20%

— -

61% des Israéliens sont en faveur d’un État palestinien ; 78% pensent qu’une revendication palestinienne serait légitime si elle était non-violente

Extraits d’un sondage réalisé au sein de la population juive israélienne, du 12 au 14 août 2002, par l’Institut de recherches sur l’opinion publique de l’Université de Tel Aviv.


Choisissez une affirmation, parmi les trois affirmations ci-dessous :

Les Palestiniens ont le droit légitime de chercher à obtenir un État palestinien par tous les moyens nécessaires 1%

Les Palestiniens ont le droit légitime de chercher à obtenir un État palestinien, à condition qu’ils aient recours à des méthodes non-violentes 78%

Peu importe qu’ils aient recours à des méthodes violentes ou non-violentes, les Palestiniens n’ont pas le droit légitime de chercher à obtenir un État palestinien 19%

Israël doit-il accepter la création d’un État palestinien, dans le cadre d’un accord permanent de paix avec les Palestiniens ?

Oui 61%

Non 35%

S’il existait un mouvement palestinien visant à organiser des actions non-violentes contre l’occupation israélienne, par des méthodes comme des manifestations, des boycotts et une protestation à grande échelle, est-ce que vous approuveriez ce mouvement ?

Oui 57%

Non 38%

Si les Palestiniens renonçaient clairement à des méthodes violentes, et si, à la place, ils avaient recours à des méthodes de protestation non-violentes comme des manifestations, des boycotts et une protestation à grande échelle, est-ce que vous seriez en faveur d’un retrait progressif des contrôles routiers entre les villes palestiniennes au sein des territoires palestiniens ?

Oui 61%

Non 33%

Extrait d’un sondage réalisé en Israël les 5 et 6 mai 2002 par l’Institut Dahaf à la demande de la Coalition pour la paix.

Si un accord était réalisé, avec la garantie des États-Unis et des États arabes, selon lequel Israël se retirera sur les lignes de 1967 avec des ajustements mineurs ayant fait l’objet d’un consentement mutuel, la plupart des implantations seront évacuées, les Palestiniens renonceront au « droit au retour » et une solution de compromis sera atteinte sur Jérusalem, accepteriez-vous un tel accord ?

Oui 59%

Non 39%

— -

73% des Palestiniens sont pour une réconciliation avec Israël, mais 88% veulent que leurs manuels scolaires continuent d’exiger « la restitution de toute la Palestine »

Extraits d’un sondage réalisé du 18 au 21 août 2002 au sein de la population palestinienne par le Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR), un institut de sondages palestinien dirigé par Khalil Shikaki. Afin de faciliter la lecture, les réponses ont été regroupées en catégories, les pourcentages ont été arrondis et les réponses « neutres » ont été négligées. L’intégralité du sondage est disponible sur le site Internet du PCPSR (www.pcpsr.org).

Après la réalisation d’un accord de paix entre le peuple palestinien et Israël, et la création d’un État palestinien reconnu par Israël, seriez-vous pour ou contre le processus de réconciliation entre l’État de Palestine et l’État d’Israël ?

Pour 73%

Contre 26%

Quand pensez-vous qu’une réconciliation entre les deux peuples sera réalisée ?

Jamais 43%

Dans plusieurs générations 14%

Dans la prochaine génération 11%

Dans la prochaine décennie 7%

Dans les années prochaines 13%

Après la réalisation d’un accord de paix entre le peuple palestinien et Israël, et la création d’un État palestinien reconnu par Israël, les mesures suivantes pourraient être prises afin d’améliorer les relations entre l’État d’Israël et un État palestinien. Dites-nous si vous êtes pour ou contre.

Ouvrir les frontières à la libre circulation des hommes et des marchandises

Pour 84%

Contre 15%

Créer des institutions économiques communes et des projets communs

Pour 68%

Contre 30%

Créer des institutions politiques communes (par exemple, un Parlement qui pourrait conduire éventuellement à un système de confédération)

Pour 22%

Contre 72%

Prendre des mesures légales contre l’incitation à l’hostilité envers Israël

Pour 33%

Contre 63%

Adopter un programme d’enseignement, dans l’État palestinien, qui reconnaîtra Israël et apprendra aux élèves à ne pas exiger la restitution de toute la Palestine aux Palestiniens

Pour 8%

Contre 88%

Selon vous, une paix durable est-elle possible entre Israéliens et Palestiniens ?

Oui 25%

Non 71%

79% des Israéliens sont partisans du processus de paix, et 67% accepteraient un règlement global avec une médiation américaine

Extraits d’un sondage réalisé du 27 au 29 août 2002 par l’Université de Tel Aviv (Centre Tami Steinmetz de recherche pour la paix). Les résultats donnés ci-dessous portent sur la sous-population des Juifs israéliens. Pour simplifier la lecture, les réponses ont été regroupés par familles, les résultats ont été arrondis et les réponses « neutres » ont été négligées (sauf dans deux questions où le détail était significatif).


Croyez-vous, ou non, que dans les années prochaines il y aura la paix entre Israël et les Arabes ?

Oui 25%

Non 65%

En général, vous considérez-vous comme un partisan ou un adversaire du processus de paix entre Israël et les Arabes ?

Partisan 79%

Adversaire 14%

Quelle est votre position au sujet de la poursuite des négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne ?

Pour 68%

Contre 30%

Croyez-vous, ou non, que les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne conduiront à la paix entre Israël et les Arabes dans les années prochaines ?

Oui 38%

Non 59%

Selon votre souvenir, lorsque l’« accord d’Oslo » a été signé en septembre 1993 sur la pelouse de la Maison Blanche, étiez-vous pour ou contre cet accord ?

Pour 47%

Contre 26%

Selon votre souvenir, lorsque l’« accord d’Oslo » a été signé en septembre 1993 sur la pelouse de la Maison Blanche, pensiez-vous que les Palestiniens veulent réellement faire la paix avec Israël ?

Oui 52%

Non 39%

Pensez-vous aujourd’hui que les Palestiniens veulent réellement faire la paix avec Israël ?

Oui 23%

Non 72%

Rétrospectivement, dans quelle mesure les Palestiniens ont-ils fait ce qu’ils étaient censés faire selon l’accord d’Oslo ?

Ils n’ont rien fait 61,8%

Ils ont fait un peu 30,7%

Ils ont fait beaucoup 0,7%

Ils ont tout fait 0,2%

Ne savent pas 6,6%

Rétrospectivement, dans quelle mesure Israël a-t-il fait ce qu’il était censé faire selon l’accord d’Oslo ?

Il n’a rien fait 4,6%

Il a fait un peu 22,7%

Il a fait beaucoup 47,3%

Il a tout fait 18,4%

Ne savent pas 7,0%

Il existe un projet, selon lequel les États-Unis joueraient un rôle actif dans la rédaction d’un accord détaillé qui comprendrait la résolution non seulement du conflit entre Israël et les Palestiniens mais également des conflits israélo-syrien et israélo-libanais, puis ils obtiendraient un soutien international afin de convaincre les parties d’accepter cet accord. Êtes-vous pour ou contre un tel projet ?

Pour 67%

Contre 28%


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La reprise des attentats : 70% des Palestiniens sont pour, et 67% veulent qu’il aient lieu à l’intérieur du territoire israélien

Extraits d’un sondage réalisé du 21 au 25 septembre 2002 au sein de la population palestinienne par le Jerusalem Media and Communication Center (JMCC), un institut de sondages palestinien dirigé par Ghassan Khatib. Afin de faciliter la lecture, les réponses ont été regroupées en catégories, les pourcentages ont été arrondis et les réponses « neutres » ont été négligées. L’intégralité du sondage est disponible sur le site Internet du JMCC (www.jmcc.org).


En principe, êtes-vous pour ou contre des négociations de paix entre les Palestiniens et Israël ?

Pour 47%

Contre 52%

Êtes-vous pour ou contre la poursuite de l’Intifada Al-Aqsa en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ?

Pour 81%

Contre 16%

L’Intifada a des aspects populaires (manifestations) et des aspects militaires [attentats - NDLR]. Quelle approche vous semble préférable ?

L’Intifada populaire 19%

L’Intifada militaire 12%

Les deux à la fois 60%

Quelle est la meilleure méthode pour atteindre nos objectifs nationaux ?

L’Intifada seulement 32%

Les négociations seulement 11%

L’Intifada et les négociations, à la fois 52%

Quel devrait être le résultat de l’Intifada actuelle ?

Améliorer les conditions de la négociation pour les Palestiniens 6%

Mettre fin à l’occupation sur la base de la résolution 242 des Nations unies et créer un État palestinien 48%

Libérer la totalité de la Palestine historique [y compris le territoire israélien - NDLR] 43%

Êtes-vous pour ou contre la reprise des opérations militaires ?

Je suis pour, car c’est la meilleure réponse dans les circonstances politiques actuelles 70%

Je suis contre, car elle est contraire aux intérêts nationaux palestiniens 23%

Où, selon vous, les opérations militaires doivent-elles reprendre ?

Seulement à l’intérieur d’Israël 21%

Seulement à l’intérieur des territoires occupés 12%

À l’intérieur d’Israël et des territoires occupés 46%

Je ne suis pas pour la reprise des opérations militaires 16%

Que pensez-vous des attentats-suicides contre les civils israéliens ?

Je suis pour 64%

Je suis contre 28%

Extraits d’un sondage effectué du 22 au 27 mai 2002 par le Palestinian Center for Public Opinion (PCPO), un institut de sondages palestinien dirigé par Nabil Kokali.

Est-ce que vous soutiendriez le plan de paix saoudien, qui appelle à la création de deux États (l’un palestinien, l’autre israélien), à un retrait israélien aux frontières de 1967, et à l’établissement de relations pleines et normales et d’une paix totale entre Israël et les États arabes, si ce plan n’incluait pas le droit des réfugiés à revenir à l’intérieur des frontières d’Israël ?

Oui 24,1%

Non 62,4%

— -

Les effets de l’Intifada : 22% des Israéliens sont davantage portés à faire des concessions ; 54% le sont moins qu’avant

Extraits de deux sondages effectués par l’institut Dahaf sur un échantillon représentatif de l’ensemble de la population israélienne, publiés le 23 août 2002 et le 20 septembre 2002 par le quotidien israélien Yediot Aharonot.


Êtes-vous prêt à faire davantage de concessions, ou moins de concessions, qu’avant l’Intifada ?

Davantage 22%

Moins 54%

Après deux ans d’Intifada, qui est le vainqueur du conflit ?

Aucun des deux 39%

Israël 30%

Les Palestiniens 27%

Les deux 2%

Sans réponse 2%

Qui sera vainqueur, en fin de compte ?

Israël 31%

Tout le monde perdra 31%

Chacun gagnera et perdra 29%

Les Palestiniens 7%

Sans réponse 2%

Extraits de deux sondages effectués par l’institut Market Watch sur des échantillons représentatifs de l’ensemble de la population israélienne, publiés le 13 septembre 2002 et le 4 octobre 2002 par le quotidien israélien Maariv.

Arafat veut-il la paix avec Israël ?

Oui 14%

Non 81%

Les Palestiniens veulent-ils la paix avec Israël ?

Oui 45%

Non 47%

Sharon veut-il la paix avec les Palestiniens ?

Oui 70%

Non 23%

Les Israéliens veulent-ils la paix avec les Palestiniens ?

Oui 84%

Non 11%

La crise actuelle dans les relations entre Juifs et Arabes à l’intérieur d’Israël peut-elle être surmontée ?

Oui 61%

Non 33%

La crise actuelle dans les relations entre Israël et les Palestiniens peut-elle être surmontée ?

Oui 51%

Non 41%

Comment peut-on mettre fin aux violences entre Israël et les Palestiniens ?

Par une séparation unilatérale 33%

Par un accord 29%

Par une solution militaire 28%

20070615

Les éternelles victimes

"An alien from Mars would almost instantly diagnose the problem of the Palestinians from simply listening to their inane apologists: The problem is not the acquisition of the final seven percent of the West Bank denied in the offer to them at Camp David, but the pathology of a victim culture, one that has learned, through playing the card of terror with simultaneous appeals to multicultural guilt, how to shake down Westerners for their money, attention, and pity."

- Victor Davis Hanson, National Review, 14 juin 2007

20070614

Hamastan

Mark Steyn sur le "nationalisme palestinien":

This is the logical consequence of the fraudulence of "Palestinian nationalism". There has never been any such thing. There is no evidence anywhere in the "Palestinian Authority" that anyone there is interested in building a state and running it. In conventional post-colonial scenarios of the Sixties and Seventies, liberation movements used terrorism as a means to advance nationalism. By contrast, Arafat's gang used nationalism as a means to advance terrorism. With him out of the way, it was deluded to assume that the "Palestinian people" would stick with a bunch of corrupt secular socialists with little appeal to anyone other than French intellectuals and Swiss bankers. The Mahmoud Abbas types play well on CNN and in EU subsidy negotiations, but because "Palestinian nationalism" was always bogus it's no surprise that the population of Gaza would seek a real identity elsewhere. In the Islamism of Hamas, they have found it. And, if it causes problems for all those Arab League deadbeats who promoted the pseudo-struggle of the "Palestinian people" for their own ends, well, they should have thought of that before they loosed this particular genie.

20070613

Crimes de guerre à Gaza

Tiens donc... Human Rights Watch accuse la racaille terroriste palestinienne de crimes de guerre...

J'ai bien hâte d'entendre Khadir, Vastel et compagnie relayer le même message...


Human Rights Watch dénonce "les crimes de guerre" des factions armées palestiniennes
LEMONDE.FR avec AFP
13.06.07


L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a accusé, mardi 12 juin, les groupes armés palestiniens de commettre des "crimes de guerre" contre des civils au cours de violents combats interpalestiniens dans la bande de Gaza. "Le meurtre de civils qui ne sont pas engagés dans les hostilités et l'assassinat délibéré de prisonniers sont des crimes de guerre, purement et simplement", dénonce dans un communiqué Sarah Leah Whitson, directrice du groupe pour le Proche-Orient.

"Des groupes palestiniens armés commettent de graves violations des lois humanitaires internationales", ajoute le HRW. Au cours des trois derniers jours, "le Fatah et le Hamas ont sommairement exécuté des prisonniers, tué des gens non impliqués dans les violences et engagé des affrontements armés (...) à l'intérieur et à proximité des hôpitaux palestiniens", affirme l'ONG.

L'organisation de défense des droits de l'homme cite notamment l'assassinat de Mohammed Swairki, 28 ans, un cuisinier du président du président Mahmoud Abbas. Swairki a été jeté du 15e étage d'un immeuble avec les pieds et les mains liés. Plus tard, des sympathisants du Fatah ont capturé Mohammed al-Rafati, un proche du Hamas, et l'ont exécuté de façon similaire, selon HRW.

20070608

On aura tout vu...

Des Palestiniens exaspérés par les luttes fratricides entre les diverses factions terroristes de Gaza en sont rendus à souhaiter le retour de l'"occupation" israélienne:

For most Palestinians, black-hooded gunmen have long been respected symbols of resistance against Israeli occupation.

Now, frequent internal fighting and lawlessness gripping the Palestinian territories have transformed the militants into no more than gangsters in the eyes of many of those who once saw them as heroes.

"It's very ironic but I'm relieved the Israelis have started a bombing campaign. The gunmen killing each other on the streets were forced to go into hiding," said Mai, a Gaza housewife, referring to strikes aimed at halting rocket attacks on Israel.

Gunmen, who once battled Israeli soldiers in the alleyways of towns and refugee camps in the West Bank and Gaza, have turned against each other in an on-going power struggle between Hamas and Fatah -- partners in a unity government.

"Many of these groups are now a burden on society. They were created to fill a security vacuum under the pretext of national resistance, said legislator Nasser Jum'a, once a leading member of Fatah's al-Aqsa Martyrs Brigades.

"They then blackmailed people, attacked them and confiscated their freedoms as the weak official security forces failed to punish them," he said.

Jum'a said ordinary Palestinians were so fed up with the armed groups "they now wish the Israeli occupation would take over in Gaza or hope for the return of Jordanian rule in the West Bank" to get rid of them.

20070607

Retour vers le futur

1967



2007


La maladie du monde arabo-musulman
Milliere Guy - mercredi 06 juin 2007
Les 4 Vérités

Voici peu, c’était le 59e anniversaire de la naissance de l’État d’Israël. Bien du chemin a été parcouru depuis. Le désert où il ne poussait rien ou presque s’est couvert de vergers. Des villes ont grandi. Israël est devenu l’un des principaux pays de pointe dans les nouvelles technologies et la médecine. Des juifs persécutés sont venus de Russie et d’Europe centrale, d’Éthiopie et d’Amérique latine.

Pendant qu’Israël devenait une sorte de miracle incarné et de preuve sans cesse renouvelée de ce que l’intelligence et l’opiniâtreté humaines ont les moyens de faire lorsqu’elles peuvent se donner libre cours, le reste du Proche-Orient n’avançait pas dans la même direction. Bien au contraire : plus Israël a prospéré, plus, dans le monde arabe du Proche-Orient, haines et ressentiments croissaient. Israël n’a jamais cessé de faire l’objet d’agressions sous diverses formes, et de refus.

En Cisjordanie et à Gaza, ce refus porte un nom, et on commémore aussi la naissance d’Israël, mais sur un mode négatif, apocalyptique. Nakba, la catastrophe, disent-ils. Ce qui est lamentable, c’est que, tout en parlant de catastrophe infligée par Israël, ces gens ne semblent pas voir tout ce qu’Israël a accompli et l’opulence dont, par ruissellement, ils pourraient bénéficier eux aussi s’ils pensaient à construire plutôt qu’à détruire. Ce qui est lamentable, c’est que ces gens ne s’aperçoivent pas qu’ils sont, eux, et leur mentalité, la seule et unique catastrophe de la région. La catastrophe a commencé lorsque, après le démantèlement de l’empire ottoman, un nationalisme arabe de plus en plus imprégné de national-socialisme s’est propagé dans la région et y a disséminé, au fil du temps, toute une procession de dictateurs et de criminels : Ali al Husseini, mufti de Jérusalem et ami d’Hitler, Gamal Abdel Nasser, si hospitalier envers les anciens nazis, les dirigeants des partis Baas de Syrie et d’Irak, Yasser Arafat.

La catastrophe s’est prolongée au lendemain de la guerre des Six jours, voici quarante ans, avec l’invention du peuple palestinien conçu pour être un outil de destruction. Elle s’est accentuée lorsque l’islamisme est venu s’ajouter et prendre le dessus. Certains parlent encore de « processus de paix », mais il n’y aura pas de paix tant que l’islamisme pourra continuer à disséminer sa soif de sang. Il n’y aura pas de paix tant que les populations arabes de la région n’auront pas commencé à discerner qu’entreprendre, créer, préparer un avenir à sa famille sont des activités bien plus gratifiantes que trépigner dans les détritus en vociférant et en rêvant de se transformer en bombe humaine.

Il existe une maladie du monde arabo-musulman et cette maladie n’est pas Israël. L’attitude du monde arabo-musulman envers Israël est, au contraire, un symptôme. Et lorsque la maladie du monde arabo-musulman reculera, on commencera à y voir qu’Israël est, au contraire, le remède. Pour que la maladie recule, il faudra, chez les malades, un examen de conscience et la réponse à des questions : pourquoi le monde arabo-musulman est-il, depuis si longtemps la région la plus sinistrée de la planète avec l’Afrique subsaharienne en termes de droit, de démocratie, de développement et d’alphabétisation ?

Pourquoi le monde arabo-musulman est-il une région où une vision folle de l’histoire se substitue, très largement, à la réalité de l’histoire elle-même ?

Pour que la maladie recule, il faudra aussi que nous, Occidentaux, apportions notre contribution. Plutôt que cautionner, par lâcheté, la vision folle de l’histoire, nous devrions, enfin, rappeler les faits. Un État existe issu du « Mandat palestinien », il s’appelle la Jordanie. En 1948, il était question de créer un second État arabe. Depuis la haine n’a mené ses artisans qu’à des défaites.

Veulent-ils persister dans la stérilité ? Gaza et la Cisjordanie pourraient être des contrées paisibles et prospères, si on y lisait “La richesse des nations” plutôt que “Mein Kampf”, et si on y apprenait aux enfants à devenir créateurs plutôt qu’assassins. Et les Israéliens sont si généreux et si civilisés que, je le sais, ils seraient prêts à avancer avec ces nouveaux créateurs vers une prospérité partagée. Le jour n’est pas venu, je sais aussi. Il faut œuvrer pour qu’il vienne et, en attendant, agir pour que la haine soit, à jamais, une impasse ne pouvant conduire ceux qui l’empruntent qu’à leur propre mort.

20070502

Israël et la menace iranienne

(H/T: Mediawatchqc)

PREMIÈRE PARTIE



DEUXIÈME PARTIE




TROISIÈME PARTIE




QUATRIÈME PARTIE