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20070401

Sur la gratuité scolaire


Nathalie Collard (La Presse) sur le dégel:


Les quelques milliers de manifestants qui marchaient dans les rues de Montréal jeudi dernier étaient-ils sérieux lorsqu'ils réclamaient la gratuité scolaire pour tous?

Si oui, ils sont drôlement déconnectés.

Et ce ne sont pas leurs menaces de grève générale illimitée qui fera reculer le gouvernement, aussi minoritaire soit-il. La semaine dernière, les Québécois ont voté majoritairement pour deux partis qui se sont clairement positionnés en faveur du dégel. Les chances qu'ils changent d'idée sont à peu près inexistantes.

Dans un tel contexte, parler de gratuité scolaire n'est pas seulement une mauvaise stratégie, c'est une hérésie totale qui mine complètement la crédibilité du mouvement étudiant.

Faut-il le répéter: il est urgent que nos universités, dont la situation financière est déplorable, rattrapent la moyenne canadienne. Les étudiants seront les premiers à en bénéficier. Plus d'argent, cela signifie de meilleurs programmes, davantage d'enseignants qualifiés, du matériel de pointe... On ne peut pas se plaindre des rayons dégarnis de la bibliothèque ou de classes surchargées et, dans le même souffle, refuser de payer davantage. C'est inconséquent.

À l'heure actuelle, il en coûte moins pour s'inscrire à une année en sciences politiques à l'Université McGill que pour un abonnement annuel dans un clubs sportif haut de gamme de l'île de Montréal. Ce n'est pas normal. Si, comme nous l'affirmons souvent au Québec, nous valorisons à ce point l'éducation, alors donnons à nos institutions les moyens d'offrir une éducation de qualité.

De nombreuses études ont démontré qu'une augmentation des droits de scolarité raisonnable n'a pas d'influence sur l'accessibilité. Une hausse de quelques dizaines de dollars par session ne viderait donc pas les auditoriums de l'Université de Montréal ou de l'UQAM. D'autres études ont démontré que, de toutes les tranches de la société, c'est la classe moyenne qui bénéficie le plus de la situation actuelle. Une grande partie de ces jeunes auraient pourtant les moyens de payer davantage et ce, sans se ruiner.

20070319

La FAÉCUM refuse le droit de parole aux étudiants pro-dégel


Résumé de l'histoire: Le Surfeur Autonome

Au cours du mois de février 2007, Vincent Geloso un des militants pro-dégel des frais de scolarité dans le réseau universitaire, organisait une conférence à l’Université de Montréal sur le sujet du dégel des frais de scolarité. En début mars, il se fait aviser que la conférence est arrangée pour le 14 mars au local B-2305 dans le Pavillon Jean-Brillant. En conférence au Centre Hillel sur le sujet des frais de scolarité devant des leaders étudiants Israéliens, Vincent Geloso est informé par un officier de la FAÉCUM qu’il y aurait un débat entre les candidats d’Outremont la même date.

Vincent Geloso a pris contact avec la FAÉCUM proposant d’annuler sa conférence pour éviter les conflits d’horaire en échange de la garantie que la conférence qu’il organisait pourrait tout simplement être déplacée pour le 21 mars. Un officier de la FAÉCUM lui a donné cette assurance et la conférence était fin prête jusqu'à ce que la FAÉCUM demande à M.Geloso de changer la formule de l’activité pour en faire un débat. Le conférencier refuse, considérant que la conférence à lieue la veille d’une manifestation monstre de la FEUQ-FECQ et qu’il avait l’intention de présenter, comme un professeur, son sujet avec pédagogie et en profondeur.

Informé du refus du conférencier et son refus personnel, la FAÉCUM a refusé la tenue du débat prétextant « qu’elle ne pouvait pas autoriser une conférence s’opposant à la prise de position du mouvement étudiant ».

M.Geloso a fait montre de son sens démocratique en offrant de déplacer sa conférence pour mieux accommoder l'expression des idées divergentes sur le campus de l'Université de Montréal et la FAÉCUM a renié sa parole, insultant ainsi les principes démocratiques pour lesquels le mouvement étudiant semble tant tenir.

Voici, faites passer le message et si vous voulez communiquer votre appui à Vincent Geloso (qui commencera mardi à distribuer des macarons pro-dégel sur le campus de l’Université de Montréal) – VincentGeloso@hotmail.com