20070804
Prise 2?
Alors que la Syrie renforce les dispositifs militaires sur son versant du Golan, les réservistes de l'armée auraient reçu l'interdiction de quitter le pays.
De son côté, Israël se dit prêt en vue de la possibilité du déclenchement d'une guerre totale avec la Syrie pouvant survenir à tout moment.
Tsahal pourrait finalement avoir la chance de terminer le travail inachevé entamé l'été dernier.
20070803
Israël et les médias québécois
LES MÉDIAS ET L'ANTISIONISME
Jacques Brassard
31/07/2007
L'anniversaire de ce qu'on a appelé la Guerre du Liban a donné lieu dans les médias québécois à des émissions et des entrevues ayant apparemment comme objectif de nous rappeler les événements qui se sont déroulés, l'an dernier, au Proche-Orient. Mais comme ce fut le cas pour la couverture médiatique de cette guerre, les entrevues et les reportages soulignant l'anniversaire étaient biaisés, complaisants à l'égard du Hezbollah et diabolisaient Israël avec plus ou moins de subtilité. Il y a manifestement à Radio-Canada et dans la plupart des médias québécois un antisionisme larvé qui imprègne les reportages et influe sur le choix des invités prétendument experts. Comme presque tous les partis politiques au Québec et au Canada, nos médias sont généralement propalestiniens et prolibanais. Et ils ont très peu de sympathie et pas d'empathie du tout envers Israël qui, pourtant, lutte depuis 60 ans pour sa survie, entouré d'ennemis haineux qui ne cherchent qu'à l'anéantir.
Ainsi donc, encore une fois, nous avons eu droit aux images de civils libanais, victimes des bombardements israéliens, errant au milieu des décombres de leurs quartiers. Et, bien évidemment, accompagnés d'enfants apeurés et dépenaillés. On sait, aujourd'hui, que la plupart de ces images étaient gérées et contrôlées par le Hezbollah. Et très souvent même mise en scène comme au cinéma. Les médias occidentaux se soumettaient volontiers à l'encadrement strict de l'organisation terroriste. Si bien que, l'impression qui se dégageait des topos et reportages, au moment de la guerre, faisait en sorte qu'Israël était ciblé comme l'agresseur inhumain et que les victimes civils n'étaient que libanaises. Ah! Le pouvoir de la télé!
Agression
Pourtant, c'est le Hezbollah qui a commis l'agression contre Israël par une incursion sur son territoire, tuant six soldats et en prenant deux en otage, cette attaque étant précédée d'une série de lancements de missiles sur le nord de l'État hébreu. Ces actes de guerre ont presque toujours été délibérément occultés. Oubliées aussi les victimes israéliennes: 159 tuées et 4260 blessées; oubliées les 500,000 personnes déplacées, oubliées le million de personnes obligées de vivre dans des abris.
Ces mouvements de population n'étaient pas touristiques. Ils résultaient d'une pluie de katiouchas ( 3000 missiles) lancés par le Hezbollah sur les villes israéliennes. Avez-vous vu beaucoup de reportages sur ce qu'ont dû subir les communautés du nord d'Israël? Moi pas! Ce n'était pourtant pas anodin. Imaginez-vous une ville de la taille d'Alma où même de celle de Québec sur qui, quotidiennement, pendant des semaines, tombent des roquettes meurtrières. À l'aveuglette! Pourquoi ce traitement asymétrique par les médias? Pourquoi une victime libanaise ou palestinienne mérite-t-elle plus de compassion et de sympathie que la victime israélienne? Pourquoi la souffrance de l'un est-elle de qualité supérieure à celle de l'autre? Je n'y vois qu'une explication: l'antisionisme, c'est-à-dire une hostilité constante envers l'État d'Israël qui prévaut au sein des médias. La légitimité d'Israël étant systématiquement mise en doute, il en découle que les victimes juives ont droit à moins d'attention et moins d'affliction.
Désinformation
Mais le pire que j'ai pu entendre, c'est une entrevue d'une cinéaste-journaliste libanaise menée (façon de parler!) par Simon Durivage. Tous les lieux communs et les mensonges de la propagande Hezbollah y ont passé: Israël agresseur, civils massacrés par l'armée israélienne, réactions disproportionnées de l'État hébreu. Aucune allusion cependant au fait que les lanceurs de missiles du Hezbollah se servaient de civils -dont plusieurs étaient consentants - comme bouclier humain et aucune mention de l'arsenal impressionnant fourni aux terroristes chiites libanais par l'Iran et la Syrie.
Mais le comble dans la désinformation fut atteint quand la journaliste libanaise s'est indignée qu'on puisse accuser le Hezbollah d'être une organisation terroriste. Elle nous l'a plutôt présentée comme une oeuvre caritative, dont la mission est de faire la charité. Une sorte de Société- Saint-Vincent-de-Paul musulmane, quoi! C'était vraiment affligeant de voir un pro comme Simon Durivage avaler complaisamment d'aussi grossières menteries.
Il n'y a pas à dire, quand il s'agit d'Israël, c'est stupéfiant comme la vérité est tordue et maltraitée.
20070713
34 jours

20070627
Le Culte de la Mort
L’héritage de la haine et de la violence
Jacques Brassard
26/07/2007
Qui peut bien être responsable de la guerre civile qui ensanglante la bande de Gaza? Quelle curieuse question! Ben voyons! Vous savez fort bien que ce sont les belliqueux États-Unis et l’Immonde Israël, qui portent la responsabilité du triomphe, chez les Palestiniens, de la haine, du fanatisme, de la violence et de l’obscurantisme.
Si je me permets de faire ainsi de l’ironie, c’est parce que bien de prétendus spécialistes de la question et beaucoup d’"idiots utiles" sont fermement convaincus que le peuple palestinien représente l’archétype de l’Opprimé et la figure emblématique de la Victime; par voie de conséquence, les coupables tout désignés de la violence pathologique qui sévit dans les Territoires sont forcément les "Américains sans-coeur et les Juifs enragés".
Pourtant, depuis la naissance d’Israël, en 1948, l’impossibilité d’instaurer la paix au Proche-Orient a pour cause unique et persistante la volonté de tous les peuples arabes de la région, de tous les États voisins et de toutes les organisations islamistes du coin, de détruire Israël, de l’anéantir à tout jamais, de le "rayer de la carte", pour utiliser l’expression du despote illuminé de Téhéran.
Dans toutes les guerres qui ont suivi la création d’Israël - que ce soit celle des Six Jours, en 1967, ou du Yom Kippour, en 1973 - l’objectif poursuivi par les armées arabes coalisées (Égypte, Syrie, Jordanie) a toujours été l’anéantissement d’Israël. Lorsque, dans les années 80, le terrorisme aveugle contre les civils innocents a remplacé les opérations militaires "classiques", le but recherché, lui, n’a pas changé. Il s’agit toujours de détruire Israël.
Hamas
Illustrons ce propos par des citations de la Charte du Hamas: "Le Mouvement de la résistance islamique est un mouvement honorable [!] qui fait allégeance à Allah et à sa voie, l’islam. Il lutte pour hisser la bannière de l’islam sur chaque pouce de la Palestine. Il n’existe pas de solution à la question palestinienne, excepté le jihad. Les initiatives, les propositions et les conférences internationales sont une perte de temps et des tentatives vaines."
C’est très clair: il s’agit d’éliminer Israël. Que nous dit l’ex-Premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismael Haniyeh, celui que les "idiots utiles" utiles à l’islamisme) jugeaient apte à mener des négociations? "Les arrogances américaine et sioniste, glapissait-il, exigent de nous que nous approuvions l’usurpation des terres palestiniennes et que nous arrêtions la guerre sainte...Tour cela n’arrivera pas. Nous ne reconnaîtrons jamais le gouvernement sioniste usurpateur et nous continuerons notre guerre sainte jusqu’à la libération de Jérusalem".
Reconnaissons-le: le Hamas a au moins le mérite de la clarté. Il faut vraiment être aveuglé par l’antiaméricanisme et l’antisémitisme pour ne pas voir que l’objectif premier de toutes les légions terroristes du Moyen Orient - Hamas, Jihad islamique, Hezbollah - ce n’est pas de créer un État palestinien coexistant avec l’État Hébreu, mais de pulvériser Israël.
Culture de la haine
Voilà pourquoi l’enfer de Gaza, dans lequel croupissent et se morfondent les Palestiniens, n’est que le fruit pourri de la culture de la haine et de la violence qui imprègne, depuis des décennies, tous les peuples de cette partie du monde. La faut n’en incombe certes pas au Président Bush qui, dès 2002, indiquait que les "États-Unis ne soutiendront pas l’établissement d’un État palestinien, jusqu’à ce que ses dirigeants s’engagent dans un combat tenace contre les terroristes et démantèlent leur infrastructure". Or, cette condition n’a jamais été remplie.
Ce n’est pas non plus Israël qui est responsable du chaos en territoire palestinien. Ce chaos est la conséquence de l’exaltation, par la société palestinienne, de la violence et de l’antisémitisme.
La haine des Juifs est enseignée dans les écoles palestiniennes comme une matière scolaire. Les mères des terroristes tueurs de civils se glorifient d’avoir enfanté des martyrs d’Allah. Devant cette frénésie de violence, il convient de rappeler qu’Israël a le droit d’exister et le devoir de se défendre.
L’État hébreu a pourtant fait de substantielles concessions dans l’espoir de faire naître la paix. Il a procédé à deux retraits majeurs de l’armée: au Liban sud, d’abord, et dans la bande de Gaza, ensuite.
Ces retraits furent considérés comme un aveu de faiblesse et, donc, comme une victoire de la Terreur. Résultat: la violence ne fit que s’amplifier sous la forme d’une pluie de missiles tombant sur les villes israéliennes.
Les choses doivent être claires: Israël a le droit et le devoir de lutter sans faillir pour exister. L’Occident tout entier (ce qui nous inclut) a le devoir d’être solidaire de ce combat. Sans dérobades ni atermoiements...
Jacques Brassard (Parti Québécois) a été ministre des Loisirs, ministre des Transports et ministre de l’Environnement, ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et ministre des Ressources naturelles. Il a occupé à plusieurs reprises les positionz de leader parlementaire et de whip.
© 2007 Le Quotidien. Tous droits réservés.
20070618
Hamastan [2]
The Secret of Gaza
David Frum
August 16, 2005
Il Foglio
Why is Ariel Sharon evacuating Gaza?
It is not because he believes that a decent Palestinian state will emerge after the Israelis withdraw. Nobody believes that. The almost universal consensus among experts on the region is that post- occupation Gaza will become a Mediterranean Somalia: an unstable failed state in which gangs compete for power and extremist Islam finds a sanctuary.
Nor was Sharon responding to international pressure. His plan for unilateral evacuation surprised and displeased the United States and the European countries. They wanted Sharon to negotiate with Abbas. They wanted the deal to involve all the Palestinian territories, not just Gaza. And they wanted the whole thing to happen very, very slowly.
Israel’s strategic situation did not force Sharon’s hand: Israel was more than capable of holding Gaza for years to come. Domestic public opinion is not the explanation: Sharon won Israel’s 2003 elections by opposing a Gaza withdrawal.
So why, why, why?
Let me try a theory.
Israel is the victim of an organized international hypocrisy.
After the experience of the 1990s, few people retain any illusions about the likely character of any Palestinian state. The Palestinian leadership is corrupt through and through. The only effective opposition to that leadership is violent and extremist. Palestinian public opinion utterly rejects coexistence with Israel. A Palestinian state, whatever its borders, will wage terror war against Israel – and give sanctuary to Islamic extremists from around the world. It will murder Israelis and threaten the security of Europeans and Americans.
European and American political leaders recognize this depressing fact. But they also recognize that Palestine issue has excited passions throughout the Muslim world – and among Muslim minorities in the West. These leaders believe that if they want to quell Muslim extremism, they must be seen to work toward the creation of a Palestinian state.
In Charles Dickens’ novel David Copperfield there is a character who answers every request with a sigh: Ah, if it were up to him, he would of course say “yes” with pleasure – but his partner, Mr. Jorrocks, is so very difficult ….. In just such a way, European and American political leaders favor a “peace process” that moves the Palestinians ever closer to statehood, without ever quite reaching it; a process that positions the Israelis as the Mr. Jorrocks of the world.
Ariel Sharon has decided to put an end to this play.
The world wants a Palestinian state? Very well – let them have it. And the result, as we are seeing, is something close to panic in the foreign ministries of the West. Not just the West: the Middle East too. The Egyptians do not want a Hamas state on their borders. They had expected Ariel Sharon to place a cordon between Egypt and Gaza. He has said he will not do so – that he is leaving the job up to the Egyptians. And indeed last month Israeli Defense Minister Shaul Mofaz announced that 750 Egyptian soldiers would soon arrive to replace the Israeli Defense Forces.
Is this Egyptian role on the border a precursor to a larger Egyptian role within Gaza? Egypt after all remains far more vulnerable to Islamic extremist ideology than Israel. The Egyptian authorities have crushed the extremist movement within their borders. Do they wish to see a jihadist state emerge on their borders? It seems unlikely.
Could it be that Sharon is calling the bluff of Western governments and the Arab states? By creating the very Palestinian state that those governments and those states pretend to want but actually dread – Sharon is forcing them to end their pretense and acknowledge the truth:
The Palestinian leadership is incapable of creating a state that can live at peace with anyone, not Israel, not the other Arab states, not Europe, not the world. Somebody else must govern the restless and violent Arab-majority territories west of the Jordan River. Israel has suffered four decades of condemnation for doing the job. Sharon is now resigning the task to anybody else who would like to step in and take over the job. Nobody wants to. But Egypt and Jordan may soon realize that they have no choice. If there is a secret behind Sharon’s plan – that is it.
=> À lire également: "Gaza explained" par David Warren
20070616
Instinct maternel
Une palestinienne enceinte, mère de huit enfants, et sa nièce, mère de quatre enfants, ont été arrêtées le 20 mai, alors qu'elles projetaient de commettre un attentat-suicide en Israël.
D'après le Shin Bet, les renseignements intérieurs israéliens, Fatima Zak, 39 ans, et Rouda Habib, 30 ans, recrutées par le Djihad islamique, avaient prétexté des problèmes de santé pour se rendre en Israël. Les deux mères de famille ambitionnaient d'aller en Cisjordanie récupérer des ceintures d'explosifs avant de revenir en Israël pour commettre l'attentat. Elles ont été interpellées, le 20 mai, alors qu'elles quittaient la bande de Gaza, et ont tout avoué.
La plupart des kamikazes, depuis le début de la seconde Intifada, sont des hommes. Mais les activistes se sont mis à recruter des femmes qui, selon les Israéliens, éveillent moins les soupçons aux points de contrôle.
En janvier 2002, Ouafa Idriss, une infirmière de 27 ans, avait été décrite comme la première kamikaze palestinienne. Elle avait perpétré un attentat dans la partie occidentale de Jérusalem, causant la mort d'une personne. Plusieurs femmes kamikazes ont commis des attentats depuis, et notamment une grand-mère de 64 ans, mais c'est la première fois qu'une femme enceinte tente une telle attaque.
Israël/Palestine: les chiffres
* coté palestinien
* côté israélien
57% des Palestiniens pensent que la violence rend les Israéliens plus disposés à faire des concessions ; mais 66% pensent que la même logique ne s’applique pas à eux-mêmes
Extraits d’un sondage réalisé du 12 au 19 août 2002 au sein de la population palestinienne par le Jerusalem Media and Communication Center (JMCC), un institut de sondages palestinien dirigé par Ghassan Khatib. L’intégralité du sondage est disponible sur le site Internet du JMCC (www.jmcc.org).
Pensez-vous que, lorsque les Palestiniens utilisent la force armée contre les Israéliens, cela rend les Israéliens plus disposés ou moins disposés à faire des concessions aux Palestiniens ?
Plus disposés 57%
Moins disposés 20%
Pas de différence 16%
Pensez-vous que, lorsque les Israéliens utilisent la force armée contre les Palestiniens, cela rend les Palestiniens plus disposés ou moins disposés à faire des concessions aux Israéliens ?
Plus disposés 12%
Moins disposés 66%
Pas de différence 16%
Si Israël prenait des mesures conciliatoires, comme l’arrêt des incursions militaires et la suppression des contrôles routiers, est-ce que les Palestiniens devraient en retour cesser les violences pour une période limitée ?
Oui 42%
Non 47%
Supposons qu’à l’avenir les dirigeants israéliens et palestiniens se mettent d’accord sur le programme suivant : Israël se retire jusqu’aux frontières de 1967 et reconnaît un État palestinien ; l’État palestinien renonce à l’usage de la violence contre Israël et arrête les Palestiniens qui tenteraient de recourir à la violence. Dans ce cas, est-ce que vous approuveriez les dirigeants palestiniens ?
Non 50%
Oui 44%
Vous savez qu’au fil des années un certain nombre de Palestiniens ont fait des déclarations selon lesquelles les Palestiniens doivent recourir à la violence pour parvenir à la destruction totale de l’État d’Israël. Pensez-vous que ces déclarations ont fait du bien ou du mal à la cause palestinienne en général ?
Du bien 35%
Du mal 36%
Pas de différence 20%
Pensez-vous que ces déclarations ont rendu Israël plus disposé, ou moins disposé, à négocier ?
Plus disposé 34%
Moins disposé 35%
Pas de différence 20%
— -
61% des Israéliens sont en faveur d’un État palestinien ; 78% pensent qu’une revendication palestinienne serait légitime si elle était non-violente
Extraits d’un sondage réalisé au sein de la population juive israélienne, du 12 au 14 août 2002, par l’Institut de recherches sur l’opinion publique de l’Université de Tel Aviv.
Choisissez une affirmation, parmi les trois affirmations ci-dessous :
Les Palestiniens ont le droit légitime de chercher à obtenir un État palestinien par tous les moyens nécessaires 1%
Les Palestiniens ont le droit légitime de chercher à obtenir un État palestinien, à condition qu’ils aient recours à des méthodes non-violentes 78%
Peu importe qu’ils aient recours à des méthodes violentes ou non-violentes, les Palestiniens n’ont pas le droit légitime de chercher à obtenir un État palestinien 19%
Israël doit-il accepter la création d’un État palestinien, dans le cadre d’un accord permanent de paix avec les Palestiniens ?
Oui 61%
Non 35%
S’il existait un mouvement palestinien visant à organiser des actions non-violentes contre l’occupation israélienne, par des méthodes comme des manifestations, des boycotts et une protestation à grande échelle, est-ce que vous approuveriez ce mouvement ?
Oui 57%
Non 38%
Si les Palestiniens renonçaient clairement à des méthodes violentes, et si, à la place, ils avaient recours à des méthodes de protestation non-violentes comme des manifestations, des boycotts et une protestation à grande échelle, est-ce que vous seriez en faveur d’un retrait progressif des contrôles routiers entre les villes palestiniennes au sein des territoires palestiniens ?
Oui 61%
Non 33%
Extrait d’un sondage réalisé en Israël les 5 et 6 mai 2002 par l’Institut Dahaf à la demande de la Coalition pour la paix.
Si un accord était réalisé, avec la garantie des États-Unis et des États arabes, selon lequel Israël se retirera sur les lignes de 1967 avec des ajustements mineurs ayant fait l’objet d’un consentement mutuel, la plupart des implantations seront évacuées, les Palestiniens renonceront au « droit au retour » et une solution de compromis sera atteinte sur Jérusalem, accepteriez-vous un tel accord ?
Oui 59%
Non 39%
— -
73% des Palestiniens sont pour une réconciliation avec Israël, mais 88% veulent que leurs manuels scolaires continuent d’exiger « la restitution de toute la Palestine »
Extraits d’un sondage réalisé du 18 au 21 août 2002 au sein de la population palestinienne par le Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR), un institut de sondages palestinien dirigé par Khalil Shikaki. Afin de faciliter la lecture, les réponses ont été regroupées en catégories, les pourcentages ont été arrondis et les réponses « neutres » ont été négligées. L’intégralité du sondage est disponible sur le site Internet du PCPSR (www.pcpsr.org).
Après la réalisation d’un accord de paix entre le peuple palestinien et Israël, et la création d’un État palestinien reconnu par Israël, seriez-vous pour ou contre le processus de réconciliation entre l’État de Palestine et l’État d’Israël ?
Pour 73%
Contre 26%
Quand pensez-vous qu’une réconciliation entre les deux peuples sera réalisée ?
Jamais 43%
Dans plusieurs générations 14%
Dans la prochaine génération 11%
Dans la prochaine décennie 7%
Dans les années prochaines 13%
Après la réalisation d’un accord de paix entre le peuple palestinien et Israël, et la création d’un État palestinien reconnu par Israël, les mesures suivantes pourraient être prises afin d’améliorer les relations entre l’État d’Israël et un État palestinien. Dites-nous si vous êtes pour ou contre.
Ouvrir les frontières à la libre circulation des hommes et des marchandises
Pour 84%
Contre 15%
Créer des institutions économiques communes et des projets communs
Pour 68%
Contre 30%
Créer des institutions politiques communes (par exemple, un Parlement qui pourrait conduire éventuellement à un système de confédération)
Pour 22%
Contre 72%
Prendre des mesures légales contre l’incitation à l’hostilité envers Israël
Pour 33%
Contre 63%
Adopter un programme d’enseignement, dans l’État palestinien, qui reconnaîtra Israël et apprendra aux élèves à ne pas exiger la restitution de toute la Palestine aux Palestiniens
Pour 8%
Contre 88%
Selon vous, une paix durable est-elle possible entre Israéliens et Palestiniens ?
Oui 25%
Non 71%
79% des Israéliens sont partisans du processus de paix, et 67% accepteraient un règlement global avec une médiation américaine
Extraits d’un sondage réalisé du 27 au 29 août 2002 par l’Université de Tel Aviv (Centre Tami Steinmetz de recherche pour la paix). Les résultats donnés ci-dessous portent sur la sous-population des Juifs israéliens. Pour simplifier la lecture, les réponses ont été regroupés par familles, les résultats ont été arrondis et les réponses « neutres » ont été négligées (sauf dans deux questions où le détail était significatif).
Croyez-vous, ou non, que dans les années prochaines il y aura la paix entre Israël et les Arabes ?
Oui 25%
Non 65%
En général, vous considérez-vous comme un partisan ou un adversaire du processus de paix entre Israël et les Arabes ?
Partisan 79%
Adversaire 14%
Quelle est votre position au sujet de la poursuite des négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne ?
Pour 68%
Contre 30%
Croyez-vous, ou non, que les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne conduiront à la paix entre Israël et les Arabes dans les années prochaines ?
Oui 38%
Non 59%
Selon votre souvenir, lorsque l’« accord d’Oslo » a été signé en septembre 1993 sur la pelouse de la Maison Blanche, étiez-vous pour ou contre cet accord ?
Pour 47%
Contre 26%
Selon votre souvenir, lorsque l’« accord d’Oslo » a été signé en septembre 1993 sur la pelouse de la Maison Blanche, pensiez-vous que les Palestiniens veulent réellement faire la paix avec Israël ?
Oui 52%
Non 39%
Pensez-vous aujourd’hui que les Palestiniens veulent réellement faire la paix avec Israël ?
Oui 23%
Non 72%
Rétrospectivement, dans quelle mesure les Palestiniens ont-ils fait ce qu’ils étaient censés faire selon l’accord d’Oslo ?
Ils n’ont rien fait 61,8%
Ils ont fait un peu 30,7%
Ils ont fait beaucoup 0,7%
Ils ont tout fait 0,2%
Ne savent pas 6,6%
Rétrospectivement, dans quelle mesure Israël a-t-il fait ce qu’il était censé faire selon l’accord d’Oslo ?
Il n’a rien fait 4,6%
Il a fait un peu 22,7%
Il a fait beaucoup 47,3%
Il a tout fait 18,4%
Ne savent pas 7,0%
Il existe un projet, selon lequel les États-Unis joueraient un rôle actif dans la rédaction d’un accord détaillé qui comprendrait la résolution non seulement du conflit entre Israël et les Palestiniens mais également des conflits israélo-syrien et israélo-libanais, puis ils obtiendraient un soutien international afin de convaincre les parties d’accepter cet accord. Êtes-vous pour ou contre un tel projet ?
Pour 67%
Contre 28%
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La reprise des attentats : 70% des Palestiniens sont pour, et 67% veulent qu’il aient lieu à l’intérieur du territoire israélien
Extraits d’un sondage réalisé du 21 au 25 septembre 2002 au sein de la population palestinienne par le Jerusalem Media and Communication Center (JMCC), un institut de sondages palestinien dirigé par Ghassan Khatib. Afin de faciliter la lecture, les réponses ont été regroupées en catégories, les pourcentages ont été arrondis et les réponses « neutres » ont été négligées. L’intégralité du sondage est disponible sur le site Internet du JMCC (www.jmcc.org).
En principe, êtes-vous pour ou contre des négociations de paix entre les Palestiniens et Israël ?
Pour 47%
Contre 52%
Êtes-vous pour ou contre la poursuite de l’Intifada Al-Aqsa en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ?
Pour 81%
Contre 16%
L’Intifada a des aspects populaires (manifestations) et des aspects militaires [attentats - NDLR]. Quelle approche vous semble préférable ?
L’Intifada populaire 19%
L’Intifada militaire 12%
Les deux à la fois 60%
Quelle est la meilleure méthode pour atteindre nos objectifs nationaux ?
L’Intifada seulement 32%
Les négociations seulement 11%
L’Intifada et les négociations, à la fois 52%
Quel devrait être le résultat de l’Intifada actuelle ?
Améliorer les conditions de la négociation pour les Palestiniens 6%
Mettre fin à l’occupation sur la base de la résolution 242 des Nations unies et créer un État palestinien 48%
Libérer la totalité de la Palestine historique [y compris le territoire israélien - NDLR] 43%
Êtes-vous pour ou contre la reprise des opérations militaires ?
Je suis pour, car c’est la meilleure réponse dans les circonstances politiques actuelles 70%
Je suis contre, car elle est contraire aux intérêts nationaux palestiniens 23%
Où, selon vous, les opérations militaires doivent-elles reprendre ?
Seulement à l’intérieur d’Israël 21%
Seulement à l’intérieur des territoires occupés 12%
À l’intérieur d’Israël et des territoires occupés 46%
Je ne suis pas pour la reprise des opérations militaires 16%
Que pensez-vous des attentats-suicides contre les civils israéliens ?
Je suis pour 64%
Je suis contre 28%
Extraits d’un sondage effectué du 22 au 27 mai 2002 par le Palestinian Center for Public Opinion (PCPO), un institut de sondages palestinien dirigé par Nabil Kokali.
Est-ce que vous soutiendriez le plan de paix saoudien, qui appelle à la création de deux États (l’un palestinien, l’autre israélien), à un retrait israélien aux frontières de 1967, et à l’établissement de relations pleines et normales et d’une paix totale entre Israël et les États arabes, si ce plan n’incluait pas le droit des réfugiés à revenir à l’intérieur des frontières d’Israël ?
Oui 24,1%
Non 62,4%
— -
Les effets de l’Intifada : 22% des Israéliens sont davantage portés à faire des concessions ; 54% le sont moins qu’avant
Extraits de deux sondages effectués par l’institut Dahaf sur un échantillon représentatif de l’ensemble de la population israélienne, publiés le 23 août 2002 et le 20 septembre 2002 par le quotidien israélien Yediot Aharonot.
Êtes-vous prêt à faire davantage de concessions, ou moins de concessions, qu’avant l’Intifada ?
Davantage 22%
Moins 54%
Après deux ans d’Intifada, qui est le vainqueur du conflit ?
Aucun des deux 39%
Israël 30%
Les Palestiniens 27%
Les deux 2%
Sans réponse 2%
Qui sera vainqueur, en fin de compte ?
Israël 31%
Tout le monde perdra 31%
Chacun gagnera et perdra 29%
Les Palestiniens 7%
Sans réponse 2%
Extraits de deux sondages effectués par l’institut Market Watch sur des échantillons représentatifs de l’ensemble de la population israélienne, publiés le 13 septembre 2002 et le 4 octobre 2002 par le quotidien israélien Maariv.
Arafat veut-il la paix avec Israël ?
Oui 14%
Non 81%
Les Palestiniens veulent-ils la paix avec Israël ?
Oui 45%
Non 47%
Sharon veut-il la paix avec les Palestiniens ?
Oui 70%
Non 23%
Les Israéliens veulent-ils la paix avec les Palestiniens ?
Oui 84%
Non 11%
La crise actuelle dans les relations entre Juifs et Arabes à l’intérieur d’Israël peut-elle être surmontée ?
Oui 61%
Non 33%
La crise actuelle dans les relations entre Israël et les Palestiniens peut-elle être surmontée ?
Oui 51%
Non 41%
Comment peut-on mettre fin aux violences entre Israël et les Palestiniens ?
Par une séparation unilatérale 33%
Par un accord 29%
Par une solution militaire 28%
20070615
Cotler à l'ONU

20070612
Gaza
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What's going on in Gaza is both good and bad. It's good for Israel insofar as it lays bare for the world to see that there is no actual nationalist culture among the Arabs of Palestine. There is a tribal and sectarian culture that, left to its own devices, gives rise to militias that battle for supremacy in Gaza's weak-state environment. There used to be two sources of (loose) control over Gaza: Yasser Arafat and the Israeli occupation. In less than a year they both disappeared. Now there is factional chaos, and this Hobbesian state of affairs benefits Israel in three major ways: in degrading international sympathy for the Palestinians; in galvanizing Israeli public opinion against making concessions to the non-entity that is the Palestinian Authority; and the manner in which the Palestinians are degrading their terrorist capabilities by fighting each other instead of against the IDF and Israeli civilians.
Those are the good things. The bad thing is that groups like Hamas and Islamic Jihad are now firmly in the Iranian orbit — IJ is probably mostly funded by Iran, and the mullahs are Hamas' largest donor. That money isn't provided out of ideological solidarity — it is payment for terrorism and jihad. Iran is feverishly trying to build up a network of alliances and proxies to wage its battles for it and to make the Israeli and American presence in the Middle East as costly as possible. So it funds (and in some cases arms) Hezbollah, Hamas, Islamic Jihad, the insurgency in Iraq, the Taliban remnants in Afghanistan, and helps prop up the Assad regime in Syria. The boldness of Hamas and IJ isn't just a story about Palestinian civil war — it's a story of continued Iranian cooption of terrorist groups and their battles in the Middle East in a larger war against Israel and America.
"Une erreur s'est glissée..."
-----Message d'origine-----
De : gogauchewatch@gmail.com [mailto:gogauchewatch@gmail.com]
Envoyé : 11 juin 2007 16:42
À : info@quebecsolidaire.net
Objet : [Information générale] "Occupation" israélienne
GGW a envoyé un message via le formulaire de contact :
http://quebecsolidaire.net/contact.
Êtes-vous au courant qu'Israël n'occupe plus Gaza depuis 2005?
De: Info Québec solidaire
Date: 11 juin 2007 18:47
Objet: RE: [Information générale] "Occupation" israélienne
À: gogauchewatch@gmail.com
Oui, nous sommes au courant. Une erreur s'est glissée...
Merci
Françoise David
Un détail...
C'est drôle, les "erreurs glissées" sur ce site semblent toujours favoriser le même côté...
On dirait presque qu'ils mentent sciemment...
La "communauté internationale" à l'oeuvre...

Des nouvelles de l'ONU:
Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi lundi à trouver un consensus sur une déclaration proposée par la France visant à condamner l'affirmation par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad que le «compte à rebours» pour l'annihilation d'Israël avait commencé.
L'ambassadeur des États-Unis, Zalmay Khalilzad a indiqué que certains membres du Conseil avaient encore des réserves sur le texte mais a exprimé l'espoir qu'un accord puisse être atteint «dans les prochains jours».
Selon des diplomates, le Qatar et l'Indonésie ont exprimé des réserves sur la teneur du texte français.
Le texte préparé par la France déclare que «les membres du Conseil condamnent vigoureusement les propos attribués à Mahmoud Ahmadinejad concernant la destruction d'Israël».
Il ajoute que les membres «réaffirment les droits et obligations de l'État d'Israël comme membre de plein droit et de longue date des Nations unies» et qu'«aux termes de la Charte de l'ONU, tous les membres se sont engagés à s'abstenir de la menace ou de l'utilisation de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique d'un autre».
M. Ahmadinejad avait déclaré le 3 juin: «Le compte à rebours a commencé pour l'annihilation du régime sioniste aux mains des peuples libanais et palestinien». «Dans un avenir proche, nous assisterons à l'annihilation du régime sioniste, si Dieu le veut», avait-il ajouté.
Religion de paix et d'amour...
Que le Conseil de sécurité soit incapable de s'entendre sur un texte non-contraignant s'appuyant sur la Charte même de l'organisation et condamnant les propos du président d'un État terroriste en pleine course à la bombe atomique appelant à l'annihilation d'un autre pays membre en dit long sur ce qui devrait arriver à ce misérable talking shop tiersmondiste qu'a toujours été l'ONU.
La seule bonne nouvelle: si Chirac était toujours président, la France se serait trouvée du côté des obstructionnistes plutôt que de celui des instigateurs de la résolution...

20070611
L'Apartheid Imaginaire

Cette dernière accusation, selon laquelle Israël serait un État d'apartheid analogue à l'Afrique du Sud, fut popularisée il y a quelques mois par Jimmy Carter, ex-président américain et islamophile antisémite notoire, lors de la sortie de son misérable tome intitulé "Palestine: Peace Not Apartheid".
Je me permet ici de reproduire dans son intégralité la traduction d'un excellent éditorial d'Alan Dershowitz, militant démocrate et professeur de droit criminel à l'Université Harvard, démolissant point par point ces conneries d'apartheid incluses dans la thèse de Carter, qui fut pourtant reprise avec enthousiasme par tout ce que l'Occident peut bien compter en termes de groupuscules islamomarxistes et autres infects ramassis de radicaux antisionistes:
Le monde selon Carter
Alan Dershowitz
03/12/2006
New York Sun, 27 novembre 2006
J’aime Jimmy Carter. Je le connais depuis qu’il a présenté sa candidature au poste de Président, au début de 1976. J’ai travaillé dur pour le faire élire et j’admire l’action du Centre Carter dans le monde. C’est pourquoi je suis tellement perturbé de ce que cet honnête homme ait écrit un livre aussi malhonnête sur le conflit israélo-palestinien.
Son parti pris anti-Israël se révèle dans le choix du titre du livre : " Palestine : la Paix et non l’Apartheid ". La suggestion selon laquelle, sans la paix, Israël est un Etat d’apartheid analogue à ce que fut l’Afrique du sud est clairement erronée. Le mal essentiel de l’apartheid de l’Afrique du Sud, contre lequel moi-même et de nombreux autres Juifs avons lutté, résidait dans le contrôle total qu’exerçait une petite minorité de blancs sur une majorité de noirs. C’était le contraire de la démocratie. En Israël, c’est une majorité qui décide ; c’est une démocratie séculière vigoureuse, qui vient juste de reconnaître les mariages homosexuels contractés à l’étranger. Des arabes sont députés à la Knesset, juges à la Cour suprême et ont le droit de voter pour désigner leurs représentants, dont beaucoup s’opposent fortement aux politiques israéliennes. Israël a proposé, à plusieurs reprises, de mettre fin à son occupation des zones qu’elle a conquises dans sa guerre de défense, en échange de la paix et d’une pleine reconnaissance. En réalité, ce sont les autres nations, arabes et musulmanes, qui pratiquent, de fait, l’apartheid. En Jordanie, aucun Juif ne peut être citoyen ni accéder à la propriété foncière. Il en va de même en Arabie Saoudite, où il y a des routes différentes pour les musulmans et les non-musulmans. Même dans l’Autorité palestinienne, l’influence croissante du Hamas fait peser la menace d’une hégémonie islamique sur les non-musulmans. Des Arabes chrétiens partent en foule.
Pourquoi donc Jimmy Carter invoque-t-il le concept d’apartheid dans son attaque contre Israël ? Il reconnaît pourtant lui-même – quoiqu’il ait enfoui cela vers la fin de son livre – que ce qui se passe en Israël, de nos jours, "contrairement à ce qui était le cas en Afrique du Sud, n’est pas du racisme, mais un processus d’acquisition de territoire". Mais la raison pour laquelle Israël s’accroche à cette terre est la prévention du terrorisme. Il a proposé, à maintes reprises, d’échanger la terre contre la paix, et il l’a fait à Gaza et au sud-Liban, avec pour seul résultat que ces territoires sont utilisés à des fins terroristes d’enlèvements et de tirs de roquettes.
J’ignore pourquoi Jimmy Carter, qui est généralement prudent, a laissé tant d’erreurs et d’omissions entacher son livre. Voici quelques-unes des plus flagrantes.
· Carter insiste sur le fait que "des chrétiens et des Arabes musulmans ont vécu sur la même terre depuis l’époque romaine", mais il néglige le fait que des Juifs ont vécu à Hébron, Safed, Jérusalem et dans d’autres villes depuis plus longtemps encore. Il n’évoque pas davantage l’expulsion de centaines de milliers de Juifs des pays arabes depuis 1948.
· Carter affirme, à plusieurs reprises, que les Palestiniens ont longtemps soutenu une solution à deux Etats et que les Israéliens s’y sont toujours opposés. Mais il ne mentionne pas le fait qu’en 1938, la Commission Peel a proposé une solution à deux Etats, où Israël ne recevait qu’une infime partie de son ancienne patrie, tandis que les Palestiniens recevaient la plus grande superficie de territoire. Les Juifs acceptèrent cette proposition, que les Palestiniens rejetèrent, parce que les dirigeants arabes avaient davantage à coeur qu’il n’y ait pas d’Etat juif en terre musulmane, que d’avoir leur propre Etat palestinien.
· C’est à peine s’il mentionne l’acceptation d’Israël et le rejet palestinien de la partition de la Palestine mandataire, en 1948.
· Il affirme qu’en 1967, Israël déclencha une guerre préventive contre la Jordanie. En fait, c’est la Jordanie qui, la première, attaqua Israël, alors que l’Etat hébreu essayait désespérément de la persuader de rester en dehors de la guerre. Israël ne contre-attaqua qu’après que l’armée jordanienne ait encerclé Jérusalem et tiré des missiles sur le centre de la ville. C’est alors seulement qu’il s’empara de la Cisjordanie, avec l’intention de la restituer en échange de la paix et de la reconnaissance d’Israël par la Jordanie.
· Carter mentionne, à plusieurs reprises, la Résolution 242 du Conseil de Sécurité, qui appelait à la restitution des territoires conquis en échange de la paix, de la reconnaissance mutuelle et de frontières sûres ; mais il passe sous silence le fait qu’Israël accepta cette Résolution, alors que les nations arabes et les Palestiniens la rejetèrent. Les Arabes se rencontrèrent à Khartoum et émirent leurs trois fameux "Non" : "Pas de paix, pas de reconnaissance, pas de négociation". Mais nul ne le saurait en lisant l’histoire selon Carter.
· Carter reproche à Israël "sa frappe aérienne qui détruisit un réacteur nucléaire iraqien", sans mentionner que l’Iraq avait menacé Israël d’attaque à l’arme nucléaire, s’il réussissait à réaliser une bombe.
· Carter fait des reproches à Israël à propos de son administration des sites religieux chrétiens et musulmans, alors qu’en fait, Israël garantit scrupuleusement à chaque religion le droit d’exercer son culte comme il l’entend, en tenant compte, bien sûr, de ses besoins sécuritaires. Il s’abstient de mentionner qu’entre 1948 et 1967, quand la Jordanie occupait la Cisjordanie et Jérusalem-est, les Hachémites détruisaient et profanaient des lieux saints juifs et empêchaient les Juifs de prier au Mur occidental. Il ne fait jamais mention de la brutale occupation de Gaza entre 1949 et 1967.
· Carter impute à Israël - alors qu’il en exonère Arafat - le refus palestinien d’accepter de créer un Etat sur 95% de la Cisjordanie et sur la totalité de Gaza, à la suite des propositions Clinton-Barak, à Camp David et Taba, en 2000-2001. Il accepte l’histoire révisionniste palestinienne, fait fi des comptes-rendus des témoins oculaires que sont le Président Clinton et Dennis Ross, et passe sous silence l’accusation du Prince saoudien, Bandar, selon laquelle le rejet par Arafat de la proposition était un "crime", et le compte-rendu d’Arafat "n’était pas véridique", sauf, apparemment, pour Carter.
· La manière dont Carter décrit la récente guerre au Liban est trompeuse. Il commence par affirmer que le Hezbollah a capturé deux soldats israéliens. La mot "capturé" suggère une arrestation militaire soumise au statut habituel de prisonnier de guerre. Or, les soldats ont été enlevés, et on est sans nouvelles d’eux depuis, sans le moindre signe de vie. Les attaques de roquettes qui ont précédé l’invasion d’Israël sont largement passées sous silence, de même que le fait que le Hezbollah tirait ses roquettes à partir de concentrations de populations civiles.
· Carter ne porte virtuellement pas au crédit d’Israël son superbe système judiciaire, il affirme au contraire, sans aucune référence à des textes, que "des aveux arrachés par la torture sont admis par les tribunaux israéliens", que des prisonniers sont "exécutés" et que les "accusateurs" agissent "comme des juges". Même les plus sévères critiques d’Israël reconnaissent l’équité de la Cour Suprême israélienne, mais pas Carter.
· Carter impute même à Israël la responsabilité de l’"exode des chrétiens de la Terre Sainte", faisant totalement l’impasse sur l’islamisation de la région par le Hamas et l’exode comparable des Arabes du Liban, qui résulte de l’influence croissante du Hezbollah et des assassinats à répétition de dirigeants chrétiens par la Syrie.
· Carter accuse aussi toutes les administrations américaines, excepté la sienne, d’être responsables de l’impasse au Moyen-Orient, et il insiste particulièrement sur la "soumission de la Maison Blanche et du Congrès, ces dernières années". Il recourt à l’hyperbole et à l’emphase quand il affirme que "le dialogue sur des questions controversées est un privilège accordé seulement à titre de récompense pour un comportement servile, et ôté à ceux qui rejettent les exigences américaines". Il met sur le même pied des Etats terroristes, tels l’Iran et la Syrie avec lesquels nous ne consentons pas à dialoguer, et des Etats, comme la France et la Chine, avec lesquels nous avons de profondes divergences, mais maintenons un dialogue.
J’espère que le Président Carter envisagera sérieusement de réparer ces omissions et ces erreurs. Il entame bientôt une tournée de promotion de son livre et aura donc l’occasion de corriger ce qui doit l’être.
Alan Dershowitz
© The New York Sun
20070608
On aura tout vu...
For most Palestinians, black-hooded gunmen have long been respected symbols of resistance against Israeli occupation.
Now, frequent internal fighting and lawlessness gripping the Palestinian territories have transformed the militants into no more than gangsters in the eyes of many of those who once saw them as heroes.
"It's very ironic but I'm relieved the Israelis have started a bombing campaign. The gunmen killing each other on the streets were forced to go into hiding," said Mai, a Gaza housewife, referring to strikes aimed at halting rocket attacks on Israel.
Gunmen, who once battled Israeli soldiers in the alleyways of towns and refugee camps in the West Bank and Gaza, have turned against each other in an on-going power struggle between Hamas and Fatah -- partners in a unity government.
"Many of these groups are now a burden on society. They were created to fill a security vacuum under the pretext of national resistance, said legislator Nasser Jum'a, once a leading member of Fatah's al-Aqsa Martyrs Brigades.
"They then blackmailed people, attacked them and confiscated their freedoms as the weak official security forces failed to punish them," he said.
Jum'a said ordinary Palestinians were so fed up with the armed groups "they now wish the Israeli occupation would take over in Gaza or hope for the return of Jordanian rule in the West Bank" to get rid of them.
20070607
Retour vers le futur
1967
2007
La maladie du monde arabo-musulman
Milliere Guy - mercredi 06 juin 2007
Les 4 Vérités
Voici peu, c’était le 59e anniversaire de la naissance de l’État d’Israël. Bien du chemin a été parcouru depuis. Le désert où il ne poussait rien ou presque s’est couvert de vergers. Des villes ont grandi. Israël est devenu l’un des principaux pays de pointe dans les nouvelles technologies et la médecine. Des juifs persécutés sont venus de Russie et d’Europe centrale, d’Éthiopie et d’Amérique latine.
Pendant qu’Israël devenait une sorte de miracle incarné et de preuve sans cesse renouvelée de ce que l’intelligence et l’opiniâtreté humaines ont les moyens de faire lorsqu’elles peuvent se donner libre cours, le reste du Proche-Orient n’avançait pas dans la même direction. Bien au contraire : plus Israël a prospéré, plus, dans le monde arabe du Proche-Orient, haines et ressentiments croissaient. Israël n’a jamais cessé de faire l’objet d’agressions sous diverses formes, et de refus.
En Cisjordanie et à Gaza, ce refus porte un nom, et on commémore aussi la naissance d’Israël, mais sur un mode négatif, apocalyptique. Nakba, la catastrophe, disent-ils. Ce qui est lamentable, c’est que, tout en parlant de catastrophe infligée par Israël, ces gens ne semblent pas voir tout ce qu’Israël a accompli et l’opulence dont, par ruissellement, ils pourraient bénéficier eux aussi s’ils pensaient à construire plutôt qu’à détruire. Ce qui est lamentable, c’est que ces gens ne s’aperçoivent pas qu’ils sont, eux, et leur mentalité, la seule et unique catastrophe de la région. La catastrophe a commencé lorsque, après le démantèlement de l’empire ottoman, un nationalisme arabe de plus en plus imprégné de national-socialisme s’est propagé dans la région et y a disséminé, au fil du temps, toute une procession de dictateurs et de criminels : Ali al Husseini, mufti de Jérusalem et ami d’Hitler, Gamal Abdel Nasser, si hospitalier envers les anciens nazis, les dirigeants des partis Baas de Syrie et d’Irak, Yasser Arafat.
La catastrophe s’est prolongée au lendemain de la guerre des Six jours, voici quarante ans, avec l’invention du peuple palestinien conçu pour être un outil de destruction. Elle s’est accentuée lorsque l’islamisme est venu s’ajouter et prendre le dessus. Certains parlent encore de « processus de paix », mais il n’y aura pas de paix tant que l’islamisme pourra continuer à disséminer sa soif de sang. Il n’y aura pas de paix tant que les populations arabes de la région n’auront pas commencé à discerner qu’entreprendre, créer, préparer un avenir à sa famille sont des activités bien plus gratifiantes que trépigner dans les détritus en vociférant et en rêvant de se transformer en bombe humaine.
Il existe une maladie du monde arabo-musulman et cette maladie n’est pas Israël. L’attitude du monde arabo-musulman envers Israël est, au contraire, un symptôme. Et lorsque la maladie du monde arabo-musulman reculera, on commencera à y voir qu’Israël est, au contraire, le remède. Pour que la maladie recule, il faudra, chez les malades, un examen de conscience et la réponse à des questions : pourquoi le monde arabo-musulman est-il, depuis si longtemps la région la plus sinistrée de la planète avec l’Afrique subsaharienne en termes de droit, de démocratie, de développement et d’alphabétisation ?
Pourquoi le monde arabo-musulman est-il une région où une vision folle de l’histoire se substitue, très largement, à la réalité de l’histoire elle-même ?
Pour que la maladie recule, il faudra aussi que nous, Occidentaux, apportions notre contribution. Plutôt que cautionner, par lâcheté, la vision folle de l’histoire, nous devrions, enfin, rappeler les faits. Un État existe issu du « Mandat palestinien », il s’appelle la Jordanie. En 1948, il était question de créer un second État arabe. Depuis la haine n’a mené ses artisans qu’à des défaites.
Veulent-ils persister dans la stérilité ? Gaza et la Cisjordanie pourraient être des contrées paisibles et prospères, si on y lisait “La richesse des nations” plutôt que “Mein Kampf”, et si on y apprenait aux enfants à devenir créateurs plutôt qu’assassins. Et les Israéliens sont si généreux et si civilisés que, je le sais, ils seraient prêts à avancer avec ces nouveaux créateurs vers une prospérité partagée. Le jour n’est pas venu, je sais aussi. Il faut œuvrer pour qu’il vienne et, en attendant, agir pour que la haine soit, à jamais, une impasse ne pouvant conduire ceux qui l’empruntent qu’à leur propre mort.
20070502
20070429
The Odd Couple

David Ouellette (Judeoscope) sur la convergence de plus en plus évidente entre la gauche radicale et l'islamisme militant:
Lors du conflit entre le Hezbollah et Israël de l’été dernier, de nombreux Canadiens et Québécois ont assisté avec étonnement à des manifestations anti-israéliennes où se solidarisaient partisans du Hezbollah et militants du mouvement “anti-guerre” autour des mêmes slogans haineux. Une conférence internationale tenue au Caire du 29 mars au 1er avril derniers permet d’éclairer les liens idéologiques étroits qui unissent le mouvement “anti-guerre” et les islamistes radicaux.
En effet, des représentants de la gauche internationale et canadienne ont répondu à l’appel de la 5e conférence annuelle du Caire sur le thème Vers une alliance internationale contre l’impérialisme et le sionisme “à appuyer inconditionnellement toutes les forces de la résistance contre l’impérialisme et le sionisme en Palestine, en Irak et au Liban”.
Le journaliste canadien Eric Walberg* signalait récemment dans l’édition hebdomadaire anglaise du quotidien égyptien Al-Ahram que cette conférence fut l’occasion de constater “la collaboration croissante au sein du monde musulman entre la gauche anti-mondialisation et les musulmans”.[SUITE]
20070403
Michel Vastel: antisémite un jour...

B'nai Brith Canada today condemned Le Soleil columnist Michel Vastel for remarks he made during an interview on CKVL yesterday. Twice during the course of his interview with host Pierre Pascau, Vastel blamed Jews for killing Christ.
The interview was a response to B'nai Brith's call for renaming a Montreal metro station which bears the name of the xenophobic cleric Lionel Groulx. The organization suggested that the name of the late Paul Emile Cardinal Leger might be appropriate.
Après avoir été le premier gouvernement occidental à rompre avec le gouvernement palestinien et à couper les vivres aux organisations humanitaires palestiniennes, le gouvernement canadien sera aussi le dernier à reprendre le dialogue.
Le Canada maintient la ligne dure, et impose des privations inacceptables à une population déjà très éprouvée. La seule explication de cette attitude de Stephen Harper est l'infuence du lobby juif et sa conviction que ce lobby a les moyens de punir son gouvernement.
Voici, à l'attention de Vastel, l'essentiel de la doctrine Harper au Moyen-Orient: dans une lutte à finir entre une démocratie libérale occidentale et un régime terroriste génocidaire, on soutient le premier au détriment du second.
Le "lobby juif" qui soit dit en passant appuie toujours en masse les libéraux, n'a strictement rien à voir là-dedans, autre que de nourrir les lubies des vieux antisémites locaux...