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20070329

Un "projet de société" à la mesure du Québec...

Nos soixantehuitards de fond de ruelles se la font aller:

Les associations étudiantes du Québec continuent de fourbir leurs armes en prévision d'un éventuel dégel des droits de scolarité que pourrait adopter le nouveau gouvernement minoritaire de Jean Charest.

L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), qui représente quelque 42 000 étudiants, tient une journée de débrayage jeudi. Ce groupe, réputé radical, préconise au contraire la gratuité complète des études postsecondaires.

Le Parti libéral du Québec et l'Action démocratique du Québec, qui occupent ensemble 89 des 125 sièges de l'Assemblée nationale, préconisent plutôt une hausse des droits de scolarité, qui sont gelés depuis 1994.

Le débrayage de l'ASSE culmine par une marche dans les rues de Montréal. La manifestation, qui s'est mise en branle vers 14 h 30 à l'UQAM, perturbe la circulation automobile. Les manifestants doivent en rejoindre d'autres au Square Victoria.


La meilleure est venue d'une dénommée Évelyne Élise Paquette, présidente de la cohue néomarxiste baptisée Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), qui dit revendiquer le maintien du gel "en tant que projet de société". Niaiseries...

Parlant du gel, voici ce qu'on pouvait lire à son sujet dans la plus récente édition du magazine Macleans:

Depuis 1994, le gouvernement du Québec a gelé les frais de scolarité universitaires à 1668$. Aujourd’hui, un étudiant québécois faisant son entrée à l’université paye en moyenne 65% de moins qu’un étudiant ontarien. C’est peut-être une bonne affaire pour les étudiants, mais pas pour les universités. « Les universités québécoises sont sous-financées comparativement aux universités canadiennes et américaines », dit Heather Munroe-Blum, présidente de l’Université McGill. Récemment, le gouvernement Charest a annoncé une hausse de 100$ par étudiant par année, ce que Munroe-Blum qualifie de « très important ». Des frais peu élevés n’ont certainement pas créé plus de diplômés. Le Québec combine en effet le plus faible taux de fréquentation universitaire avec celui du plus faible taux d’achèvement des études, selon l’OCDE.


C'est quand même fabuleux comme projet de société...