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20070706

Atatürk et l'Islam

"Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d'un vieux sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu'il apprend à l'école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu'à ses pensées les plus intimes. L'islam, cette théologie absurde d'un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies."

- Mustafa Kemal Atatürk [1881-1938], fondateur de la République turque



Source: Athéisme: L'homme debout

20070627

Le Culte de la Mort

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L’héritage de la haine et de la violence
Jacques Brassard
26/07/2007

Qui peut bien être responsable de la guerre civile qui ensanglante la bande de Gaza? Quelle curieuse question! Ben voyons! Vous savez fort bien que ce sont les belliqueux États-Unis et l’Immonde Israël, qui portent la responsabilité du triomphe, chez les Palestiniens, de la haine, du fanatisme, de la violence et de l’obscurantisme.

Si je me permets de faire ainsi de l’ironie, c’est parce que bien de prétendus spécialistes de la question et beaucoup d’"idiots utiles" sont fermement convaincus que le peuple palestinien représente l’archétype de l’Opprimé et la figure emblématique de la Victime; par voie de conséquence, les coupables tout désignés de la violence pathologique qui sévit dans les Territoires sont forcément les "Américains sans-coeur et les Juifs enragés".

Pourtant, depuis la naissance d’Israël, en 1948, l’impossibilité d’instaurer la paix au Proche-Orient a pour cause unique et persistante la volonté de tous les peuples arabes de la région, de tous les États voisins et de toutes les organisations islamistes du coin, de détruire Israël, de l’anéantir à tout jamais, de le "rayer de la carte", pour utiliser l’expression du despote illuminé de Téhéran.

Dans toutes les guerres qui ont suivi la création d’Israël - que ce soit celle des Six Jours, en 1967, ou du Yom Kippour, en 1973 - l’objectif poursuivi par les armées arabes coalisées (Égypte, Syrie, Jordanie) a toujours été l’anéantissement d’Israël. Lorsque, dans les années 80, le terrorisme aveugle contre les civils innocents a remplacé les opérations militaires "classiques", le but recherché, lui, n’a pas changé. Il s’agit toujours de détruire Israël.


Hamas

Illustrons ce propos par des citations de la Charte du Hamas: "Le Mouvement de la résistance islamique est un mouvement honorable [!] qui fait allégeance à Allah et à sa voie, l’islam. Il lutte pour hisser la bannière de l’islam sur chaque pouce de la Palestine. Il n’existe pas de solution à la question palestinienne, excepté le jihad. Les initiatives, les propositions et les conférences internationales sont une perte de temps et des tentatives vaines."

C’est très clair: il s’agit d’éliminer Israël. Que nous dit l’ex-Premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismael Haniyeh, celui que les "idiots utiles" utiles à l’islamisme) jugeaient apte à mener des négociations? "Les arrogances américaine et sioniste, glapissait-il, exigent de nous que nous approuvions l’usurpation des terres palestiniennes et que nous arrêtions la guerre sainte...Tour cela n’arrivera pas. Nous ne reconnaîtrons jamais le gouvernement sioniste usurpateur et nous continuerons notre guerre sainte jusqu’à la libération de Jérusalem".

Reconnaissons-le: le Hamas a au moins le mérite de la clarté. Il faut vraiment être aveuglé par l’antiaméricanisme et l’antisémitisme pour ne pas voir que l’objectif premier de toutes les légions terroristes du Moyen Orient - Hamas, Jihad islamique, Hezbollah - ce n’est pas de créer un État palestinien coexistant avec l’État Hébreu, mais de pulvériser Israël.

Culture de la haine

Voilà pourquoi l’enfer de Gaza, dans lequel croupissent et se morfondent les Palestiniens, n’est que le fruit pourri de la culture de la haine et de la violence qui imprègne, depuis des décennies, tous les peuples de cette partie du monde. La faut n’en incombe certes pas au Président Bush qui, dès 2002, indiquait que les "États-Unis ne soutiendront pas l’établissement d’un État palestinien, jusqu’à ce que ses dirigeants s’engagent dans un combat tenace contre les terroristes et démantèlent leur infrastructure". Or, cette condition n’a jamais été remplie.

Ce n’est pas non plus Israël qui est responsable du chaos en territoire palestinien. Ce chaos est la conséquence de l’exaltation, par la société palestinienne, de la violence et de l’antisémitisme.

La haine des Juifs est enseignée dans les écoles palestiniennes comme une matière scolaire. Les mères des terroristes tueurs de civils se glorifient d’avoir enfanté des martyrs d’Allah. Devant cette frénésie de violence, il convient de rappeler qu’Israël a le droit d’exister et le devoir de se défendre.

L’État hébreu a pourtant fait de substantielles concessions dans l’espoir de faire naître la paix. Il a procédé à deux retraits majeurs de l’armée: au Liban sud, d’abord, et dans la bande de Gaza, ensuite.

Ces retraits furent considérés comme un aveu de faiblesse et, donc, comme une victoire de la Terreur. Résultat: la violence ne fit que s’amplifier sous la forme d’une pluie de missiles tombant sur les villes israéliennes.

Les choses doivent être claires: Israël a le droit et le devoir de lutter sans faillir pour exister. L’Occident tout entier (ce qui nous inclut) a le devoir d’être solidaire de ce combat. Sans dérobades ni atermoiements...

Jacques Brassard (Parti Québécois) a été ministre des Loisirs, ministre des Transports et ministre de l’Environnement, ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et ministre des Ressources naturelles. Il a occupé à plusieurs reprises les positionz de leader parlementaire et de whip.

© 2007 Le Quotidien. Tous droits réservés.

20070618

Islam politique = Terrorisme


"A new study by the US Institute for Peace (USIP) of polling data from fourteen different Muslim countries finds that support for a role for Islam in politics strongly correlates with more likely support for terrorism. This statistical analysis is certain to draw protests from the usual propagandists of radical Islam in the US, even though the USIP can hardly be considered a neo-conservative institution."

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Le nouveau "bourreau"

1975, PRISE 2

Les Palestiniens au Liban : la vérité oubliée
Alain-Michel Ayache
Analyste du Proche-Orient, Département de Science politique, UQAM
Le Soleil
lundi 18 juin 2007


Depuis que les événements du Liban Nord ont commencé, l'ensemble de la presse québécoise et canadienne met de l'avant le «malheur» des réfugiés palestiniens et tout ce qui se passe aux alentours demeure la faute aux autres. Si ce n'est pas Israël, c'est certainement le clan chrétien libanais. Aujourd'hui, un nouveau «bourreau» semble être ajouté à cette liste limitée : l'État libanais !

Or, pour mieux comprendre la réalité, un petit retour en histoire s'impose : au Liban, la présence palestinienne remonte aux premiers affrontements entre Israéliens et Arabes en 1948 où un nombre élevé de ressortissants arabes habitant la Palestine mandataire de l'époque s'était réfugié. D'autres avaient choisi la Jordanie et la Syrie et quelques autres pays du Golfe arabo-persique. Or, la création de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP) et les mouvements de guérilla palestinienne a débuté après la défaite de 1967 où feu Yasser Arafat avait décidé de mener sa bataille « de libération de la Palestine » à partir des pays où les Palestiniens s'étaient réfugiés.

Pour cela, il fallait que ses hommes soient armés et outrepassent les lois des pays hôtes! Deux pays voisins d'Israël pouvaient remplir le critère recherché par Arafat : le Liban et la Jordanie, puisque les deux pays avaient des frontières communes avec l'État hébreu. Un troisième pays, la Syrie représentait également une possibilité, mais la présence armée palestinienne et celle des réfugiés n'étaient pas suffisamment libres pour pouvoir entreprendre une quelconque attaque à partir de la Syrie. D'ailleurs, le président syrien de l'époque feu Hafez al-Assad, père de l'actuel président syrien, avait un tout autre plan pour les Palestiniens.

C'est ainsi qu'il orchestra depuis le début, avec la connivence obligée d'Arafat, toute une série d'attentats pour déstabiliser aussi bien la Jordanie et le Liban, deux pays dont Assad ne reconnaissait pas l'indépendance. À la différence qu'avec le roi Hussein de Jordanie, la Syrie a fini par établir une représentation diplomatique alors qu'avec le Liban, il y en a eu aucune jusqu'à aujourd'hui.

Le plan machiavélique d'Assad

Le Liban, avec à peine 10452km2 de superficie, est le seul pays arabophone dont l'Islam n'est pas la religion d'État et dont le président est chrétien : cela mettait en émoi les dirigeants arabes de la région. Il fut le seul à avoir refusé de se joindre aux autres pays arabes, contre Israël, après qu'il ait signé un armistice en 1948, ce qu'il respectait depuis.

Assad voyait que le Liban pouvait constituer une excellente base d'attaque contre les intérêts israéliens et américains. Il poussa donc le Liban vers l'abysse en y exerçant une pression afin qu'il accepte les accords du Caire en 1969. Ces accords interdisaient à l'État libanais d'entrer dans les camps de réfugiés palestiniens, lesquels devenaient, de facto, sous la juridiction de l'OLP --- et bien entendu, indirectement, de la Syrie! --- De plus, les combattants palestiniens pouvaient désormais lancer des attaques contre l'État d'Israël à tout moment sans rendre compte à l'État libanais, créant ainsi plusieurs mini-États à l'intérieur de l'État libanais.

Une guerre de libération de la Palestine

Les attaques perpétrées par les combattants de l'OLP contre le Nord d'Israël menaient droit à une réplique israélienne, ramenant ainsi le Liban dans la zone de l'insécurité continue. Depuis le Sud était devenu une zone dangereuse pour les soldats de l'armée libanaise, souvent kidnappés, humiliés et tués pas les Palestiniens d'Arafat.

En septembre 1970, las des activités terroristes et sur ordre d'Hussein de Jordanie, les bédouins du roi massacrent les miliciens palestiniens et les obligent à quitter le pays vers le Liban. C'est «Septembre noir».

C'est alors que les Palestiniens se vengèrent du Liban. En 1973, l'armée de l'air libanaise bombardait les positions des combattants palestiniens, mais elle finit par succomber à la pression de la Ligue Arabe, laquelle obligea le Liban à arrêter son armée. Ce fut la fin de l'État libanais. En 1975, les Palestiniens se sont attaqués aux Chrétiens libanais et la guerre dite «civile» libanaise commença. Elle était en réalité entre Chrétiens et Palestiniens car ces derniers ayant déclaré, par la bouche de leur chef Arafat, que la libération de la Palestine débutait par celle des régions chrétiennes du Liban, bref, en évinçant les Chrétiens du Liban.

Par ailleurs, aussi regrettables que ne le soient les massacres des deux camps Sabra et Chatila, il n'en demeure pas moins qu'aucune mention (dans les médias occidentaux) n'a jamais été faite de nombreux massacres de villageois, de vieillards, de femmes et d'enfants libanais par les combattants « réfugiés » palestiniens durant des années et même jusqu'à aujourd'hui.

À titre d'exemple, mentionnons les massacres des deux villages chrétiens de Damour et de Jieh en 1978. D'ailleurs, de nombreux Canadiens et Québécois d'origine libanaise peuvent témoigner de ce qu'ils ont vécu. Des rescapés de ces massacres habitent également Montréal et ils peuvent en témoigner!

Quant à Sabra et Chatila, n'est-il pas étrange qu'Élie Hobeika, la personne qui a ordonné le massacre et qui l'a perpétré à l'encontre de Palestiniens innoncents se soit avéré être un double agent syrien? À qui donc la faute? L'histoire le dira dans quelques années sans doute.

L'histoire palestinienne au Liban, un recommencement ?

Aujourd'hui, les combats du camp de Nahr el-Bared au Nord du Liban et les multiples assassinats de Libanais -— toutes confessions confondues — n'est qu'un triste rappel de ce qui s'était passé en 1973 et qui a amené, en 1975, la dislocation du Liban. Quoi que l'on dise, la question mérite d'être posée : pourquoi les Palestiniens des camps ont permis à un groupuscule terroriste d'y établir sa base fortifiée? Pourquoi n'entrent-ils pas en conflit armé contre ces derniers, dans leur propre camp, donnant ainsi un signe de coopération à l'État libanais?

Pourquoi les Palestiniens doivent-ils être toujours fortement armés au Liban alors que le président palestinien cherche à négocier une entente de paix avec Israël? N'est-ce pas une répétition de 1973? Et si l'armée libanaise arrêtait son offensive contre ce camp, que se passerait-il? La réponse est simple: une répétition de 1975, sauf que cette fois, l'avenir du Liban sera incertain dans sa formule actuelle.

20070616

Citation du jour [16.06.07]

Remplacez "Irakiens" par "Palestiniens":

« Il y a une xénophobie généralisée chez les Irakiens, comme dans beaucoup de pays arabes. […] Nous nous trouvons devant un peuple incapable de se gouverner lui-même et qui, en même temps, ne veut pas que les autres s’occupent de lui : la situation est quasi insoluble. Cette contradiction est typiquement arabo-musulmane, c’est un trait de civilisation. »

- Jean-François Revel

20070607

Retour vers le futur

1967



2007


La maladie du monde arabo-musulman
Milliere Guy - mercredi 06 juin 2007
Les 4 Vérités

Voici peu, c’était le 59e anniversaire de la naissance de l’État d’Israël. Bien du chemin a été parcouru depuis. Le désert où il ne poussait rien ou presque s’est couvert de vergers. Des villes ont grandi. Israël est devenu l’un des principaux pays de pointe dans les nouvelles technologies et la médecine. Des juifs persécutés sont venus de Russie et d’Europe centrale, d’Éthiopie et d’Amérique latine.

Pendant qu’Israël devenait une sorte de miracle incarné et de preuve sans cesse renouvelée de ce que l’intelligence et l’opiniâtreté humaines ont les moyens de faire lorsqu’elles peuvent se donner libre cours, le reste du Proche-Orient n’avançait pas dans la même direction. Bien au contraire : plus Israël a prospéré, plus, dans le monde arabe du Proche-Orient, haines et ressentiments croissaient. Israël n’a jamais cessé de faire l’objet d’agressions sous diverses formes, et de refus.

En Cisjordanie et à Gaza, ce refus porte un nom, et on commémore aussi la naissance d’Israël, mais sur un mode négatif, apocalyptique. Nakba, la catastrophe, disent-ils. Ce qui est lamentable, c’est que, tout en parlant de catastrophe infligée par Israël, ces gens ne semblent pas voir tout ce qu’Israël a accompli et l’opulence dont, par ruissellement, ils pourraient bénéficier eux aussi s’ils pensaient à construire plutôt qu’à détruire. Ce qui est lamentable, c’est que ces gens ne s’aperçoivent pas qu’ils sont, eux, et leur mentalité, la seule et unique catastrophe de la région. La catastrophe a commencé lorsque, après le démantèlement de l’empire ottoman, un nationalisme arabe de plus en plus imprégné de national-socialisme s’est propagé dans la région et y a disséminé, au fil du temps, toute une procession de dictateurs et de criminels : Ali al Husseini, mufti de Jérusalem et ami d’Hitler, Gamal Abdel Nasser, si hospitalier envers les anciens nazis, les dirigeants des partis Baas de Syrie et d’Irak, Yasser Arafat.

La catastrophe s’est prolongée au lendemain de la guerre des Six jours, voici quarante ans, avec l’invention du peuple palestinien conçu pour être un outil de destruction. Elle s’est accentuée lorsque l’islamisme est venu s’ajouter et prendre le dessus. Certains parlent encore de « processus de paix », mais il n’y aura pas de paix tant que l’islamisme pourra continuer à disséminer sa soif de sang. Il n’y aura pas de paix tant que les populations arabes de la région n’auront pas commencé à discerner qu’entreprendre, créer, préparer un avenir à sa famille sont des activités bien plus gratifiantes que trépigner dans les détritus en vociférant et en rêvant de se transformer en bombe humaine.

Il existe une maladie du monde arabo-musulman et cette maladie n’est pas Israël. L’attitude du monde arabo-musulman envers Israël est, au contraire, un symptôme. Et lorsque la maladie du monde arabo-musulman reculera, on commencera à y voir qu’Israël est, au contraire, le remède. Pour que la maladie recule, il faudra, chez les malades, un examen de conscience et la réponse à des questions : pourquoi le monde arabo-musulman est-il, depuis si longtemps la région la plus sinistrée de la planète avec l’Afrique subsaharienne en termes de droit, de démocratie, de développement et d’alphabétisation ?

Pourquoi le monde arabo-musulman est-il une région où une vision folle de l’histoire se substitue, très largement, à la réalité de l’histoire elle-même ?

Pour que la maladie recule, il faudra aussi que nous, Occidentaux, apportions notre contribution. Plutôt que cautionner, par lâcheté, la vision folle de l’histoire, nous devrions, enfin, rappeler les faits. Un État existe issu du « Mandat palestinien », il s’appelle la Jordanie. En 1948, il était question de créer un second État arabe. Depuis la haine n’a mené ses artisans qu’à des défaites.

Veulent-ils persister dans la stérilité ? Gaza et la Cisjordanie pourraient être des contrées paisibles et prospères, si on y lisait “La richesse des nations” plutôt que “Mein Kampf”, et si on y apprenait aux enfants à devenir créateurs plutôt qu’assassins. Et les Israéliens sont si généreux et si civilisés que, je le sais, ils seraient prêts à avancer avec ces nouveaux créateurs vers une prospérité partagée. Le jour n’est pas venu, je sais aussi. Il faut œuvrer pour qu’il vienne et, en attendant, agir pour que la haine soit, à jamais, une impasse ne pouvant conduire ceux qui l’empruntent qu’à leur propre mort.

20070501

Nouveau concept: "La haine positive"

« Quiconque dit "je ne hais pas" n'est pas un musulman, mon frère. »



(H/T: eXc)

20070430

Le problème avec l'islam

Le Dr Tawfiq Hamid est un ex-membre de l'organisation terroriste Jamea'h al Islamyah. Il est aujourd'hui médecin et il vit en Occident ou il est l'initiateur d'un mouvement réformateur.

Le problème avec l'islam
Par le Dr Tawfiq Hamid paru dans Wall Street Journal, le 3 avril 2007

Traduit par Albert Soued pour http://www.nuitdorient.com
Titre Original : The Trouble With Islam


Il est triste de constater que l'ensemble de l'enseignement musulman tolère et encourage la violence.

Il y a peu de temps le brillant orientaliste Bernard Lewis a publié une brève histoire décrivant le déclin du monde islamique avec pour titre "Qu'est ce qui a mal tourné ?". Aussi étonnant que cela puisse paraitre, de nombreuses voix "progressistes" en Occident se sont élevées pour la dénoncer. Ces voix ne tenaient pas compte du fait que Mr Lewis disait implicitement que la situation avait été meilleure auparavant et pourrait s'améliorer dans l’avenir. Mais il est clair qu’aujourd'hui la situation n'est pas bonne dans le monde islamique.

Les femmes sont lapidées à mort et subissent l’excision. Les homosexuels sont pendus sous le regard approbateur des partisans de la Charia, le code légal de l'Islam. Les sunnites et les shiites s'entredéchirent tous les jours en Irak. Les mères palestiniennes enseignent à leurs enfants de 3 ans le monde idéal du martyr. On peut comprendre que les tenants de l'orthodoxie musulmane puissent rejeter ces accusations, mais on comprend moins que les "prêtres non-musulmans" du Siècle des Lumières se précipitent pour les absoudre.

Ces progressistes donnent comme argument la nécessité d'aller à la racine des problèmes. D'accord. Le terrorisme est la manifestation d'un malaise, et n'est pas le malaise lui-même. Mais les racines du terrorisme ne sont pas celles auxquelles pensent ces progressistes. Je suis un ancien membre de la Jamea'h al Islamyah, un groupe dirigé par Ayman al Zawahiri, n°2 d'al Qaeda. Je peux vous garantir que l'enseignement inhumain de l'idéologie islamiste peut transformer un esprit ouvert en un terroriste. Et on ne peut combattre le terrorisme musulman sans aller aux racines idéologiques de l'Islam radical. Et la principale racine de la terreur a comme nom le "salafisme", une version ultra-conservatrice et violente de la religion .

Il est vital de comprendre que le courant traditionnel et même principal de l'enseignement islamique accepte et encourage la violence. Ainsi la Charia permet de tuer les apostats, de frapper les femmes pour les discipliner, de pratiquer le prosélytisme en direction des non-musulmans. Elle permet de les convertir par la guerre ou de les placer dans un statut de protection, comme dhimmis, citoyens inférieurs. Notre loi islamique exhorte tout croyant à exterminer les Juifs, avant le Jugement Dernier. Le silence assourdissant de la majorité des Musulmans devant ces pratiques barbares est le témoignage évident qu'il y a une erreur à la base.

Le monde islamique est vraiment dans une situation difficile. On n'a pas d'interprétation du Coran rigoureuse sur le plan théologique qui puisse mettre clairement en cause les abus de la Charia. Ainsi une branche tolérante de l'Islam comme le soufisme ne fournit pas la base théologique essentielle qui pourrait annuler les proclamations cruelles des groupes salafistes. Ainsi depuis plus de 20 ans j'essaie de développer une théologie rigoureuse de l'Islam qui enseigne la paix.

Cependant, il est ironique et décourageant de constater que des intellectuels Occidentaux non-musulmans – qui soi-disant soutiennent les droits de l'homme – sont devenus des obstacles à la réforme de l'Islam. L'"islamiquement correct" en Occident est devenu un obstacle infranchissable pour la critique d'une Charia inhumaine. Ces Occidentaux trouvent des excuses au terrorisme islamique comme la pauvreté, le colonialisme, la discrimination, ou la création d'Israël. Alors quelle incitation les Musulmans ont-ils pour demander la réforme, alors que des Occidentaux dits "progressistes" ouvrent la voie d'un Islam barbare ? Si le problème n'est pas la croyance religieuse comme ceux-ci le disent, alors pourquoi les Chrétiens qui vivent en milieu arabo-musulman, dans les mêmes conditions que les Musulmans ne se livrent-ils pas à des campagnes de terrorisme à grande échelle?

De même, des politiciens et des universitaires occidentaux ont adopté le refrain que l'extrémisme islamique serait né du conflit israélo-arabe. Cette analyse ne convainc aucun esprit rationnel : le meurtre de 150 000 innocents en Algérie, l'assassinat de centaines de bouddhistes en Thaïlande, ou la violence inouïe entre shiites et sunnites en Irak ont-ils un rapport quelconque avec le conflit israélo-arabe ?

Les féministes occidentales se battent chez elles pour un salaire égal à celui des hommes et pour des chances égales. Sous prétexte de relativisme culturel, ces même féministes ne s'inquiètent pas du fait que les femmes dans le monde islamique soient battues, exécutées, subissent des mutilations génitales, ne puissent pas voter, conduire une voiture ou s'habiller comme il leur plaît.

La tendance à l'autocensure des Occidentaux dans leurs critiques empêche la réforme de l'Islam. Les Américains manifestent contre la guerre en Irak, mais s'abstiennent de toute réaction quand des terroristes enlèvent des innocents et les décapitent. Ainsi après les attentas de Madrid, des millions de citoyens espagnols ont manifesté contre l'ETA. Quand ils ont réalisé leur méprise et que c’était des Musulmans qui étaient derrière cette terreur, les manifestations ont cessé. Cette attitude envoie un message d'encouragement aux Islamistes radicaux afin qu'ils persévèrent dans la violence. L'apaisement des Occidentaux à l'égard des communautés musulmanes a exacerbé le problème.

Pendant la période de 4 mois qui a suivi la publication des caricatures de Mahomet dans un magazine danois, il n’y avait pas de manifestations de Musulmans. Après les excuses du magazine danois, des émeutes ont éclaté dans le monde entier. Les excuses ont été perçues comme une faiblesse et une concession par les Islamistes.

Pire que tout peut-être, est le sentiment anti-américain. Ce ressentiment est si profondément ancré dans l'identité individuelle qu'il a mené, consciemment ou non, de nombreux Occidentaux à soutenir moralement les ennemis de l'Amérique. Ces gens doivent comprendre que l'Islam radical est essentiellement anti-libéral, totalitaire et qu'il signifie la mort de toutes les valeurs occidentales. Les droits de l'Homme et la dignité dont nous bénéficions en Amérique ou ailleurs ne sont pas acquis.

Le dialogue inter-religieux avec les Musulmans n'a rien donné. On devrait exiger des organisations et des érudits musulmans qu'ils dénoncent sans ambiguïté le salafisme et la violence dans les mosquées, les écoles et les médias. On ne doit plus considérer comme "modéré" tout Musulman qui ne dénonce pas haut et fort les décrets inhumains de la Charia.

Tout cela rend notre travail plus difficile, nous autres Musulmans de la réforme. Quand les Occidentaux font des excuses "politiquement correctes" aux Islamistes, cela met en danger nos vies, en tout cas cela nous bâillonne. La Tolérance ne signifie pas accepter des atrocités sous le prétexte de "relativisme" culturel. Il est grand temps de voir, dans le monde libre, la réalité du salafisme en face, sinon c'est la réalité de l'Islam radical qui nous fera face.

20070429

The Odd Couple


David Ouellette (Judeoscope) sur la convergence de plus en plus évidente entre la gauche radicale et l'islamisme militant:

Lors du conflit entre le Hezbollah et Israël de l’été dernier, de nombreux Canadiens et Québécois ont assisté avec étonnement à des manifestations anti-israéliennes où se solidarisaient partisans du Hezbollah et militants du mouvement “anti-guerre” autour des mêmes slogans haineux. Une conférence internationale tenue au Caire du 29 mars au 1er avril derniers permet d’éclairer les liens idéologiques étroits qui unissent le mouvement “anti-guerre” et les islamistes radicaux.

En effet, des représentants de la gauche internationale et canadienne ont répondu à l’appel de la 5e conférence annuelle du Caire sur le thème Vers une alliance internationale contre l’impérialisme et le sionisme “à appuyer inconditionnellement toutes les forces de la résistance contre l’impérialisme et le sionisme en Palestine, en Irak et au Liban”.

Le journaliste canadien Eric Walberg* signalait récemment dans l’édition hebdomadaire anglaise du quotidien égyptien Al-Ahram que cette conférence fut l’occasion de constater “la collaboration croissante au sein du monde musulman entre la gauche anti-mondialisation et les musulmans”.


[SUITE]