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20070502

May Day


En ce 1er mai, grand jour de communion anticapitaliste et antiaméricaine, Ségolène Royal en a profité pour se réclamer de "l'héritage de Mai 68"...

Dans un texte publié plus tôt cette semaine et justement intitulé "Une génération à solder", le politologue franco-américain Laurent Murawiec nous dresse un judicieux portrait de ce très fabuleux "héritage":

Le bilan de l’ère soixante-huitarde est accablant. Il est fait de malaise économique et de grands tournants manqués ; d’endettement accéléré et de compétitivité érodée ; d’une société fragmentée et désemparée, livrée aux caprices des corporatismes en folie ou des minorités violentes ; d’une culture engluée dans la victimitude compassionnelle ; d’une politique confisquée par les torcheurs énarchiques de dossiers ; d’une mégalomanie aux fantasmagoriques ambitions en politique étrangère. Bilan dressé – le deuxième tour de l’élection présidentielle ne changera pas « la vie », mais il pourrait permettre de solder l’inventaire, de tirer un trait, et de changer tant soit peu de direction. On versera quelques larmes sèches sur les perverses et coûteuses chimères d’une génération en faillite, mais on lui intimera surtout de faire place nette et, enfin, pour une fois, de se taire. Qu’elle boive le calice jusqu’à la lie, la bouche pleine lui permettra au moins de garder le silence. Place aux autres !

20070430

Interview Sarkozy [Charlie Rose]



Désastre appréhendé


L’élection de Ségolène serait un désastre auquel je ne veux songer, même un instant. : Ce ne serait pas 26 ans après, une répétition de 1981. Ce serait bien plus grave. Le suicide économique dans lequel nous sommes engagés semble déjà irréversible : cinq années de destruction supplémentaires feront qu’il sera non seulement irréversible, mais plus destructeur encore. Confier une économie du XXe siècle asthénique et épuisée à quelqu’un qui croit qu’on peut raisonner encore comme au XIXe siècle relèverait de ce que j’appellerais un effondrement absolu, mais lent. Il y aurait dans l’air une douceur soporifique, des propos gentils, des propos qui ressemblent à ceux d’une infirmière qui n’a plus rien à proposer sinon des soins palliatifs. Jusqu’au moment où doit venir la douce, la suave piqûre ultime de l’euthanasie.

- Guy Millière, Les 4 Vérités, 25.04.2007