Gilles Guénette, du Québécois Libre, y est allé de sa propre hypothèse:
Personnellement, je suis mal placé pour témoigner – mon médecin de famille étant relié au réseau anglophone, je n’ai pas connu le réseau francophone –, mais je me demande si l’affiliation syndicale a quelque chose à voir dans la qualité des services offerts et la rapidité avec laquelle ils sont offerts? Ou s’il s’agit d’une simple question de mentalité? À la lecture du dossier, le côté francophone donne l’impression d’être beaucoup plus bureaucratisé et impersonnel que le côté anglophone. Simple coïncidence? Si la santé est un droit, comme les gens du milieu nous le répètent ad nauseam depuis des décennies, et qu’il faut à tout prix éviter le fameux système à deux vitesses, comment expliquer qu’on nous traite comme des moins que rien du côté francophone? Qu’on ne fasse pas tout son possible pour nous accommoder? Si le réseau était privé, pensez-vous que le personnel médical aurait intérêt à être courtois et efficace?