20070430

L'écologisme est un millénarisme

Tiré du défunt blog de Kuebek:

Mes frères. Nous avons tous péché. Notre vie elle-même n’est q'un vaste et constant péché. Repentons-nous dès maintenant, car sinon, Mère Terre nous punira, et notre destin ne sera que damnation intégrale. Repent now, or we will all die…- Borg #294721

L’écologisme doit être considéré comme une doctrine proprement religieuse. Attirant principalement les jeunes urbains éduqués et bien-pensants, cette doctrine nihiliste propose tout simplement de sacrifier le dynamisme de nos sociétés sur le grand autel d’un simulacre de bonne conscience tout simplement écœurant.

Le fantasme écologiste, c’est celui d’annihiler tout ce qui se démarque du reste au niveau de son dynamisme, de sa mobilité, de sa puissance, de son efficacité, et donc aussi au niveau de sa "dépense d’énergie". Ce qu’aime l’écologiste, c’est tout ce qui ne bouge pas, tout ce qui ne fait pas, tout ce qui ne se remarque pas, tout ce qui n’exerce pas sur le monde une action transformatrice. La figure de l’écologiste, c’est celle de l’antiquaire. L’objectif de l’écologiste, c’est la préservation muséale d’une nature discursivement objectivée, c’est l’anéantissement organisé de toutes les forces tentant actuellement de réaliser leur potentiel vital à travers la transformation de la matière en énergie.

Que le Groenland fut au Xe siècle une "terre verte", l’écologiste bien-pensant n’en a rien à foutre. Sa vérité, il l’a devant lui : l’humanité est pécheresse, Dieu-Terre est fâché, et nous allons tous périr à cause de notre trop grande liberté, source même de nos péchés. Ses incantations, il les prononce au petit matin : du contrôle, de la régulation, des supra-structures globales, de la culpabilisation morale, de la dévolution, de la décroissance, des lois, des règles, des plans, des amendes, etc. Une grande procession d'idéalistes gémissants réclâment la Grande Loi qui, enfin, les apaisera tous...

Il viendra un temps où les écologistes se devront d'être confrontés à coups de barres de fer. Avec eux, la discussion n’est pas possible. Pourquoi? Eh bien tout simplement parce qu’il sont réellement et mystiquement convaincus d’être en lutte contre l’apocalypse imminente, et d’affronter courageusement des forces inhumaines et démoniaques.

Regardez bien les écologistes radicaux. Ils font peur. Ils possèdent leur vérité, LA VÉRITÉ. Leurs yeux scintillent du vide alarmiste qui les habite. Discours religieux. Discours fanatiques. Absence viscérale de toute forme de pensée critique. Des loques nihilistes en mission, des larves dogmatiques en pleine conquête. L’objectif : domestiquer la liberté pour la sacrifier à un idéal purement esthétique… soumission planétaire à un design d'intérieur idéal... Grande Termitière Pacifiée...


PC Police



La connerie du jour:

Québec Pluriel, qui a réclamé récemment le retrait du clip intitulé Le cannibale des Têtes à claques, exige maintenant des excuses publiques à la communauté noire.

L'organisation affirme que ce clip alimente les préjugés contre les noirs. Elle juge insultants, diffamatoires, irrespectueux et racistes les propos et la représentation qui y sont véhiculés. Elle dénonce particulièrement l'association de cannibale à la communauté noire et à Kunta Kinté, qui est l'ancêtre africain d'Alex Haley, écrivain afro-américain.

Québec Pluriel soutient qu'elle a sommé, depuis le 18 avril dernier, Salambo Productions, ainsi que Bell Canada d'arrêter toute diffusion de ce clip sur support média, internet et autres médium. L'organisation discute actuellement de la possibilité de leur intenter des poursuites pour réclamer des dommages moraux et punitifs.


Des dommages moraux et punitifs... Niaiseries...

On devrait plutôt poursuivre Québec Pluriel et tous ces autres organismes communautaristes subventionnés qui vivent au rythme de leur montées de lait puériles sur des scandales imaginaires et qui attisent sans cesse la division entre les différentes communautés en accusant de racisme quiconque dépeint une minorité comme étant autre chose qu'une pôvre petite vicitme opprimée...

Je me demande si l'Association américaine des psychiatres a poursuivi les producteurs du Silence des Agneaux...

Maintenant, trouvez-moi un Noir qui, en tant que non-cannibale, s'est senti "moralement" attaqué ou lesé par ce sketch... Good luck.

=> Pour visionner la capsule en question, suivez le lien.

Citation du jour [30.04.07]

En septembre 1974, le gouvernement du Premier ministre français Jacques Chirac approuvait la vente du réacteur nucléaire Osirak MTR à l'Irak de Saddam Hussein...


Vous êtes mon ami personnel. Vous êtes assuré de mon estime, de ma considération et de mon affection.*

- Jacques Chirac à Saddam Hussein (05.09.74)



=> Pour savoir ce qui advint du réacteur cliquez ici.

*Citation tirée du livre "Chirac d'Arabie : Les mirages d'une politique française " de Éric Aeschimann et Christophe Boltanski.

Interview Sarkozy [Charlie Rose]



Désastre appréhendé


L’élection de Ségolène serait un désastre auquel je ne veux songer, même un instant. : Ce ne serait pas 26 ans après, une répétition de 1981. Ce serait bien plus grave. Le suicide économique dans lequel nous sommes engagés semble déjà irréversible : cinq années de destruction supplémentaires feront qu’il sera non seulement irréversible, mais plus destructeur encore. Confier une économie du XXe siècle asthénique et épuisée à quelqu’un qui croit qu’on peut raisonner encore comme au XIXe siècle relèverait de ce que j’appellerais un effondrement absolu, mais lent. Il y aurait dans l’air une douceur soporifique, des propos gentils, des propos qui ressemblent à ceux d’une infirmière qui n’a plus rien à proposer sinon des soins palliatifs. Jusqu’au moment où doit venir la douce, la suave piqûre ultime de l’euthanasie.

- Guy Millière, Les 4 Vérités, 25.04.2007

Le problème avec l'islam

Le Dr Tawfiq Hamid est un ex-membre de l'organisation terroriste Jamea'h al Islamyah. Il est aujourd'hui médecin et il vit en Occident ou il est l'initiateur d'un mouvement réformateur.

Le problème avec l'islam
Par le Dr Tawfiq Hamid paru dans Wall Street Journal, le 3 avril 2007

Traduit par Albert Soued pour http://www.nuitdorient.com
Titre Original : The Trouble With Islam


Il est triste de constater que l'ensemble de l'enseignement musulman tolère et encourage la violence.

Il y a peu de temps le brillant orientaliste Bernard Lewis a publié une brève histoire décrivant le déclin du monde islamique avec pour titre "Qu'est ce qui a mal tourné ?". Aussi étonnant que cela puisse paraitre, de nombreuses voix "progressistes" en Occident se sont élevées pour la dénoncer. Ces voix ne tenaient pas compte du fait que Mr Lewis disait implicitement que la situation avait été meilleure auparavant et pourrait s'améliorer dans l’avenir. Mais il est clair qu’aujourd'hui la situation n'est pas bonne dans le monde islamique.

Les femmes sont lapidées à mort et subissent l’excision. Les homosexuels sont pendus sous le regard approbateur des partisans de la Charia, le code légal de l'Islam. Les sunnites et les shiites s'entredéchirent tous les jours en Irak. Les mères palestiniennes enseignent à leurs enfants de 3 ans le monde idéal du martyr. On peut comprendre que les tenants de l'orthodoxie musulmane puissent rejeter ces accusations, mais on comprend moins que les "prêtres non-musulmans" du Siècle des Lumières se précipitent pour les absoudre.

Ces progressistes donnent comme argument la nécessité d'aller à la racine des problèmes. D'accord. Le terrorisme est la manifestation d'un malaise, et n'est pas le malaise lui-même. Mais les racines du terrorisme ne sont pas celles auxquelles pensent ces progressistes. Je suis un ancien membre de la Jamea'h al Islamyah, un groupe dirigé par Ayman al Zawahiri, n°2 d'al Qaeda. Je peux vous garantir que l'enseignement inhumain de l'idéologie islamiste peut transformer un esprit ouvert en un terroriste. Et on ne peut combattre le terrorisme musulman sans aller aux racines idéologiques de l'Islam radical. Et la principale racine de la terreur a comme nom le "salafisme", une version ultra-conservatrice et violente de la religion .

Il est vital de comprendre que le courant traditionnel et même principal de l'enseignement islamique accepte et encourage la violence. Ainsi la Charia permet de tuer les apostats, de frapper les femmes pour les discipliner, de pratiquer le prosélytisme en direction des non-musulmans. Elle permet de les convertir par la guerre ou de les placer dans un statut de protection, comme dhimmis, citoyens inférieurs. Notre loi islamique exhorte tout croyant à exterminer les Juifs, avant le Jugement Dernier. Le silence assourdissant de la majorité des Musulmans devant ces pratiques barbares est le témoignage évident qu'il y a une erreur à la base.

Le monde islamique est vraiment dans une situation difficile. On n'a pas d'interprétation du Coran rigoureuse sur le plan théologique qui puisse mettre clairement en cause les abus de la Charia. Ainsi une branche tolérante de l'Islam comme le soufisme ne fournit pas la base théologique essentielle qui pourrait annuler les proclamations cruelles des groupes salafistes. Ainsi depuis plus de 20 ans j'essaie de développer une théologie rigoureuse de l'Islam qui enseigne la paix.

Cependant, il est ironique et décourageant de constater que des intellectuels Occidentaux non-musulmans – qui soi-disant soutiennent les droits de l'homme – sont devenus des obstacles à la réforme de l'Islam. L'"islamiquement correct" en Occident est devenu un obstacle infranchissable pour la critique d'une Charia inhumaine. Ces Occidentaux trouvent des excuses au terrorisme islamique comme la pauvreté, le colonialisme, la discrimination, ou la création d'Israël. Alors quelle incitation les Musulmans ont-ils pour demander la réforme, alors que des Occidentaux dits "progressistes" ouvrent la voie d'un Islam barbare ? Si le problème n'est pas la croyance religieuse comme ceux-ci le disent, alors pourquoi les Chrétiens qui vivent en milieu arabo-musulman, dans les mêmes conditions que les Musulmans ne se livrent-ils pas à des campagnes de terrorisme à grande échelle?

De même, des politiciens et des universitaires occidentaux ont adopté le refrain que l'extrémisme islamique serait né du conflit israélo-arabe. Cette analyse ne convainc aucun esprit rationnel : le meurtre de 150 000 innocents en Algérie, l'assassinat de centaines de bouddhistes en Thaïlande, ou la violence inouïe entre shiites et sunnites en Irak ont-ils un rapport quelconque avec le conflit israélo-arabe ?

Les féministes occidentales se battent chez elles pour un salaire égal à celui des hommes et pour des chances égales. Sous prétexte de relativisme culturel, ces même féministes ne s'inquiètent pas du fait que les femmes dans le monde islamique soient battues, exécutées, subissent des mutilations génitales, ne puissent pas voter, conduire une voiture ou s'habiller comme il leur plaît.

La tendance à l'autocensure des Occidentaux dans leurs critiques empêche la réforme de l'Islam. Les Américains manifestent contre la guerre en Irak, mais s'abstiennent de toute réaction quand des terroristes enlèvent des innocents et les décapitent. Ainsi après les attentas de Madrid, des millions de citoyens espagnols ont manifesté contre l'ETA. Quand ils ont réalisé leur méprise et que c’était des Musulmans qui étaient derrière cette terreur, les manifestations ont cessé. Cette attitude envoie un message d'encouragement aux Islamistes radicaux afin qu'ils persévèrent dans la violence. L'apaisement des Occidentaux à l'égard des communautés musulmanes a exacerbé le problème.

Pendant la période de 4 mois qui a suivi la publication des caricatures de Mahomet dans un magazine danois, il n’y avait pas de manifestations de Musulmans. Après les excuses du magazine danois, des émeutes ont éclaté dans le monde entier. Les excuses ont été perçues comme une faiblesse et une concession par les Islamistes.

Pire que tout peut-être, est le sentiment anti-américain. Ce ressentiment est si profondément ancré dans l'identité individuelle qu'il a mené, consciemment ou non, de nombreux Occidentaux à soutenir moralement les ennemis de l'Amérique. Ces gens doivent comprendre que l'Islam radical est essentiellement anti-libéral, totalitaire et qu'il signifie la mort de toutes les valeurs occidentales. Les droits de l'Homme et la dignité dont nous bénéficions en Amérique ou ailleurs ne sont pas acquis.

Le dialogue inter-religieux avec les Musulmans n'a rien donné. On devrait exiger des organisations et des érudits musulmans qu'ils dénoncent sans ambiguïté le salafisme et la violence dans les mosquées, les écoles et les médias. On ne doit plus considérer comme "modéré" tout Musulman qui ne dénonce pas haut et fort les décrets inhumains de la Charia.

Tout cela rend notre travail plus difficile, nous autres Musulmans de la réforme. Quand les Occidentaux font des excuses "politiquement correctes" aux Islamistes, cela met en danger nos vies, en tout cas cela nous bâillonne. La Tolérance ne signifie pas accepter des atrocités sous le prétexte de "relativisme" culturel. Il est grand temps de voir, dans le monde libre, la réalité du salafisme en face, sinon c'est la réalité de l'Islam radical qui nous fera face.

20070429

The Odd Couple


David Ouellette (Judeoscope) sur la convergence de plus en plus évidente entre la gauche radicale et l'islamisme militant:

Lors du conflit entre le Hezbollah et Israël de l’été dernier, de nombreux Canadiens et Québécois ont assisté avec étonnement à des manifestations anti-israéliennes où se solidarisaient partisans du Hezbollah et militants du mouvement “anti-guerre” autour des mêmes slogans haineux. Une conférence internationale tenue au Caire du 29 mars au 1er avril derniers permet d’éclairer les liens idéologiques étroits qui unissent le mouvement “anti-guerre” et les islamistes radicaux.

En effet, des représentants de la gauche internationale et canadienne ont répondu à l’appel de la 5e conférence annuelle du Caire sur le thème Vers une alliance internationale contre l’impérialisme et le sionisme “à appuyer inconditionnellement toutes les forces de la résistance contre l’impérialisme et le sionisme en Palestine, en Irak et au Liban”.

Le journaliste canadien Eric Walberg* signalait récemment dans l’édition hebdomadaire anglaise du quotidien égyptien Al-Ahram que cette conférence fut l’occasion de constater “la collaboration croissante au sein du monde musulman entre la gauche anti-mondialisation et les musulmans”.


[SUITE]

Le PQ en reconstruction

Le Bloc Québécois: une grande plainte gémissante

Pour ceux qui doutent encore de l'insignifiance intrinsèque du Bloc Québécois:

Après les libéraux, le Bloc québécois s'insurge à son tour contre le choix de Shane Doan comme capitaine de l'équipe canadienne au Championnat du monde de hockey, actuellement en cours en Russie.

Doan, désigné capitaine vendredi, aurait tenu des propos racistes à l'endroit des officiels francophones lors d'un match de la LNH disputé contre le Canadien à Montréal, en décembre 2005. Il avait alors écopé d'une punition pour inconduite en fin de match.

Le porte-parole du Bloc en matière de Sport, Luc Malo, estime que le choix de Doan est tout à fait inapproprié. Le député de Verchère-Les Patriotes compte intervenir auprès de la Secrétaire d'État aux Sports, Helena Guergis, dans ce dossier.



Le Bloc Québécois s'insurge, le Bloc Québécois réclame, le Bloc Québécois rejette, le Bloc Québécois demande, le Bloc Québécois s'oppose, le Bloc Québécois exige, le Bloc Québécois refuse, le Bloc Québécois s'inquiète, le Bloc Québécois revendique, le Bloc Québécois se plaint, le Bloc Québécois gémit, le Bloc Québécois proteste, le Bloc Québébois s'indigne, le Bloc Québécois gna gna...

Primo, la nomination de Shane Doan n'est pas issue d'un décret gouvernemental. La Secrétaire d'État aux Sports (poste inutile s'il en est un) n'a pas un maudit mot à dire dans la conduite des affaires de Hockey Canada. Certaines choses, n'en déplaise au Bloc, ne sont pas du ressort du ouerrrnement.

Secundo, Jean-Luc Brassard, pourtant séparatiste avoué, a porté à deux reprises le drapeau du Canada aux cérémonies d'ouverture des Jeux Olympiques. Personne n'est mort...

Tertio, le Bloc Québécois devrait se trouver autre chose à faire que "s'insurger" de l'identité du capitaine de l'équipe nationale d'un pays qu'il exècre dans un tournoi de deuxième ordre dont la majorité de la population se crisse éperdument. Au mieux, ça devrait servir sa cause.

20070410

La religion du XXIe siècle

Nathalie Elgrably sur les changements climatiques [JdM 05.04.07]:

Le débat sur les changements climatiques serait clos: la terre se réchauffe en raison du comportement irresponsable de l'homme, et il faut agir maintenant avant que la vie n'y soit plus possible. Du moins c'est ce que tentent de nous faire avaler les gourous en la matière comme Al Gore et Nicholas Stern.

Pour donner de la substance à leurs propos, ces gourous et leurs apôtres environnementalistes insistent sur l'existence d'un consensus chez les scientifiques quant aux causes du réchauffement climatique. Rien n'est plus faux! Mais ce mensonge se propage grâce à la complicité d'artistes en quête de popularité et de médias partisans et paresseux qui rapportent tout ce qui supporte la thèse environnementaliste, mais occultent tout ce qui pourrait la contredire.

Le film Une vérité qui dérange et le rapport du GIEC des Nations unies ont bénéficié d'une formidable couverture médiatique. Par contre, personne ne parle du documentaire britannique intitulé The Great Global Warming Swindle. Pourtant, on peut y voir des scientifiques de renom présenter des arguments et des preuves convaincantes. Ces scientifiques contestent, entre autres, le principal argument invoqué dans le film d'Al Gore, soit le lien de causalité entre le CO2 et la température. Ils affirment également que les changements climatiques s'inscrivent dans un cycle naturel de refroidissement et de réchauffement qui aurait débuté il y a un million d'années et qui dépend surtout de l'activité solaire, facteur hors de la juridiction du Protocole de Kyoto.

Le débat n'est donc pas clos. Il est même très orageux et passionné. Le consensus est un mythe, mais affirmer qu'il existe est une manière simple et rapide pour les environnementalistes d'éviter d'avoir à prouver leurs allégations. Qui oserait mettre en doute un consensus? Mais on ne fait pas la science par consensus, on la fait par des preuves empiriques irréfutables! Il fut un temps où tout le monde était convaincu que la terre était plate. On sait maintenant que le consensus qui régnait n'avait rien de scientifique. La science n'est pas consensuelle!

Pourquoi les médias nous tiennent-ils donc dans l'ignorance de ce qui se produit réellement? En tant que contribuables, on nous demande de financer toutes sortes de programmes environnementaux. Ne serait-il pas, par conséquent, tout à fait légitime que nous soyons correctement informés de l'avancement des connaissances? Tout le monde s'inquiète de la concentration des médias, alors que c'est la concentration des idées qu'il faut craindre le plus!

Ne pas questionner les dogmes

Reconnaissons-le, l'environnementalisme est devenu la religion du XXIe siècle! Comme il est impossible de faire des prédictions scientifiques, il faut avoir la foi et ne jamais questionner les dogmes. Quant aux non-croyants, ceux qui tiennent des propos hérétiques, ils s'exposent à des sanctions. C'est notamment le cas des nombreux chercheurs qui ont perdu leurs subventions de recherche, car leurs résultats contredisaient le catéchisme climatique. Et que dire du cas extrême de Timothy Ball, ancien professeur de climatologie à l'Université de Winnipeg, qui a reçu plusieurs menaces de mort pour les mêmes raisons?

Il est évident que nous devons nous soucier de l'environnement et le respecter. Il est tout aussi évident que la planète se réchauffe et que le CO2 augmente. Toutefois, la responsabilité entière de l'homme est loin d'être démontrée et les prédictions reposent sur des modèles pour lesquels les données sont absentes.

Personne ne se fie aux prévisions météorologiques pour la semaine prochaine. Or, non seulement accordons-nous foi aux prédictions sur ce qui se produira dans 50 ans, mais encore nous prenons des décisions importantes sur la base de ces croyances.

Aurions-nous perdu la tête?

Citation du jour [10.04.07]


L’État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.

- Frédéric Bastiat (1801-1850)

20070407

America Alone - Mark Steyn [Interview]








=> Pour en savoir plus sur "America Alone", cliquez ici.

EXTRAIT NO. 1 America Alone: The End of the World

EXTRAIT NO. 2 Fallujah, then and now

EXTRAIT NO. 3 Loving thine enemy

EXTRAIT NO. 4 Franchising terror, mosque by mosque

EXTRAIT NO. 5 Sleeping Giant

Be afraid, be VERY afraid...

Ayez peur:

Côtes et rives qui s'effondrent, coups de chaleur qui déciment les personnes âgées, asthme en hausse chez les petits citadins, inondations à répétition, disparition de la neige au sud du Saint-Laurent: le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (GIEC), dévoilé hier matin à Bruxelles, n'a pas de bonnes nouvelles pour le Québec.


Le réchauffement climatique en personne:

20070405

Le Québec impérial

Québec Solidaire n'a officiellement plus le monopole du ridicule:

Un nouveau parti souverainiste et traditionaliste vient de voir le jour: le Parti république du Québec.

Le directeur général des élections, Marcel Blanchet, a autorisé l'existence du parti le 26 mars, jour des élections générales.

Le chef de la nouvelle formation est Gilles Paquette, qui s'est présenté comme candidat indépendant dans Soulanges au dernier scrutin, recueillant 113 voix.

Le PRQ prône l'accession du Québec à l'indépendance par le biais d'une élection référendaire, une idée que le Parti québécois a abandonnée dès les premières années de son existence.

Le programme préliminaire du nouveau parti met de l'avant d'autres idées étonnantes, comme l'annexion par le Québec du Labrador, un territoire appartenant officiellement à Terre-Neuve depuis 1927.


On pourrait aussi envoyer un commando de cols bleus pour annexer l'Alberta tant qu'à y être...

Citation du jour [05.04.07]

“L’utopie n’est astreinte à aucune obligation de résultats. Sa seule fonction est de permettre à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de ce qui n’existe pas.”

- Jean-François Revel (1924-2006)

Le PQ et le Québec francophone

Le président régional du PQ dans Chaudière-Appalaches annonce la disparition prochaine de son parti et demande qu'on se débarrasse expressément de l'aile bolcho-syndicaliste...



Alain Dubuc et Joseph Facal aux Francs Tireurs



20070404

Pelosi en Syrie

Une image vaut mille mots...

Les dhimmicrates

Le Parti démocrate américain mène dorénavant sa propre politique étrangère. Hier, la présidente de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi est arrivée en Syrie, où, entre deux ballades vêtue d'un foulard islamique, elle a pu s'entretenir avec Bachar Al-Assad, chef du gouvernement fantoche de Damas et grand pouvoyeur du Hezbollah libanais...




20070403

Le "plan de paix" arabe [2]

Le directeur du Comité Québec-Israël commente la chose...

Se tirer une balle dans la tête

Louis Bernard propose que le PQ abandonne tout programme gouvernemental autre que la tenue d'un référendum sur la souveraineté...




L'avenir du PQ:

Michel Vastel: antisémite un jour...

Derrière les prises de position vertueuses de Michel Vastel en faveur des Palestiniens et de leur gouvernement terroriste se cache un antisémitisme moyennâgeux et débilitant, digne de l'Âge des Ténèbres...



B'nai Brith Canada today condemned Le Soleil columnist Michel Vastel for remarks he made during an interview on CKVL yesterday. Twice during the course of his interview with host Pierre Pascau, Vastel blamed Jews for killing Christ.

The interview was a response to B'nai Brith's call for renaming a Montreal metro station which bears the name of the xenophobic cleric Lionel Groulx. The organization suggested that the name of the late Paul Emile Cardinal Leger might be appropriate.




Après avoir été le premier gouvernement occidental à rompre avec le gouvernement palestinien et à couper les vivres aux organisations humanitaires palestiniennes, le gouvernement canadien sera aussi le dernier à reprendre le dialogue.

Le Canada maintient la ligne dure, et impose des privations inacceptables à une population déjà très éprouvée. La seule explication de cette attitude de Stephen Harper est l'infuence du lobby juif et sa conviction que ce lobby a les moyens de punir son gouvernement.


Voici, à l'attention de Vastel, l'essentiel de la doctrine Harper au Moyen-Orient: dans une lutte à finir entre une démocratie libérale occidentale et un régime terroriste génocidaire, on soutient le premier au détriment du second.

Le "lobby juif" qui soit dit en passant appuie toujours en masse les libéraux, n'a strictement rien à voir là-dedans, autre que de nourrir les lubies des vieux antisémites locaux...

20070402

Censure onusienne

Entre deux résolutions condamnant la barbarie juive, les pays membres du "Conseil des droits de l'homme" de l'ONU ont adopté hier une motion visant ni plus ni moins à interdire toute critique de l'Islam:

GENEVA (AP) - Islamic countries pushed through a resolution at the U.N. Human Rights Council on Friday urging a global prohibition on the public defamation of religion - a response largely to the furor last year over caricatures published in a Danish newspaper of the Muslim Prophet Muhammad.

The statement proposed by the Organization of Islamic Conference addressed what it called a "campaign" against Muslim minorities and the Islamic religion around the world since the Sept. 11, 2001 terrorist attacks on the United States.

The resolution, which was opposed by a number of other non-Muslim countries, "expresses deep concern at attempts to identify Islam with terrorism, violence and human rights violations."

It makes no mention of any other religion besides Islam, but urges countries "to take resolute action to prohibit the dissemination of racist and xenophobic ideas and material aimed at any religion or its followers that constitute incitement and religious hatred, hostility, or violence."

The resolution was adopted by a 24-14 vote with nine abstentions. Canada, Japan and South Korea joined European countries in opposition, primarily citing its excessive focus on Islam and incompatibility with fundamental rights such as the freedoms of speech and thought.

"The problem of religious intolerance is worldwide and not limited to certain religions," said Brigitta Maria Siefker-Eberle of Germany, speaking on behalf of the 27-nation European Union.

There are 17 Muslim countries in the 47-nation human rights council. Their alliance with China, Cuba, Russia and most of the African members means they can almost always achieve a majority.

Human Rights Watch said the resolution could endanger the basic rights of individuals.


Enetndre des musulmans s'indigner du fait que l'Islam soit associé au terrorisme, à la violence et au non-respect des droits de l'homme, en bien c'est un peu comme si quelqu'un dénonçait le fait que la neige soit associée à la couleur blanche...

I'm sure some observant mind (maybe Orwell) has identified the phenomenon of the perpetrator accusing the victim of exactly the crime he is in the process of committing -- the Bolsheviks decrying the Kulaks' oppression of the "people," the rapist claiming his victim seduced him, etc. It takes a truly flexible mind for the criminal to fault his victim, but it obviously can be an effective tactic. In this case, free nations are guilty of not doing enough to curtail criticism of the ideology that is actively working to destroy them. Remind me, please, how it came to this?

- Dhimmi Watch [01.04.07]


Hôpitaux francos vs. hôpitaux anglos

À lire absolument. Reportage paru dans La Presse d'aujourd'hui sur la différence de qualité et surtout de rapidité des services offerts dans les hôpitaux francophones et anglophones.

Gilles Guénette, du Québécois Libre, y est allé de sa propre hypothèse:

Personnellement, je suis mal placé pour témoigner – mon médecin de famille étant relié au réseau anglophone, je n’ai pas connu le réseau francophone –, mais je me demande si l’affiliation syndicale a quelque chose à voir dans la qualité des services offerts et la rapidité avec laquelle ils sont offerts? Ou s’il s’agit d’une simple question de mentalité? À la lecture du dossier, le côté francophone donne l’impression d’être beaucoup plus bureaucratisé et impersonnel que le côté anglophone. Simple coïncidence? Si la santé est un droit, comme les gens du milieu nous le répètent ad nauseam depuis des décennies, et qu’il faut à tout prix éviter le fameux système à deux vitesses, comment expliquer qu’on nous traite comme des moins que rien du côté francophone? Qu’on ne fasse pas tout son possible pour nous accommoder? Si le réseau était privé, pensez-vous que le personnel médical aurait intérêt à être courtois et efficace?

Citation du jour [01.04.07]

"Si l’Algérie proposait une résolution statuant que la Terre était plate, et que Israël l’avait aplatie, elle passerait par 120 voix pour, 3 contre et 27 abstentions".

- Abba Eban (1915-2002) ex-ambassadeur d'Israël à l'ONU

20070401

L'ILLUSION TRANQUILLE (version intégrale)

Gracieuseté de Mediawatchqc

PREMIÈRE PARTIE



DEUXIÈME PARTIE



TROISIÈME PARTIE



QUATRIÈME PARTIE



Site web officiel

Sur la gratuité scolaire


Nathalie Collard (La Presse) sur le dégel:


Les quelques milliers de manifestants qui marchaient dans les rues de Montréal jeudi dernier étaient-ils sérieux lorsqu'ils réclamaient la gratuité scolaire pour tous?

Si oui, ils sont drôlement déconnectés.

Et ce ne sont pas leurs menaces de grève générale illimitée qui fera reculer le gouvernement, aussi minoritaire soit-il. La semaine dernière, les Québécois ont voté majoritairement pour deux partis qui se sont clairement positionnés en faveur du dégel. Les chances qu'ils changent d'idée sont à peu près inexistantes.

Dans un tel contexte, parler de gratuité scolaire n'est pas seulement une mauvaise stratégie, c'est une hérésie totale qui mine complètement la crédibilité du mouvement étudiant.

Faut-il le répéter: il est urgent que nos universités, dont la situation financière est déplorable, rattrapent la moyenne canadienne. Les étudiants seront les premiers à en bénéficier. Plus d'argent, cela signifie de meilleurs programmes, davantage d'enseignants qualifiés, du matériel de pointe... On ne peut pas se plaindre des rayons dégarnis de la bibliothèque ou de classes surchargées et, dans le même souffle, refuser de payer davantage. C'est inconséquent.

À l'heure actuelle, il en coûte moins pour s'inscrire à une année en sciences politiques à l'Université McGill que pour un abonnement annuel dans un clubs sportif haut de gamme de l'île de Montréal. Ce n'est pas normal. Si, comme nous l'affirmons souvent au Québec, nous valorisons à ce point l'éducation, alors donnons à nos institutions les moyens d'offrir une éducation de qualité.

De nombreuses études ont démontré qu'une augmentation des droits de scolarité raisonnable n'a pas d'influence sur l'accessibilité. Une hausse de quelques dizaines de dollars par session ne viderait donc pas les auditoriums de l'Université de Montréal ou de l'UQAM. D'autres études ont démontré que, de toutes les tranches de la société, c'est la classe moyenne qui bénéficie le plus de la situation actuelle. Une grande partie de ces jeunes auraient pourtant les moyens de payer davantage et ce, sans se ruiner.

Showdown Iran

L'auteur, reporter et polémiste canadien Mark Steyn sur la faiblesse morale proprement écoeurante de l'Occident face à l'Iran. Magistral.

Le spectre de la droite

Claude Picher dans La Presse du 31 mars:

Défiant les consignes du Plateau, le monde ordinaire a oser voter ADQ! Du coup, c’est comme si une catastrophe s’est abattue sur le Québec.

Le concert québécois des bonnes âmes n’a pas attendu que la poussière soit retombée sur les résultats électoraux de lundi pour sortir sa litanie de sombres prophéties.

Imaginez: défiant les consignes du Plateau, le monde ordinaire a oser voter ADQ! Du coup, c’est comme si une immense catastrophe s’était abattue sur le Québec.

J’exagère? À peine! Voyons plutôt ces quelques extraits de lettres parues cette semaine dans les pages Forum de La Presse:

«C’est le triomphe du populisme, du simplisme et de la démagogie; je ne croyais pas assister un jour à la résurrection du duplessisme», écrit Michel Lebel.

«Les candidats-vedettes de Mario Dumont aux prochaines élections: Jeff Filion à la Culture, Pierre Mailloux à la Santé et le portefeuille des Finances à Stephen Harper», ajoute Claude Desjardins.

«Adieu système de santé public, CPE, assurance-automobile, assurance-médicaments, et le train de la droite va rouler à toute allure», conclut Lévis Bouchard.

Wo! Wo! Wo! On se calme, s’il-vous-plaît.

Dans un premier temps, on peut comprendre ces cris d’indignation. Libéraux et péquistes ne se sont pas gênés pour décrire Mario Dumont comme un sectaire de droite, voire d’extrême-droite.

La recrue libérale Pierre Arcand l’a même comparé à Jean-Marie Le Pen. Il y a de cela de nombreuses années, j’ai travaillé avec Pierre Arcand; il était mon patron à CKAC. J’ai toujours respecté et admiré sa vivacité d’esprit et son sens aigu de la rigueur professionnelle.

Qu’un homme de cette valeur se soit laissé aller à un tel dérapage démagogique en dit long sur la panique qui a gagné les rangs libéraux en cours de campagne. N’empêche: à force de taper sur la tête de Mario Dumont, les autres partis ont fini par le démoniser aux yeux d’une partie de l’opinion publique, comme en témoignent les citations que l’on vient de voir.

Or, pour qui se donne la peine de se renseigner, Mario Dumont se situe dans une toute autre branche de l’éventail politique.

Si on tient à comparer ses idées à celles de politiciens connus, on pourrait citer, en Allemagne, l’ex-chancelier Gerhardt Schroeder; au Royaume-Uni, le premier ministre Tony Blair; en France, la candidate à la présidence Ségolène Royal ou l’ex-premier ministre Lionel Jospin. Tous ont deux choses en commun:

* Ce sont des socialistes, issus de la plus authentique tradition social-démocrate européenne, dont aiment tant se réclamer les purs et durs de la gauche québécoise;

* Tous les quatre, bien que socialistes, ont fort bien compris que l’État-providence tel qu’on l’a connu depuis trente ans, c’est fini.

Depuis le début des années 90, des changements puissants secouent l’économie mondiale. La concurrence internationale est de plus en plus féroce. Les marchés financiers sont plus volatils et plus tentaculaires que jamais. La révolution technologique a bouleversé nos vies.

Les fusions et acquisitions d’entreprises ont atteint une ampleur sans précédent. Les entraves au commerce disparaissent les unes après les autres. Aux concurrents traditionnels (États-Unis, Japon, Europe) sont venus s’ajouter de nouveaux joueurs redoutables: Chine, Inde, Brésil et des dizaines d’autres.

Le vieillissement démographique affecte tous les pays industrialisés.

Ces changements forcent les gouvernements à repenser le rôle, la taille et le fonctionnement de l’État. Cela passe par des finances publiques plus saines, un contexte réglementaire moins rigide, un cadre fiscal moins lourd, des initiatives pour stimuler la productivité, accroître le rendement des réseaux d’éducation et de santé, offrir de meilleurs services publics à meilleur coût. Les défis sont considérables.

Plusieurs pays ont compris cela, y compris la Suède, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et beaucoup d’autres «modèles» sociaux-démocrates, qui ont assoupli leur législation du travail, resserré leurs programmes sociaux, fait appel à l’expertise du secteur privé et allégé leur fiscalité.

Il n’existe pas de formule Rand en Nouvelle-Zélande; il n’existe plus de salaire minimum au Danemark; au Pays-Bas, on ne peut plus dépendre de l’assistance sociale de génération en génération; il existe maintenant des hôpitaux privés en Suède.

La France est très fière, à juste titre, de son superbe réseau d’autoroutes construit et exploité en grande partie en partenariat avec le secteur privé; toujours en France, le système public de santé fait largement appel au privé, qu’il voit comme un partenaire plutôt qu’en ennemi (la France, soit dit en passant, impose aussi un ticket modérateur aux patients).

Tous les milieux de gauche, à travers le monde, sont tombés à bras raccourcis sur les réformes de Margaret Thatcher au Royaume-Uni; pourtant, lorsque le travailliste Tony Blair (les travaillistes britanniques peuvent se comparer à nos néo-démocrates) a été élu, il s’est bien gardé de toucher aux réformes de Mme Thatcher, tout simplement parce que la dame de fer, en dépit de tous les anathèmes et hauts cris de la gauche, a réussi à remettre l’économie britannique sur ses rails.

Il n’y a plus guère qu’au Québec où une poignée d’irréductibles nostalgiques déconnectés refuse d’admettre à quel point le monde a changé autour de nous.

La plate-forme électorale de l’ADQ comporte 86 engagements. Le document démontre une assez nette préoccupation pour l’économie: plus de 40 engagements portent en effet sur la fiscalité, le développement régional, les finances publiques et d’autres enjeux économiques.

Bien sûr, comme toute plate-forme électorale, celle de l’ADQ relève en grande parie du catalogue de bonnes intentions. Mais on y retrouve en filigrane une authentique préoccupation à l’égard de l’avenir économique des Québécois.

Cette inquiétude est fondée: de nombreuses études ont déjà montré à quel point le Québec perd du terrain par rapport à ses voisins, en bonne partie à cause d’un fardeau réglementaire trop lourd, de gains de productivité anémiques, de la faiblesse des investissements privés, d’une fiscalité abusive.

Dans l’esprit de certains, vouloir s’attaquer à tout cela, ce serait de «droite». Moi, je dis plutôt que vouloir remettre le Québec sur le chemin de la prospérité, c’est drôlement plus stimulant que de se réfugier dans des doctrines éculées.

25% des péquistes satisfaits du sort de leur parti

Signe que ça va mal pour vous: quand le quart de vos propres supporters se réjouissent de votre déchéance:

Loin d'être embarrassés par l'avènement d'un gouvernement minoritaire à Québec, 60 pour cent des Québécois se disent plutôt satisfaits des résultats de la dernière élection provinciale, selon ce que révèle le deuxième volet d'un sondage postélectoral réalisé par la firme Léger Marketing pour le compte du Journal de Montréal.

Ainsi, 48 pour cent des Québécois estiment qu'un gouvernement Charest minoritaire sera tout de même efficace. Les plus optimistes à cet égard sont même les libéraux à 71 pour cent, suivis des électeurs adéquistes à 48 pour cent. Les péquistes sont moins ravis de ce scénario: 25 pour cent d'entre eux s'en disent satisfaits.

Même après les élections, l'appui à Mario Dumont s'est raffermi et les intentions de votes ont grimpé de sept points pour se loger à 38 pour cent pour l'ADQ, pendant que les libéraux perdaient encore des plumes pour passer de 33 à 31 pour cent de l'appui populaire. Enfin, le PQ passait de 28 à 22 pour cent des intentions de vote, après le scrutin.

Un transsexuel candidat pour le NPD à Québec

Non, ce n'est PAS un poisson d'avril:

L'avocate transgenre Micheline Montreuil sera candidate du NPD dans la circonscription de Québec lors des prochaines élections fédérales.

Mme Montreuil, qui a remporté son investiture sans opposition, samedi soir, croit que les électeurs sont prêts à accueillir sa «différence».

Le chef néo-démocrate Jack Layton, qui était à Québec samedi, s'est dit très à l'aise avec sa nouvelle candidate, un homme qui a choisi de vivre sa vie en tant que femme. Il a déclaré qu'avoir des candidats qui peuvent soulever des questions sur l'égalité, démontre que le NPD est très ouvert. Il estime aussi que les Québécois sont assez progressistes pour accepter les différences.


Toute une prise, mon Jack! Mais où étaient donc Amir et Françoise?

Question de parfaire son équipe de rêve en vue des prochaines élections fédérales, le NPD devrait sans plus tarder offrir une circonscription à un islamiste pédophile et une autre à un trisomique quadraplégique.

Les Québécois sont prêts pour ça.

Et comme ils l'ont démontré le 26 mars dernier, leur soif de crier au monde leur adhésion aux belles valeurs de la gauche progressiste est plus intense que jamais...