Go Johnny Go!

Au moment même où les libéraux commencent à se faire dangereusement talonner, voilà que notre Johnny Boy national nous sort le bon vieux classique du "Moé, j'cré pas aux sondages", signe par excellence que la panique bat son plein et que le désespoir la suit de très près:

Questionné à savoir s'il sentait actuellement le pouvoir majoritaire lui glisser entre les doigts, M. Charest a seulement répondu qu'il avait «un très bon sentiment pour sa campagne».

«Au Québec, c'est connu, les sondages ont des marges d'erreur qui sont très importantes», a dit le chef libéral.

À un journaliste qui lui a demandé s'il avait bien dit que les sondages n'étaient pas fiables au Québec, il a répondu «oui, je le crois».

Non seulement les pékwistes sont-ils dans le rétroviseur mais le "one-man-show irresponsable pas d'équipe qui sait ni lire ni compter et qui dit n'importe quoi" (dixit Charest) arrive à fond de train.

D'ailleurs, Dumont dépasse maintenant J.Boy au palmarès de "Qui ferait le meilleur PM?"

Dans son éditorial psychédélique de ce matin, André Pratte écrivait:

Depuis trois jours, Jean Charest répète dans tous ses discours et ses points de presse que Mario Dumont a prouvé, au cours du débat des chefs, qu’il n’était pas assez responsable pour devenir premier ministre du Québec. Et je me demandais : «Pourquoi diable dit-il cela, alors que de toute façon, il n’y a aucune chance que Dumont devienne premier ministre le 26 mars? À moins que…»

À moins que… De toute évidence, ce que révèle le sondage Léger Marketing du Journal de Montréal et de TVA ce matin, les libéraux l’avaient déjà vu dans leurs propres enquêtes.

Maaaaaaaaaais non! Lui, y cré pas aux sondages...