20070329

C'est parti...

La base militante du Parti québécois s'agite et commence à critiquer directement le chef André Boisclair. Hier, l'ancien premier ministre Bernard Landry et les deux principaux animateurs du club politique SPQ libre ont chacun de leur côté pointé en direction de M. Boisclair pour expliquer en partie la déconfiture péquiste de lundi. Selon M. Landry, la défaite du PQ doit ainsi être partiellement attribuée à son successeur, qui «n'a pas su faire le lien avec la population». Ce commentaire a été fait au cours d'une entrevue accordée à Radio-France International (RFI), qui doit la diffuser samedi matin.

Joint à sa résidence de Verchères en fin d'après-midi hier, M. Landry a refusé d'évaluer plus précisément le travail de M. Boisclair, pas plus que d'interpréter le vote de lundi. «Je passe plusieurs heures par jour à analyser les chiffres et les composantes, et je ferai des commentaires quand je serai prêt», a-t-il fait savoir. Il semble que l'entrevue avec RFI était planifiée depuis longtemps et ne devait pas porter précisément sur les élections.

Moins nuancé que M. Landry, le club politique Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ libre) a pour sa part publié hier sur son site Internet une lettre très critique à l'endroit du chef André Boisclair. Intitulée «Le SPQ libre ne jette pas l'éponge», cette missive reproche à M. Boisclair de vouloir abandonner l'idée de souveraineté du Québec et d'être trop à droite.

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