Le mépris
Richard MARTINEAU
05/07/2007
Dans les années 1940, les jeunes intellectuels comme Ernest Hemingway (Pour qui sonne le glas), George Orwell (1984) et André Malraux (L'Espoir) n'avaient qu'une envie: quitter leur lit douillet et prendre les armes pour aller combattre le fascisme.
C'était, disaient-ils, le devoir de tout amant de la démocratie, de tout homme de gauche. Soixante ans plus tard, c'est le contraire.
Les islamo-fascistes (car c'est ce qu'ils sont, des fascistes qui ont troqué Mein Kampf pour le Coran) menacent une partie du monde, mais la plupart des jeunes ne rêvent que d'une chose: déposer les armes, traiter les soldats occidentaux d'assassins.
Et descendre dans la rue pour manifester contre... l'augmentation des droits de scolarité. Cela dit, ce n'est pas surprenant.
Comme le disait Denys Arcand dans son documentaire sur la campagne référendaire de 1980, on vit à une époque où les deux seules valeurs qui comptent sont le confort et l'indifférence...
Malraux et ses frères d'armes se retourneraient dans leur tombe s'ils pouvaient voir comment nous agissons...
=> Lire également Joseph Facal sur le même sujet.
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